LES ANCIENS ET LES MODERNES. AIR: Des revenants, ou chansons, chansons. Bardus des modernes se raille; Paul contre les anciens féraille; Laissons ces doctes balivernes Et faisons la part des modernes J'estime fort Virgile, Horace; J'aime assez le clinquant du Tasse, Des sots la nombreuse famille Plus que jamais, dit-on, fourmille; Qu'en tout temps elle fut immense, Tandis qu'aux leçons du Portique Des Athéniens. Dans une prison contiguë, Chez les anciens. Chez nous l'amant trompe sa belle, J'aime mieux ces tours réciproques De nos anciens. Parmi nous les docteurs disputent, Parmi nous les pédants discutent De graves riens: Parmi nous si le bien est rare, Le ciel n'en fut pas moins avare Quand je vois cent mets délectables Couvrir et parfumer nos tables, Je me souviens Que les demi-dieux de la terre Chez les anciens. Quoiqu'en un salon riche et vaste Moi je maintiens Que l'art où l'on excelle en France, La cuisine! était dans l'enfance Chez les anciens. Pour notre salut, mes confrères,· Mais à table, au lit, au théâtre, J'aime à voir la jeune déesse Mais je ne puis, quoi qu'on m'allègue, Aux dieux anciens. Thèbes, Carthage, Rome, Athènes, A tant de héros qu'on renomme oppose un qui vaut en somme Des prôneurs outrés de l'antique Et les moyens ; On sait que de tout temps l'envie PETIT BON HOMME VIT ENCORE. J'ai vu le moment où la Parque, Bientôt une force nouvelle Lise à seize ans, propriétaire |