La patrie: aperçu philosophique et historiqueLibrairie Bloud et Barral, 1900 - 79 sider |
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... siècle écoulé depuis leur déclasse- ment , des souvenirs personnels , et un cachet qui n'appartient qu'à elles . Jamais un Français , éloigné de son lieu de naissance , ne s'avisera de se réclamer de son département : « Je suis de Lot ...
... siècle écoulé depuis leur déclasse- ment , des souvenirs personnels , et un cachet qui n'appartient qu'à elles . Jamais un Français , éloigné de son lieu de naissance , ne s'avisera de se réclamer de son département : « Je suis de Lot ...
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... siècle , deux siècles sont peu de chose dans la vie des nations . Quoi qu'il arrive , le principe subsiste . Il y a un droit des nations , jus gentium ou droit des gens ; il y a une justice , unẹ loyauté internationale , bref des lois ...
... siècle , deux siècles sont peu de chose dans la vie des nations . Quoi qu'il arrive , le principe subsiste . Il y a un droit des nations , jus gentium ou droit des gens ; il y a une justice , unẹ loyauté internationale , bref des lois ...
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... siècle s'étant écoulé déjà depuis la conquête , Sabinus pouvait , à la rigueur , être considéré comme un révolté . A partir de cette époque , la Gaule , romanisée peu à peu , cessa d'être une patrie . Elle ne le fut pas davan- tage sous ...
... siècle s'étant écoulé déjà depuis la conquête , Sabinus pouvait , à la rigueur , être considéré comme un révolté . A partir de cette époque , la Gaule , romanisée peu à peu , cessa d'être une patrie . Elle ne le fut pas davan- tage sous ...
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... siècle , époque des grandes luttes confessionnelles , on voit Coligny et les Huguenots livrer sans vergogne le Havre aux Anglais et appeler à chaque instant les reîtres allemands à leur aide ; tandis que , d'autre part , la catholique ...
... siècle , époque des grandes luttes confessionnelles , on voit Coligny et les Huguenots livrer sans vergogne le Havre aux Anglais et appeler à chaque instant les reîtres allemands à leur aide ; tandis que , d'autre part , la catholique ...
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... siècle qui va finir a amené aux Etats - Unis trois ou quatre millions d'Irlandais , autant d'Anglais , autant d'Allemands et d'Espagnols ; un demi - million de Scan- dinaves , autant de Français et autant de Juifs . Eh bien , laissez ...
... siècle qui va finir a amené aux Etats - Unis trois ou quatre millions d'Irlandais , autant d'Anglais , autant d'Allemands et d'Espagnols ; un demi - million de Scan- dinaves , autant de Français et autant de Juifs . Eh bien , laissez ...
Almindelige termer og sætninger
a-t-elle aïeux Allemands Alsace amour Anglais armée assiégeants Athènes bataille beaux bravement Burgondes çais catholiques chefs chose chrétien citoyen citoyen du monde civilisation cœur colonel core corps national courage culte d'autres danger Décius devoir dévouement Dieu dire Dorienne drapeau Dreyfus égoïste enfants ennemis erreur Etats-Unis famille femme fille force foule fran François de Guise Gaule Gaulois général gloire gouvernement guerre héroïques héros hommes humaine internationale Israël Israélites Jeanne d'Arc jeunes Juifs Jules César l'armée l'ennemi L'esprit militaire L'exilé partout l'homme l'idée de patrie l'unité laissé liens du cœur m'en fichisme main ment mère monde mourir nation OLIVART parlez-vous partout est seul passer patriotisme pays pères péril national peuple Pologne Prusse qu'un race régiment religieux religion République respect reste rien Romains Roumanie Russie sacrifice sentiments serait service siècle sion soldat Soudan souf Sparte Suzanne Didier symbole territoire tion Tour-du-Pin toyen vainqueur vallon Vercingétorix voix Vouillé vrai
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Side 9 - Combien j'ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissance ! Ma sœur, qu'ils étaient beaux les jours De France ! O mon pays, sois mes amours Toujours ! Te souvient-il que notre mère, Au foyer de notre chaumière, Nous pressait sur son cœur joyeux, Ma chère ; Et nous baisions ses blancs cheveux Tous deux. Ma sœur, te souvient-il encore Du château que baignait la Dore...
Side 8 - Un guerrier, courbé sous ses fers, Disait: je vous revois encore, Oiseaux ennemis des hivers. Hirondelles, que l'espérance Suit jusqu'en ces brûlants climats, Sans doute vous quittez la France: De mon pays ne me parlez-vous pas?
Side 10 - L'exilé partout est seul. Où vont ces nuages que chasse la tempête? Elle me chasse comme eux, et qu'importe où? L'exilé partout est seul. Ces arbres sont beaux, ces fleurs sont belles; mais ce ne sont point les fleurs ni les arbres de mon pays ; ils ne me disent rien. L'exilé partout est seul.
Side 9 - Où l'airain sonnait le retour Du jour? Te souvient-il du lac tranquille Qu'effleurait l'hirondelle agile, Du vent qui courbait le roseau Mobile Et du soleil couchant sur l'eau, Si beau?
Side 8 - L'une de vous peut-être est née Au toit où j'ai reçu le jour ; Là, d'une mère infortunée Vous avez dû plaindre l'amour. Mourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute, et puis elle pleure : De son amour ne me parlez-vous pas ? Ma sœur est-elle mariée ? Avez-vous vu de nos garçons La foule, aux noces conviée, La célébrer dans leurs chansons ? Et ces compagnons du jeune âge Qui m'ont suivi dans les combats, Ont-ils revu tous le village ? De tant d'amis...
Side 8 - Je vous revois encore , Oiseaux ennemis des hivers. Hirondelles, que l'espérance Suit jusqu'en ces brûlants climats, Sans doute vous quittez la France : De mon pays ne me parlez-vous pas? Depuis trois ans je vous conjure De m'apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d'un doux avenir. Au détour d'une eau qui chemine A flots purs, sous de frais lilas, Vous avez vu notre chaumine : De ce vallon ne me parlez- vous pas?
Side 10 - ... comme si tous ces objets leur eussent été nouveaux. Les clochers des villages où ils étaient nés, qu'ils reconnaissaient au loin dans les campagnes, et qu'ils nommaient les uns après les autres, les remplissaient d'allégresse : mais quand le vaisseau entra dans le port, et qu'ils virent, sur les quais, leurs amis.
Side 8 - La foule , aux noces conviée , La célébrer dans leurs chansons? Et ces compagnons du jeune âge, Qui m'ont suivi dans les combats, Ont-ils revu tous le village? De tant d'amis ne me parlez-vous pas? Sur leurs corps l'étranger peut-être Du vallon reprend le chemin ; Sous mon chaume il commande en maître ; De ma sœur il trouble l'hymen.
Side 20 - Ces bornes ou ces eaux qu'abhorré l'œil de Dieu ? De frontières au ciel voyons-nous quelques traces ? Sa voûte at-elle un mur, une borne, un milieu ? Nations, mot pompeux pour dire barbarie, L'amour s'arrête-t-il où s'arrêtent vos pas ? Déchirez ces drapeaux ; une autre voix vous crie : « L'égoïsme et la haine ont seuls une patrie ; La fraternité n'en a pas...