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H. S. TANNER, à Philadelphie.
W. WOODBRIDGE, à Boston.

Le It-col. EDWARD SABINE, à Londres.
Le docteur REINGANUM, à Berlin.
Le docteur RICHARDSON, à Londres.
Le professeur RAFN, à Copenhague.
AINSWORTH, à Edinbourg.

Le colonel LONG, à Louisville, Ky.
Le capitaine MACONOCHIE, à Sydney.
Le conseiller de MACEDO, à Lisbonne.
Le professeur KARL RITTER, à Berlin.
Le cap. John WASHINGTON, à Londres.
P. DE ANGELIS, à Buenos-Ayres.
Le docteur KRIEGK, à Francfort.
Adolphe ERMAN, à Berlin.

Le docteur WAPPAUS, à Goettingue.

MM.

Ferdinand DE LUCA, à Naples.

Le docteur BARUFFI, à Turin.
Le lieut.-col. Fr. COELLO, à Madrid.
Le professeur MUNCH, à Christiania.
Le gén. Albert DE LA MARMORA, à Turin.
Fulgence FRESNEL, à Mossoul.
Ch. SCHEFFER, à Constantinople.
Le professeur Paul CHAIX, à Genève.
J. S. ABERT, colonel des ingénieurs-to-
pographes des États-Unis.

Le professeur ALEX. BACHE, Surinten-
dant du Coast-Survey, aux Etats-Unis.
LEPSIUS (Richard), à Berlin.
DE MARTIUS, à Munich.
KIEPERT (Henri), à Weimar.
PETERMANN (Augustus), à Gotha.

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DE LA

SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE.

JANVIER ET FÉVRIER 1855.

Mémoires, etc.

EXTRAIT

D'UNE LETTRE DE M. HERMANN E. LUDEWIG A M. JOMARD, MEMBRE DE L'INSTITUT.

New-York, 23 septembre 1854.

Monsieur,

Permettez-moi de vous importuner encore par l'envoi d'un de ces travaux que poursuit ma persévérance sur mes anciens amis les aborigènes du Mexique, mémoire que je dois lire dans la séance de notre Société ethnologique samedi prochain, le 30 de ce mois.

J'ai composé ce petit essai pendant les chaleurs excessives de cet été, et il y avait des semaines entières où je ne pouvais profiter que de deux ou trois heures de loisir; il m'a donc fallu un long temps pour le finir. J'ai tâché de présenter à nos ethnologistes les vues que m'ont suggérées les études que j'avais entreprises, avant d'entrer dans la carrière de la jurisprudence (1),

(1) M. Hermann E. Ludewig est jurisconsulte comme était M. Du ponceau, président de la Société philosophique américaine mon ancien correspondant.

E.-J.

sur les antiquités mexicaines et qui m'ont occupé toutes les fois que j'avais occasion d'y penser. Je ne sais pas si elles sont justes et je prie mes amis littéraires de m'informer sur ce point-là.

Je serais heureux que vous consentissiez à examiner ce Aravail et à me dire ce que vous en pensez; et comme j'espère trouver plus tard une occasion de continuer mes études, votre opinion, mieux que toute autre, m'indiquera la meilleure direction dans laquelle je pourrai procéder. En 1851 et 1852, j'ai composé un ouvrage intitulé Literature of american aboriginal linguistics, donnant, d'après Adelung, Vater et July (professeur à Cracovie ou à Lemberg), une liste bibliographique des grammaires et vocabulaires, publiés en plus de 200 langues indiennes de notre continent. Cette liste forme un manuscrit de plus de 400 pages in-folio et m'a coûté beaucoup de travail : je l'ai envoyée à M. July pour en faire usage dans la nouvelle édition de son ouvrage qu'il est en train de publier. Hermann E. LUDEWIG.

DE L'HISTOIRE DES ABORIGÈNES DU MEXIQUE,"

PAR M. HERMANN LUDEWIG (1).

Il n'y a pas de noms de peuples plus familiers aux personnes qui se sont livrées à l'étude de l'histoire primitive du Mexique, que ceux des Toltèques, des Chichimèques

(1) Ce mémoire, destiné d'abord à la Société ethnologique des États-Unis, a été traduit sur le manuscrit de l'auteur auquel la Société

et des Aztèques; ou retrouve ces noms presque à chaque page de cette histoire. Et cependant nul d'entre ceux qui ont le plus approfondi cette étude, n'est en état de répondre d'une manière satisfaisante à cette question: Quelles étaient ces nations? et quel véritable role ont-elles joué dans l'histoire générale du Mexique? Je m'adressai aussi cette demande, il y a quelque sept ans, en esquissant un mémoire qui a été lu, en 1846, à la Société ethnologique américaine. Je prenais alors connaissance de plusieurs des plus imporlants documents pour l'ethnologie des aborigènes du Mexique et de l'Amérique centrale. C'est le résultat des recherches que je fis alors et que j'ai poursuivies depuis, que je soumets maintenant à l'appréciation du public; recherches qui ne sont qu'un aperçu destiné à servir de point de départ à des travaux ultérieurs dirigés par des personnes plus versées dans la matière et plus à même de puiser aux sources qu'il est indispensable de consulter dans de pareilles investigations.

Ce n'est point ici le lieu d'entrer dans le détail de l'histoire des Toltèques, des Chichimèques et des Aztèques déja traitée dans les divers ouvrages consacrés à l'histoire de l'Amérique. Qu'il nous suffise de dire que suivant l'opinion commune, les Toltèques, après de longues migrations, descendirent du nord dans le territoire de l'Anahuac, en soumirent et civilisèrent les habitants et les gouvernèrent durant plasieurs siècles. De grandes calamités qui avaient sin

laisse, bien entendu, la responsabilité de ses assertions ingénieuses et peut-être souvent hasardées. On a aussi respecté la forme et le style de l'auteur qui prend dans la version française une physionomie parfois singulière. Alfred MAURY.

gulièrement réduit leur nombre, les forcèrent d'abandonner ce pays. Ils furent remplacés quelques années après par une nation sauvage et pillarde, les Chichimèques venus aussi du nord, et qui se répandirent par masses, au nombre de plusieurs millions, dit-on, dans la contrée devenue déserte; ils fondèrent un empire qui tomba plus tard entre les mains des Mexicains ou Aztèques, nation qui, elle encore, était émigrée du nord dans l'Anahuac, et qui se trouvait en possession du territoire au moment de l'arrivée des Espagnols. Ceux-ci donnèrent au pays le nom d'empire du Mexique, lequel a depuis prévalu. Ces trois peuples venaient des contrées fort éloignées dans le nord, comme le confirment les témoignages des hieroglyphes mexicains. Les Toltèques étaient en possession d'une civilisation relativement avancée qu'ils implantèrent chez les sauvages aborigènes de l'Anahuac. Les Chichimèques, au contraire, se trouvaient dans un état grossier; ils vivaient de la chasse; mais en se mêlant aux débris du peuple qui les avaient précédés, et par un effet de leur séjour sous un climat plus doux, ils se civilisèrent.

Les Aztèques ne paraissent guère s'être distingués que par leur bravoure, leur perfidie et leur culte sanguinaire. Ils parlaient, dit-on, comme les Toltèques et les Chichimèques, une seule et même langue, à savoir le nahuatl ou mexicain, que l'on appelle aussi l'aztèque.

Tels sont les faits admis jusqu'ici, mais des études plus critiques nous ont amené à les tenir en grande partie pour erronés; elles nous ont appris à peu tenir compte, dans les idées différentes auxquelles nous

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