Chansons Précédées d'un notice sur l'auteur et d'un essai sur ses poésis par P.F. Tissot, Bind 2–3

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Side 229 - Chacun disait: Quel beau temps! Le ciel toujours le protège. Son sourire était bien doux; D'un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand'mère! Quel beau jour pour vous ! • Mais, quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd'hui, J'entends frapper à la porte; J'ouvre. Bon Dieu! c'était lui, Suivi d'une faible escorte. Il s'assoit où me voilà, S'écriant...
Side 105 - De quel éclat brillaient dans la bataille « Ces habits bleus par la Victoire usés ! « La liberté mêlait à la mitraille « Des fers rompus et des sceptres brisés. « Les nations, reines par nos conquêtes, « Ceignaient de fleurs le front de nos soldats. « Heureux celui qui mourut dans ces fêtes ! « Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! Tant de vertu trop tôt fut obscurcie.
Side 94 - Un conquérant, dans sa fortune altière, Se fit un jeu des sceptres et des lois, Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Side 67 - On vous dira : Savait-il être aimable ? Et sans rougir vous direz : Je l'aimais. D'un trait méchant se montra-t-il capable? Avec orgueil vous répondrez : Jamais. Ah! dites bien qu'amoureux et sensible, D'un luth joyeux il attendrit les sons ; Et bonne vieille, au coin d'un feu paisible, De votre ami répétez les chansons.
Side 229 - L'an d'après, moi pauvre femme, A Paris étant un jour, Je le vis avec sa cour : II se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège. Chacun disait : quel beau temps ! Le ciel toujours le protège.
Side 159 - De francs amis et l'amour des chansons. Bravant le monde et les sots et les sages, Sans avenir, riche de mon printemps, Leste et joyeux je montais six étages. Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans ! C'est ur grenier, point ne veux qu'on l'ignore.
Side 165 - Chez vos voisins vous portez l'incendie : L'aquilon souffle , et vos toits sont brûlés , Et quand la terre est enfin refroidie , Le soc languit sous des bras mutilés. Près de la borne où chaque État commence, Aucun épi n'est pur de sang humain. Peuples , formez une sainte alliance , Et donnez-vous la main.
Side 230 - J'ai faim, dit-il ; et bien vite Je sers piquette et pain bis ; Puis il sèche ses habits, Même à dormir le feu l'invite. Au réveil, voyant mes pleurs, II me dit : " Bonne espérance ! Je cours de tous ses malheurs, Sous Paris, venger la France.
Side 105 - Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! Qui nous rendra , dit cet homme héroïque , Aux bords du Rhin , à Jemmape , à Fleurus , Ces paysans, fils de la République, Sur la frontière à sa voix accourus? Pieds nus, sans pain, sourds aux lâches alarmes, Tous à la gloire allaient du même pas.
Side 60 - Eh quoi ! ma fille Ne m'a donné qu'un faiseur de chansons ! Mieux jour et nuit vaudrait tenir l'aiguille Que, faible écho, mourir en de vains sons.

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