Ton amour est-il assez fort Mais quand le lugubre beffroi LE DESESPOIR. ROMANCE. Du poids de mon existence Sans pouvoir quitter la vie Et toi, monstre sanguinaire Tu n'arrêtes pas la main ! Le crime que je commets, Et ce sacrifice impie Devient un de tes forfaits. . Mais quelle voix lamentable Vois l'excès de ta fureur: Ah! non.... c'en est fait, j'abjure L'honneur et ses droits affreux; Tout entière à la nature, Je rends mon cœur à ses vœux. Des préjugés de la terre Nom sacré, doux nom de mère, Je te porte avec orgueil. LA MIEUX AIMÉE. ROMANCE. Air de Garat: Je t'aime tant. Bien loin j'ai cherché le bonheur; Je le trouve au fond de mon cœur; Aimons-nous donc, mais pour toujours. Ah! que n'est-il en ma puissance, Tu ne pourras jamais savoir, Je ne trouve que ton image; Que de tourments et que d'ennui C'est ainsi qu'en proie aux desirs Quand je plonge un regard d'amour Peuvent-ils blâmer mon orgueil? |