LA FRANCHE COQUETTE. Air: Mon honneur dit que je serais coupable. Vous m'imposez un cruel sacrifice Mais j'y consens aujourd'hui par caprice, Depuis trois mois on croit que je vous aime, Il vous souvient du souper où Glycère Vous vous aimiez d'un amour bien sincère, Mon triste époux, que l'exemple encourage, En vous prenant je désolais Glycère, Eh quoi, Zulmis! cette lettre si tendre?.... -N'est qu'un extrait d'un ouvrage récent. - Mais ce poison qu'un jour vous vouliez prendre?... - Autant que Vous il était innocent. - A mon départ vos mortelles alarmes ?.... -On s'embellit à se désespérer. -Vos maux de nerfs?.... - Bagatelle. - Vos larmes? -En s'exerçant on apprend à pleurer. Ne cherchez pas d'excuse à ma faiblesse; Vous oubliez ces tendres tête-à-tête De mon courroux ma fierté me rend maître, -Vous me croyez aussi par trop sincère : VOILA LE DIABLE A CONFESSER. Dans ce monde l'on ne fait guère Laure, qu'on cite pour modéle preuve, D'un certain trésor qu'on s'arrache D'une jeune beauté sans tache Avec l'hymen il fait marché. Des fillettes il tient la perle; Voilà le diable à confesser. VOILA LE DIABLE A CONFESSER. Dans ce monde l'on ne fait guère Laure, qu'on cite pour modéle Voilà le diable à confesser. D'un certain trésor qu'on s'arrache Le vieil Orgon est entiché; D'une jeune beauté sans tache Avec l'hymen il fait marché. Des fillettes il tient la perle; Voilà le diable à confesser. |