Sexe faux et cruel , périsse parmi vous 1 Mais tu peux la fléchir, toute femme est légère; Si tu ne peuix souffrir son courroux , ses rigueurs, Il dit, et le sommeil s'écoule de mes sens. Nec tibi crediderim votis contraria vota, Nec tantum crimen pectore inesse luo, Nam te nec,vasti genuerunt æquora ponti, Nec flammam volvens ore Chimæra fero; Nec consanguinea redimitus terga caterva, Cui tres sunt linguæ tergeminumque caput, Scyllave virgineam canibus succinta figuram : Nec te conceptam sæva leæna tulit, Barbára nec Scythiæ tellus, horrendave Syrtis; Sed culta , et duris non habitanda , domus, Et longe ante alias omnes mitissima mater, Isque pater, quo non alter amabilior. Hæc Deus in melius crudelia somnia vertat, El jubeat tepidos irrita ferre Notos. Ma maitresre entretient une infidèle flamme. Cet odieux forfait pourrait souiller son âme ? O Dieu puissant! bannis ces cruels souvenirs; ELEGIA QUINTA. AD AMICOS. Vos tenet, Etruscis manat quæ fontibus unda, Unda sub æstivum non adeunda Canem, Nunc autem sacris Baiarum maxima lymphis, Cum se purpureo vere remittit humus. Dea. Audax laudandæ sacra docere Deæ; Dextera, nec cuiquam tetra venena dedit; Nec nos, sacrilegos templis admovimus ignés ; Nec cor sollicitant facta nefanda meum; Nec nos, insana ditantes jurgia linguæ, Impia jn adversos solvimus ora Deos. Et nondum cani nigros læsere capillos; Nec venit lardo curva senecta pede. Natalem nostri primum videre parentes, ÉLÉGIE CINQUIÈME. A SES AMIS. Londed ONDE des bords toscans vous a donc arrêtés ! Cetie onde malfaisante en nos brûlans étés ; Prodigue les trésors d'une santé nouvelle Quand Flore rajeunit les charmes de Cybèle. Hélas ! la mort sur moi darde un trait menaçant. O Perséphone ! épargne un jeune homme innocent. Je n'ai point soulevé, de mes mains téméraires, Le voile dont Cérès a caché ses mystères, Dans le sang paternel précipité mon bras, A l'innocence offert la coupe du trépas, Ni dans les temples saints porté la flamme impie; Aucun remords vengeur n'empoisonde ma vie; De ma langue insensée un blasphême odieux N'a jamais profané la majesté des Dieux; La vieillesse courbée, et se traînant à peine, N'a point de mes cheveux encor blanchi l'ébène. Mes parens m'ont vu naître à l'heure où les destins |