Le gros Mondor charge sa table Mais, hélas! il faut qu'on digère, Demain c'est la fête d'Armande; Après une joyeuse vie, Un beau matin on dit bonsoir; Et, qu'on en ait on non l'envie, Monsieur le curé vient vous voir. « A vos péchés, mon très cher frère, « Dans ce moment il faut penser; « Dites-moi tout. » Hélas! mon père, Voilà le diable à confesser. L'INCONSTANCE JUSTIFIÉE. Air.... J'étais né pour être fidéle, A quatorze ans me mit en jeu; Comme un Saint-Preux j'aimais Julie, C'était la rose en sa fraîcheur; Air ingénu, grace embellie Du prestige de la pudeur; Que Dieu vous garde d'une Agnès, Je l'ai quittée. Après quelque temps de retraite, Près d'une dévote discrète Toujours d'un saint zéle emportée, Elle exigeait trop de mon cœur, Essoufflé du rôle sublime Que j'avais joué quatre mois, Je connaissais bien la portée Pour plaire à la muse Arabelle Il fallait écouter ses vers, Du moins auprès de Juliette D'un bon cœur, d'un joli minois; POÉSIES LÉGÈRES. La noble Isaure eut mon hommage; LES OCCASIONS DE GAIETÉ. RONDE A RIRE. Air du curé de Pomponne. Je suis bien las de la raison La gaieté n'est plus de saison, Mais nous avons ce travers-là Rira, Nargue de la cabale! Lise a tous les saints enchâssés Dans son humble demeure; Elle a toujours les yeux baissés, Là Si pourtant il ne pleure. |