Le poëme de Lucrèce: morale, religion, scienceHachette, 1873 - 398 sider |
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æther âme animaux antique Aristote atomes atque beau bonheur Bossuet célèbre chant chose Cicéron ciel cœur corpore corps crainte crèce croyances d'Épicure Démocrite Deor dieu dieux dire disciples divine doctrine écoles Empédocle Épictète Épicure épicurienne esprits éternel future génie Grèce hæc hommes humaine idées imagination joie l'âme l'amour l'antiquité l'épicurien l'esprit l'homme l'incrédulité l'univers laisse langage latine ligne ligne 10 livre Lucrèce lui-même maître Memmius ment misères monde morale mort n'était nature neque non-seulement omnes omnia Ovide pacata paganisme païenne paraît passions peinture pensée peur philosophie physique plaisir Platon Plutarque poëme poésie poëte poétique posse principes qu'Épicure qu'un quæ quam quelquefois quid quod raison rebus réfuter religieux religion repos rerum rerum natura reste rien Romains Rome sæpe sage sagesse science semper Sénèque sentiment seul sorte souvent stoïciens stoïcisme sunt superstition Sylla système tamen tempore terre terreur tion tranquille Vénus vérité Virgile vitæ volupté yeux
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Side 41 - ... floriferis ut apes in saltibus omnia libant, omnia nos itidem depascimur aurea dicta, aurea, perpetua semper dignissima vita.
Side 166 - Assis à mes côtés, m'appelleraient heureux, Et quand ces grands amants de l'antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux, Je leur dirais à tous : " Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le monde s'est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! " Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter.
Side 99 - Je subtiliserais un morceau de matière, Que l'on ne pourrait plus concevoir sans effort, Quintessence d'atome, extrait de la lumière, Je ne sais quoi plus vif et plus mobile encor Que le...
Side 138 - Rions, chantons, dit cette troupe impie : De fleurs en fleurs, de plaisirs en plaisirs, Promenons nos désirs. Sur l'avenir insensé qui se fie. De nos ans passagers le nombre est incertain : Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie; Qui sait si nous serons demain?
Side 186 - Suave, mari magno turbantibus aequora ventis, E terra magnum alterius spectare laborem : Non quia vexari quemquam est jucunda voluptas, Sed, quibus ipse malis careas, quia cernere suave est.
Side 199 - Eximia veste et victu convivia, ludi, pocula crebra, unguenta coronae serta parantur, nequiquam, quoniam medio de fonte leporum surgit amari aliquid quod in ipsis floribus angat...
Side 288 - Namque canebat, uti magnum per inane coacta semina terrarumque animaeque marisque fuissent, et liquidi simul ignis ; ut his exordia primis omnia et ipse tener mundi concreverit orbis...
Side 291 - ... cum prorepserunt primis animalia terris, mutum et turpe pecus, glandem atque cubilia propter unguibus et pugnis, dein fustibus atque ita porro pugnabant armis, quae post fabricaverat usus, donec verba, quibus voces sensusque notarent, nominaque invenere; dehinc absistere bello, oppida coeperunt munire et ponere leges, ne quis fur esset neu latro neu quis adulter.
Side 316 - Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est; qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature; et que, de ce petit cachot où il se trouve logé, j'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même son juste prix.
Side 213 - Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.