and yet Or if they were on his cold eye but without publishing his reasons, that stop should be put to the preparations for a tournament, which, under the auspices of the Marquis, and at the expense of the city of Padua, was about to take place, in the square of St. Mark, in order to celebrate his advancement to the ducal chair. “ The Marquis, in addition to what he had already done, from some unaccountable burst of vengeance, commanded that as many of the married women as were well known to him to be faithless, like his Parisina, should, like her, be beheaded. Amongst others, Barberina, or, as some call her, Laodamia Romei, wife of the court judge, underwent this sentence, at the usual place of execution, that is to say, in the quarter of St. Giacomo, opposite the present fortress, beyond St. Paul's. It cannot be told how strange appeared this proceeding in a prince, who, considering his own disposition, should, as it seemed, have been in such cases most indulgent. Some, however, there were, who did not fail to commend him." * * Frizzi-History of Ferrara. With inward starts of feeling left, Azo's age was wretched still. If lopp'd with care, a strength may give, By which the rest shall bloom and live All greenly fresh and wildly free: But if the lightning, in its wrath, The waving boughs with fury scathe, The massy trunk the ruin feels, And never more a leaf reveals. SONNET OF CHILLON. ETERNAL Spirit of the chainless Mind ! Brightest in dungeons, Liberty ! thou art, For there thy habitation is the heart To fetters, and the damp vault's dayless gloom, Their country conquers with their martyrdom, And thy sad floor an altar — for 't was trod, Worn, as if thy cold pavement were a sod, (1) François de Bonnivard, fils de Louis de Bonnivard, originaire de Seyssei et Seigneur de Lunes, naquit en 1496 ; il fit ses études à Turin: en 1510 Jean Aimé Je Bonnivard, son oncle, lui résigna le Prieuré de St. Victor, qui aboutissoit aux inurs de Genève, et qui formoit un bénéfice considérable. Ce grand homme (Bonnivard mérite ce titre par la force de son âme, la droiture le son cœur, la noblesse de ses intentions, la sagesse de ses conseils, le courage de ses démarches, l'étendue de ses connaissances et la vivacité de son esprit,) ce grand homme, qui excitera l'admiration de tous ceux qu'une vertu héroïque peut encore émouvoir, inspirera encore la plus vive reconnaissance dans les cæurs des Génévois qui aiment Genève. Bonnivard en fut toujours un des plus fermes appuis : pour assurer la liberté de notre République, il ne craignit pas de perdre souvent la sienne ; il oublia son repos ; il méprisa ses richesses; il ne négligea rien pour affermir le bonheur d'une patrie qu'il honora de son choix: dès ce moment il la chérit comme le plue zélé de ses citoyens ; il la servit avec l'intrépidité d'un héros, et il écrivit son Histoire avec la naïveté d'un philosophe et la chaleur d'un patriote. Il dit dans le commencement de son Histoire de Genève, que, dès qu'il eut commencé de lire l'histoire des nations, il se sentit entraîné par son goût pour les Répud. liques, dont il épousa toujours les intérêts : c'est ce goût pour la liberté que lui fit sans doute adopter Genève pour sa patrie. Bonnivard, encore jeune, s'annonça hautement comme le défenseur de Genève contre le Duc de Savoye et l'Evêque. En 1519, Bonnivard devient le martyr de sa patrie : Le Duc de Savoye étant entré dans Genève avec cinq cent hommes, Bonnivard craint le ressentiment du Duc; il voulut se retirer à Fribourg pour en éviter les suites ; mais il fut trahi par deux hommes qui l'accompagnoient, et conduit par ordre du Prince à Grolée où il resta prisonnier pendant deux ans. Bonnivard'étoit malheureux dans ses voyages: comme ses malheurs n'avoient point ralenti son zèle pour Genève, il étoit toujours un ennemi redoutable pour ceux qui la menaçoient, et par conséquent il devoit être exposé à leurs coups. Il fut rencontré en 1530 sur le Jura par des voleurs, qui le dé. pouillèrent, et qui le mirent encore entre les mains du Duc de Savoye : ce Prince le fit enfermer dans le Château de Chillon, où il resta sans être interrogé jusques eni 1536 ; il fut alors delivré par les Bernois, qui s'emparèrent du Pays de Vaud. Bonnivard, en sortant de sa captivité, eut le plaisir de trouver Gendve libre et réVOL. III.H h |