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Sancte, veni dapibus festis; sed pone sagittas,

Et procul ardentes, hinc procul, ahde faces. Vos celebrem cantate Deum, pecorique vocate

Voce; palam pecori, clam sibi quisque vocet : Aut etiam sibi quisque palam: nam turba jocosa

Obstrepit, ct Phrygio tibia curva sono.

Ludite , jam pox jungit equos, currumque sequuntur

Matris lascivo sidera fulva choro.
Postque venit tacitus fuscis circumdatus alis

Somnus, el incerto sompia nigra pede.

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Amour, viens aux festins , mais dépose tes armes :
Loin de nous tes flambeaùa, loin de nous tes alarmes!
Pasteurs , à haute voix, prions pour nos guérets;
Priez à vois plus basse, ô vous amans discrets ;

Ô
Non, sans crainte parlez : la flûte de Phrygie
Couvre les voeux formés dans la bruyante orgie.

Hâtez-vous : la nuit froide attèle ses coursiers;
Les astres , rallumaat leurs feux hospitaliers,
De leur mère voilée éclaircissent les ombres.

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Le sommeil taciturne, entouré d'ailes sombres
S'avance lentement sur son char paresseux,
Et les songes légers suivent d'un pied douteux.

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ELEGIA SECUNDA.

CERINTHI NATALIS DIES,

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Dicamosbe

Mus bona verba , venit Natalis, ad aras;
Quisqnis ades, lingua , vir mulierque , fave.
Urantur pia thura focis , urantur odores,

Quos tener e terra divite mittit Arabs.
Ipse suos Genius adsit visurus honores,

Cui decorent sanctas mollia serta comas;
Illius puro distilent tempora pardo ;

Atque satur libo sit, madeatque mero.
Adouat et, Cerinthe, tibi , quodcumque rogabis.

En age, quid cessas? adnuet ille ; roga.
Auguror, uxoris fidos optabis amores;

Jam reor hoc ipsos edidicisse Deos.
Nec tibi malueris, totum quæcumque per orbem

Fortis arat valido rusticus arva bove;
Nec tibi, gemmarum quidquid felicibus Indis

Nascitur, Eoi qua maris unda rubet.
Vota cadunt. Viden' ut trepidantibus advolet alis,

Flavaque conjugio vincula portet Amor?

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ÉLÉGIE DEUXIÈME.

ANNIVERSAIRE DE CÉRINTHE.

J & veu

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B veux, dans ce beau jour, consacrant ta naissance, Offrir des voeux pour toi. Mortels, faites silence, Et brûlez les parfums, brûlez l'encens sacré, Par la riche Arabie à nos Dieux préparé. Assiste à tes honneurs, ô bienfaisant génie ! Qu'une molle guirlande à ton front soil unie; Que le nard le plus pur coule de tes cheveux; Reçois ces saints gâteaux et ce nectar fumeux. Cérinthe , puisse-t-il exaucer ta prière ! Parle; pourquoi trembler ? ton souhait doit lui plaire. Une épouse fidèle est le voeu de ton coeur. Ah ! les Dieux, je le vois , l'apprêtent ce bonheur, Tu la préférerais à la plus vaste plage Que fend du fort colon le nerveux attelage, Aux humides trésors du flot oriental, Dont les feux du matin rougissent le cristal. Tes vous sont exaucés : le fils de Cythérée D'une aile agile apporte une chaîne dorée,

Vincula , quæ maneant semper,

dum tarda senectus Inducat rugas, inficiatque comas.

Hac venias, Natalis, avi, prolemque miuistres :

Ludat et ante tuos turba novella pedes.

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