L'année terribleJ. Hetzel, 1872 - 303 sider |
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affreux âme aquilons astre Athène Attila auguste Austerlitz ayant BORUSSES bruit Caïn canons César chant chaos Chimborazo ciel cieux clairon clarté cœur colère combats coup crime d'être Danton Darfour deuil devant Dieu Édens Empédocle énorme Eschyle Est-ce étoile farouche fauve femmes flamme flots fond Forbach Forêt-Noire foudre foule frémissant frisson front genre humain gloire gouffre gronde guerre haine hélas hideux homme honte immense infâme j'ai Jeanne jeter l'abîme l'âme l'aube l'aurore l'autre l'avenir l'enfant l'homme l'ombre l'univers là-haut laisse lugubre lumière mêlée meurtre misère mitraille monde morne mort Néron noir nuit obscure ombre pâle passe PAUL MEURICE penseur pensif peuple pleure prêtre progrès Prusse Qu'est-ce Qu'importe qu'un rayons Reichshoffen reître rêve rien rois Rome RUY BLAS saigne sait sang Sedan semble serait sinistre soleil sombre sort souffle Sparte sublime ténèbres terre terrible Thèbe tombe tombeau tonnerre tremble vague vainqueur vent Vésuve victoire vieux voix Voltaire
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Side 386 - Vous avez le manteau de roi sur les épaules Et dans la main le sceptre, éblouissant jadis; Moi j'ai des cheveux blancs au front, et je vous dis : C'est bien. L'homme est viril et fort qui se décide A changer sa fin triste en un fier suicide; Qui sait tout abdiquer, hormis son vieil honneur...
Side 349 - PARTICIPE passé du verbe Tropchoir, homme De toutes les vertus sans nombre dont la somme Est zéro, soldat brave, honnête, pieux, nul, Bon canon, mais ayant un peu trop de recul, Preux et chrétien, tenant cette...
Side 104 - La lutte nous attend; viens, ô mon fils étrange, Doublons-nous l'un par l'autre, et faisons un échange, Et mets, ô noir vengeur, combattant souverain, Ton bronze dans mon cœur, mon âme en ton airain.
Side 413 - Ah ! la réalité, c'est un paiement sublime. Je suis le créancier tranquille de l'abîme; Mon œil ouvert d'avance attend les grands réveils. Non, je ne doute pas du gouffre des soleils ! Moi croire vide l'ombre où je vois l'astre éclore ! Quoi, le grand azur noir, quoi, le puits de l'aurore Serait sans loyauté, promettrait sans tenir ! Non, d'où sort le matin sortira l'avenir. La nature s'engage envers la destinée ; L'aube est une parole éternelle donnée. Les ténèbres là-haut éclipsent...
Side 414 - ... tranquille de l'abîme ; Mon œil ouvert d'avance attend les grands réveils. Non, je ne doute pas du gouffre des soleils ! Moi, croire vide l'ombre où je vois l'astre éclore ! Quoi, le grand azur noir, quoi, le puits de l'aurore Serait sans loyauté, promettrait sans tenir! Non, d'où sort le matin sortira l'avenir : La nature s'engage envers la destinée ; L'aube est une parole éternelle donnée. Les ténèbres là-haut éclipsent les rayons ; C'est dans la nuit qu'errants et pensifs nous...
Side 200 - O genre humain, malgré tant d'âges révolus, Ta vieille loi de haine est toujours la plus forte; L'Évangile est toujours la grande clarté morte, Le jour fuit, la paix saigne et l'amour est proscrit, Et l'on n'a pas encor décloué Jésus-Christ '. La loi de formation du progrès, comme Victor Hugo l'appelle, il la voit donc lugubre.
Side 250 - Comme on a dit les Grecs on disait les Français ; Tu détruisais le mal, l'enfer, l'erreur, le vice, Ici le moyen âge et là le saint-office ; Superbe, tu luttais contre tout ce qui nuit; Ta clarté grandissante engloutissait la nuit; Toute la terre était à tes rayons mêlée; Tandis que tu montais dans ta voie étoilée, Les hommes t'admiraient, même dans tes revers; Parfois tu t'envolais planant; et l'univers, Vingt ans, du Tage à l'Elbe et du Nil à l'Adige...
Side 92 - Qui ne veut pas rester, Je croirai qu'en ce monde où le suaire au lange Parfois peut confiner, Vous venez pour partir, et que vous êtes l'ange Chargé de m'emmener.
Side 135 - O buveuse de sang, qui, farouche, flétrie, Hideuse, entraînes l'homme en cette ivrognerie, Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit, Où flotte une clarté plus noire que la nuit, Folle immense, de vent et de foudres armée, A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée, Si tes écroulements reconstruisent le mal, Si pour le bestial tu chasses l'animal, Si tu ne sais, dans l'ombre où ton hasard se vautre, Défaire un empereur que pour en faire un autre ? IV Non, non, non!
Side 319 - Sur une barricade, au milieu des pavés Souillés d'un sang coupable et d'un sang pur lavés, Un enfant de douze ans est pris avec des hommes. — Es-tu de ceux-là, toi? — L'enfant dit : Nous en sommes. — C'est bon dit l'officier, on va te fusiller. Attends ton tour.