XIV. Rhétorique de Quintilien. (6 avril 1811.) XV. Préceptes de rhétorique, par M. Girard. XVI. Épître d'un misantrope à un jeune homme qui entre dans le monde. (30 nivose an 11.) XVII. Avis d'une mère à son fils, sur les XVIII. La Corbeille de fleurs et le Panier de XIX. Les Femmes Savantes. ( 14 prairial an 11.) 143 XX. Même sujet. (16 fructidor an 11.) XXIX. Suite du même sujet. (26 août 1809.) XXX. Mélanges de M. Suard. ( 10 vendémiaire XXXI. Esprit de madame Necker. (30août 1808.) 225 XXXII. Tableau de quelques circonstances de ma vie, par Chabanon. (3 mars 1803.) XXXIII. Notice sur l'historiographe Moreau. ( 25 XXXIV. Notice sur Crevier. (1er. février 1808.) 247 XXXV. Notice sur Dubelloy. (22 février 1806.) 251 XXXVI. ŒDIPE. Lettre de l'auteur au P. Porée sur cette pièce. (9 thermidor an 10.) Jugemens divers sur cette pièce, (4 août 1807.) Examen du style. (27 septembre 1897.) XXXIX. ZAIRE. Fable de cette pièce. (9 messi- Suite. (16 vendémiaire an 11.) " dor an 9.) XLI. Comparée à Bajazet. (8 nívose an 12.) 278 XLII. - Examen de quelques passages de l'au teur. Premier passage. (22 prairial an 11.) XLIII. Second passage. ( 14 prairial an 12. ) XLV. Jugement de cette pièce, par l'auteur. XLIX. LA MORT DE CESAR. (7 messidor an 9.) 307 L. ALZIRE. (22 brumaire an 11.) LI. MAHOMET. (9 pluviose an 11.) 322 LIV. SEMIRAMIS. (12 thermidor an 10.) 349 LVI. —Détails historiques. (1or. pluviose an 11.) 345 LVII. ORESTE. (1er. thermidor an 10.) LIX. Style de l'Orphelin de la Chine. (4 frimaire an 13.) LX. Détails historiques. ( 12 fructidor an 11.) 366 LXI. Opinion de M. de La Harpe. (4 juin 1807.) 371 LXII. TANCREDE. Plan de cette tragédie. (30 LXIII. Dédicace de Tancrède. (6 thermidoran 12.) 379 LXIV. Details historiques. (30 messidor an 11.) 384 LXV. Opinion singulière de Condorcet. (4 octo- bre 1807.) LXVI. L'ENFANT PRODIGUE. ( 15 nivose an 12.) 392 LXVII. NANINE. ( 17 vendémiaire an 13.) LXVIII. Même sujet. (9 novembre 1811.) FRANÇAIS AU XIX. SIÈCLE, OU VARIÉTÉS MORALES ET LITTERAIRES, RECUEILLIES DES MEILLEURS ÉCRITS PÉRIODIQUES. ÉDUCATION, LITTÉRATURE ANCIENNE. I. De l'Education-Pratique. IL n'y a point d'art ui de science qui offre tout ensemble une spéculation plus vaste et une pratique plus épineuse que l'art de l'éducation; l'expérience me le confirme tous les jours; et c'est un sentiment pénible pour celui qui se fait une haute idée de ses devoirs, que la crainte continuelle de les mal remplir. Il n'y a point de père qui, vivant au milieu de ses enfans, ne se surprenne mille fois en défaut avec toute sa XIe. année. " méthode ; on peut même assurer qu'il n'y a pas d'esprit si rare et si éclairé qu'il soit, qui, faute d'avoir tourné toutes ses vues de ce côté, ne se trouve bien souvent embarrassé dans sa conduite. C'est sur-tout dans cette partie que la philosophie nous avoit annoncé les plus grandes instructions, et c'est sur la foi de ses promesses que nous nous sommes hâtés d'abandonner l'ancienne doctrine. Mais elle nous a éclairés en cela comme dans tout le reste. Quelle instruction que celle où la première de toutes les sciences est oubliée! Grâces à une étude profonde de la physique, les lois des corps seront assez connues; la grande loi, la loi des esprits sera seule ignorée! Ce qu'il y a de plus important est donc laissé à la prudence et à la sollicitude des pères; je parle de la première éducation, de cette éducation morale qui fait le cœur de l'homme. C'est un sujet digne de toute notre attention, et on n'y sauroit chercher la lumière de trop bonne foi. Je note ici quelques-uns des points qui m'ont le plus agité, et qui me paroissent në pouvoir être éclaircis que par des observations journalières : I. Distinguer toujours dans les enfans la nuance qui sépare la liberté du caprice, le chagrin ou le malaise de l'humeur, parce que de là se forme dans leur esprit la distinction entre l'autorité et la tyrannie, et conséquemment entre le respect et la crainte. C'est une de ces questions où la théorie abonde en conseils; mais il n'y a pas, dans la pratique, de source plus féconde en abus. II. Dispenser la louange et le blâme avec une telle mesure, qu'il en résulte une qualité moyenne entre l'excès de la présomption et celui de la défiance. III. Assortir la peine et la récompense à l'action de manière à mettre, entre ces deux choses, la liaison |