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Comtesse Ernest Kaunitz, etc. etc., qui toutes possédent des qualités essentielles et brillantes. Parmi les jeunes dames il n'y en a guères qui seraient des prodiges par la beauté. Je ne saurais vous en citer aucune qui ait partagé de Vénus la forme et la ceinture comme la beauté qui fait le bonheur de vos jours.

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"D'ailleurs il règne dans toutes les sociétés beaucoup d'aisance. Point de roideur, ni de hauteur ni d'etiquette, moins même que dans la capitale de Brandebourg, si vantée par sa philosophie et son triomphe sur les préjugés. L'on ne peut en accuser que quelques-unes des Princesses de l'empire qui se trouvent ici, et que l'on nomme d'après une grande autorité par dérision les Nous.' Les assemblées ont lieu tous les jours dans les maisons de la grande noblesse, où tous ceux qui y sont présentés ont la permission de se rendre, dommage que lorsque trois personnes sont assemblées dans un endroit, l'on ne peut se dispenser d'avoir les cartes à témoin. Il est vrai que la conversation ne se soutiendrait guère, il y a si peu de personnes qui y fourniraient quelque chose. Il n'est jamais question de souper, mais tous les jours un certain nombre de personnes est invité à diner. Au reste, cette société est la seule qui peut passer pour véritablement intéressante; elle n'est proprement composée que du corps diplomatique et d'un certain nombre des personnes de la ville et de la cour, les deux tiers du reste de la société n'y paraissant jamais. L'on fait en général une très grande dépense ici-l'intérieur des maisons, le nombre des chevaux et des domestiques, surtout les officiers d'hôtel, demandent de fortes sommes."

After describing the beauties of the Prater, the Augarten, and other places of resort at Vienna, M. Clément goes on, "Pourtant, le nombre des promeneurs et promeneuses n'est pas considérable ici-les femmes étant occupées le matin de leurs toilettes et de la dévotion, et obligées d'être habillées les après diners pour aller se montrer le soir aux spectacles ou aux assemblées, leurs bijoux sont superbes."

In another letter M. Clément describes the arrival of the Count and Countess de Nord:-"Nous possédons depuis huit jours M. le Comte et Madame la Comtesse du Nord.1 L'Empereur n'épargne rien, ni en dépenses, ni en attentions délicates sur tout ce qui puisse les amuser et les intéresser. Son projet est de ne pas les accabler par une foule turbulente de parties de plaisir, et de leur laisser some part of their time to be spent in a comfortable way. Le Grand Duc et la Grande Duchesse sortent souvent seuls pour voir les choses les plus remarquables dans cette capitale. Toute étiquette et gêne est bannie de leur manière de vivre ici. Il n'y a point de cour chez eux, il ne s'est pas même fait des présentations en règle des personnes d'ici et des étrangers. Le lendemain de leur arrivée tout le monde a passé à la porte du Comte et de la Comtesse du Nord, pour y porter des cartes. Suivant l'intention de l'Empereur, ces visites ont été rendues de même, M. le Comte du Nord ayant passé à quelques portes lui-même, et ayant envoyé à d'autres ses cartes. Le jour du bal paré l'Empereur a présenté à ces Altesses Impériales les Ambassa

Grand Duke Paul of Russia, and his wife a Princess of Wurtemberg.

deurs, Ministres, Généraux, etc. Les Altesses Russes et Wurtembergeoises dinent et soupent régulièrement ensemble-l'Empereur et l'Archiduc Maximilien sont quelquefois de la partie. Enfin tout va comme il plait au Seigneur sans faire beaucoup de projets et d'arrangement, et tout le monde est content excepté quelques sots huppés, qui font les importants, et ne se trouvent pas assez distingués dans cette occasion. Les Ministres étrangers du second ordre ne sont pas des mieux traités -il n'est nulle part question d'eux, il n'y a que les Ambassadeurs auquels on fait un peu finesse. Ils ont soupé au dernier bal de Schoenbrunn, à la table de l'Empereur, où se trouvaient les principautés de Russie, de Wurtemberg, et celles de l'empire-c'est-à-dire, des premières maisons, telles que Saxe, Mecklenbourg, etc. Cette fête était belle-l'illumination, la quantité et la qualité des plats, des vins, et des rafraîchissements, tout était dans le meilleur ordre possible. Il y avait plusieurs quadrilles composés de différentes sociétés de la ville, habillées en matelots, en guerriers, en Hongrois, en Cossaques. Les guerriers l'emportaient sur les autres par la beauté et les agrémens des femmes qui se trouvaient dans cette société; Myladi Derby en était. de n'admettre à ce bal que des personnes d'un dehors agréable n'a pas été tout à fait remplie. Au reste, il y manquait aussi cette tournure gaie sans laquelle ces fêtes n'amusent pas jusqu'au bout."

L'intention de l'Empereur

Of the Emperor Joseph, M. Clément writes:-" Son gouvernement est digne de la plus grande attention. L'Empereur donne les plus belles ordonnances pour

l'économie de ses finances, pour l'administration intérieure, et pour la propagation des lumières parmi sa nation. Il n'y a rien de plus franc, et de plus populaire, que sa manière de vivre et ses conversations. Toute contrainte et toute étiquette est bannie de sa cour. Il n'y parait en public que les Dimanches matin en sortant de la messe. Il n'y à plus de réceptions à la Cour où les dames assistent. Il vient de choisir, parmi les 1325 chambellans de sa cour, 36 qui resteront attachés à sa personne, et jouiront de quelques prérogatives que les autres n'auront pas-c'est une distinction qu'il a voulu marquer à ceux qu'il a nommés.”

In these letters of M. Clément there are many passages which show the estimation in which Mr. Elliot's society was held by those who had opportunities of living in it: "Où retrouverai-je le charme de nos entretiens ?-La société délicieuse de la chère famille anglaise à Berlin ne se retrouve nulle part;" and such expressions are not peculiar to M. Clément, for among masses of letters from English travellers, Russian princes, German and French diplomatists, soldiers and savans, there are few in which no allusions are made to my grandfather's remarkable superiority of mind, to his powers of conversation, and his charm of manner; while Mrs. Elliot's beauty, and Mr. Liston's good sense, are not forgotton. Wit and gaiety, and kindness and ease, combined to make society delightful under the roof of the English legation at Berlin.

CHAPTER THE EIGHTH.

1780 to 1782.

LONDON AND BERLIN.

THE two years which had been spent by my grandfather in the tranquillity of a happy home had not been uneventful ones to his family in England. The first letter written to Hugh by Sir Gilbert, a few days after the former had set out for Berlin, told him of Rodney's victory off Cape St. Vincent (16th January 1780), and of the distinction gained by Captain Elliot1 in the action; and the same letter describes the effect produced on the writer by Mr. Burke's great speech on the alteration of the Crown Revenues-"a speech worthy of a true patriot." The naval action has been recorded in all subsequent histories of the time, and it is hardly needful to repeat here the rumours, the fears, and the hopes, which agitated the public mind in rapid succession before the event had been fully ascertained, or to dwell on the triumph with which the first five prizes were hailed as, under the charge of the America, they hove in sight off the Lizard. Burke's great speech on the alteration of the Crown's Revenue and influence was a triumph of another kind, no less well-known to all students of

1 John Elliot, son of the Lord Justice-Clerk.

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