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NOTES TO THE PRISONER OF CHILLON,

Note 1, page 379, line 13.

By Bonnivard!-may none those marks efface, etc.

François de Bonnivard, fils de Louis de Bonnivard, originaire de Seyssel, et seigneur de Lunes, naquit en 1496; il fit ses études à Turin. En 1510, Jean-Aimé de Bonnivard, son oncle, lui résigna le prieuré de Saint-Victor, qui aboutissait aux murs de Genève, et qui formait un bénéfice considérable.

Ce grand homme (Bonnivard mérite ce titre par la force de son ame, la droiture de son cœur, la noblesse de ses intentions, la sagesse de ses conseils, le courage de ses démarches, l'étendue de ses connaissance s, et la vivacité de son esprit), ce grand homme, qui excitera l'admiration de tous ceux qu'une vertu héroïque peut encore émouvoir, inspirera encore la plus vive reconnaissance dans les cours des Genevois qui aiment Genève. Bonnivard en fut toujours un des plus fermes appuis pour assurer la liberté de notre république, il ne craignit pas de perdre souvent la sienne. Il oublia son repos; il méprisa ses richesses; il ne négligea rien pour affermir le bonheur d'une patrie qu'il honora de son choix : dès ce moment, il la chérit comme le plus zélé de ses concitoyens; il la servit avec l'intrépidité d'un héros, et il écrivit son histoire avec la naïveté d'un philosophe, et la chaleur d'un patriote.

Il dit, dans le commencement de son Histoire de Genève, que « dès qu'il eut commencé de lire l'histoire des nations, il se sentit entraîné par son goût pour les républiques, dont il épousa toujours les intérêts. » C'est ce goût pour la liberté qui lui fit sans doute adopter Genève pour sa patrie.

Bonnivard, encore jeune, s'annonça hautement comme le défenseur de Genève contre le duc de Savoie et l'évêque.

En 1519, Bonnivard devint le martyr de sa patrie. Le duc de Savoie étant entré dans Genève avec cinq cents hommes, Bonnivard craignit le ressentiment du duc; il voulut se retirer à Fribourg pour en éviter les suites; mais il fut trahi par deux hommes qui l'accompagnaient, et conduit par ordre du prince à Grolée, où il resta prisonnier pendant deux ans. Bonnivard était malheureux dans ses voyages: comme ses malheurs n'avaient point ralenti son zèle pour Genève, il était toujours un ennemi redoutable pour ceux qui la menaçaient, et par conséquent il devait être exposé à leurs coups. Il fut rencontré, en 1530, sur le Jura, par des voleurs qui le dépouillèrent, et qui le mirent encore entre les mains du duc de Savoie. Ce prince le fit enfermer dans le château de Chillon, où il resta sans être interrogé jusqu'en 1536; il fut alors délivré par les Bernois, qui s'emparèrent du pays de Vaud.

Bonnivard, en sortant de sa captivité, eut le plaisir de trouver Genève libre et réformée; la république s'empressa de lui témoigner sa reconnaissance, et de le dédommager des maux qu'il avait soufferts; elle le reçut bourgeois de la ville au mois de juin 1536; elle lui donna la maison habitée autrefois par le vicaire-général, et elle lui assigna une pension de 200 écus d'or tant qu'il séjournerait à Genève. Il fut admis dans le Conseil des Deux-Cents en 1537.

Bonnivard n'a pas fini d'être utile: après avoir travaillé à rendre Genève libre, il réussit à la rendre tolérante. Bonnivard engagea le Conseil à accorder aux ecclésiastiques et aux paysans un temps suffisant pour examiner les propositions qu'on leur faisait; il réussit par sa douceur : on prêche toujours le christianisme avec succès quand on le prêche avec charité,

Bonnivard fut savant; ses manuscrits, qui sont dans la bibliothèque publique, prouvent qu'il avait bien lu les auteurs classiques latins, et qu'il avait approfondi la théologie et l'histoire. Ce grand homme aimait les sciences, et il croyait qu'elles pouvaient faire la gloire de Genève; aussi il ne négligea rien pour les fixer dans cette ville naissante. En 1551, il donna sa bibliothèque au public; elle fut le commencement de notre bibliothèque publique; et ces livres sont en partie les rares et belles éditions du quinzième siècle qu'on voit dans notre collection. Enfin, pendant la même année, ce bon patriote institua la république son héritière, à condition qu'elle emploierait ses biens à entretenir le collège dont on projettait la fondation.

Il paroit que Bonnivard mourut en 1570; mais on ne peut l'assurer, parcequ'il y a une lacune dans le Nécrologe depuis le mois de juillet 1570 jusqu'en 1571.

Note 2, page 381, line 4.

In a single night, etc.

Ludovico Sforza, and others.-The same is asserted of Marie Antoinette's, the wife of Louis XVI., though not in quite to short a period. Grief is said to have the same effect: to such, and not to fear, this change in hers was to be attributed.

Note 3, page 385, line 10.

From Chillon's snow-white battlement, etc.

The Château de Chillon is situated between Clarens and Villeneuve, which last is at one extremity of the Lake of Geneva. On its left are the entrances of the Rhone, and opposite are the heights of Meillerie and the range of Alps above Boveret and St Gingo.

Near it, on a hill behind, is a torrent; below it, washing its walls, the lake has been fathomed to the depth of 800 feet (French measure); within it are a range of dungeons, in which the early reformers, and subsequently prisoners of state, were confined. Across one of the vaults is a beam black with age, on which we were informed that the condemned were formerly executed. In the cells are seven pillars, or, rather, eight, one being half merged in the wall; in some of these are rings for the fetters and the fettered: in the pavement the steps of Bonnivard have left their traces-he was confined here several

years.

It is by this castle that Rousseau has fixed the catastrophe of his Heloise, in the rescue of one of her children by Julie from the water; the shock of which, and the illness produced by the immersion, is the cause of her death.

The chateau is large, and seen along the lake for a great distance. The walls are white.

Note 4, page 393, line 5.

And then there was a little isle, etc.

Between the entrances of the Rhone and Villeneuve, not far from Chillon, is a very small island; the only one I could perceive, in my voyage round and over the lake, within its circumference. It contains

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a few trees (I think not above three), and from its singleness and diminutive size has a peculiar effect upon the view.

When the foregoing poem was composed, I was not sufficiently aware of the history of Bonnivard, or I should have endeavoured to dignify the subject by an attempt to celebrate his courage and his virtues. Some account of his life will be found in a note appended to the «Sonnet on Chillon,» with which I have been furnished by the kindness of a citizen of that Republic which is still proud of the memory of a man worthy of the best age of ancient freedom.

MAZEPPA.

А РОЕМ.

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