Œuvres complètes de P.J. de Béranger, Bind 2Perrotin, 1834 |
Fra bogen
Resultater 1-5 af 74
Side 25
... roi Dagobert . Voyez ce vieux marquis Nous traiter en peuple conquis ; Son coursier décharné De loin chez nous l'a ramené . Vers son vieux castel Ce noble mortel Marche en brandissant Un sabre innocent . Chapeau bas ! chapeau bas ...
... roi Dagobert . Voyez ce vieux marquis Nous traiter en peuple conquis ; Son coursier décharné De loin chez nous l'a ramené . Vers son vieux castel Ce noble mortel Marche en brandissant Un sabre innocent . Chapeau bas ! chapeau bas ...
Side 26
... roi . Mais s'il ne me rend Les droits de mon rang , Avec moi , corbleu ! Il verra beau jeu . Chapeau bas ! chapeau bas ! Gloire au marquis de Carabas ! Pour me calomnier , Bien qu'on ait parlé d'un meunier , Ma famille eut pour chef Un ...
... roi . Mais s'il ne me rend Les droits de mon rang , Avec moi , corbleu ! Il verra beau jeu . Chapeau bas ! chapeau bas ! Gloire au marquis de Carabas ! Pour me calomnier , Bien qu'on ait parlé d'un meunier , Ma famille eut pour chef Un ...
Side 30
... rois . Je m'en fais une , et je m'applique A lui donner de bonnes lois . On n'y commerce que pour boire , On n'y juge qu'avec gaîté ; Ma table est tout son territoire ; Sa devise est la liberté . Amis , prenons tous notre verre : Le ...
... rois . Je m'en fais une , et je m'applique A lui donner de bonnes lois . On n'y commerce que pour boire , On n'y juge qu'avec gaîté ; Ma table est tout son territoire ; Sa devise est la liberté . Amis , prenons tous notre verre : Le ...
Side 53
... bonheur ; Beau jour , qui vint rendre à la France La cocarde blanche et l'honneur ! Chantons ce jour cher à nos belles , Où tant de rois par leurs succès Ont puni les Français rebelles , Et sauvé tous les CHANSONS DE BÉRANGER . 53.
... bonheur ; Beau jour , qui vint rendre à la France La cocarde blanche et l'honneur ! Chantons ce jour cher à nos belles , Où tant de rois par leurs succès Ont puni les Français rebelles , Et sauvé tous les CHANSONS DE BÉRANGER . 53.
Side 56
... roi qui sut par lui - même Conquérir son trône et Paris . Jour de paix , jour de délivrance , Qui des vaincus fit le bonheur ; Beau jour , qui vint rendre à la France La cocarde blanche et l'honneur ! MON HABIT . AIR du vaudeville de ...
... roi qui sut par lui - même Conquérir son trône et Paris . Jour de paix , jour de délivrance , Qui des vaincus fit le bonheur ; Beau jour , qui vint rendre à la France La cocarde blanche et l'honneur ! MON HABIT . AIR du vaudeville de ...
Andre udgaver - Se alle
Almindelige termer og sætninger
agent provocateur Alger amis amours arbitres Du sceau Athène Biribi Boive à plein Brav CENSEUR Chambertin chante chantre Boive Chapeau bas charmes cher cieux COLLÉ Commissaire Concordat congrès Daignez sourire diable m'emporte dieux doux Dupont enfants Enfin nous commandons faites-nous des sabots flûte et basse gaîment gaîté renaîtra Gloria tibi Grace J'ai cinquante écus j'ai vu Judas jolie Jupiter livre l'amour l'aveugle de Bagnolet Lisette livre le monde m'attend pour dîner Maroc marquis de Carabas marquise de Pretintaille monde Aux mirmidons muse Musettes Et chansons Nabuchodonosor Parlons bas pauvre peuple plein ventre priez pour moi prince de Navarre prison profundis r'lin tintin race féconde Respectez les quartiers rétablit les capucins rois s'il vous plaît Saint-Esprit sainte alliance Sainte-Alliance SAINTE-PÉLAGIE soient la Vierge soldats soufflons Suivez-moi SYLPHIDE tontaine tonton unissons v'là l'ord vaudeville Vils roturiers violon vogue ma nacelle voilà Catin zéphyr
Populære passager
Side 306 - Pauvre soldat, je reverrai la France : La main d'un fils me fermera les yeux. Dès qu'on signale une nef vagabonde, « Serait-ce lui? disent les potentats : «Vient-il encor redemander le monde? u Armons soudain deux millions de soldats.
Side 164 - Oui, voilà les rives de France; Oui, voilà le port vaste et sûr, Voisin des champs où mon enfance S'écoula sous un chaume obscur. France adorée! Douce contrée! Après vingt ans enfin je te revois; De mon village Je vois la plage, Je vois fumer la cime de nos toits.
Side 216 - En vain l'Anglais a mis dans la balance L'or que pour vaincre ont mendié les rois, Des siècles entends-tu la voix ? Honneur aux enfants de la France ! Dieu, qui punit le tyran et l'esclave , Veut te voir libre, et libre pour toujours. Que tes plaisirs ne soient plus une entrave : La Liberté doit sourire aux amours.
Side 261 - J'ai mon drapeau dans ma chaumière. Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs ? Il est caché sous l'humble paille Où je dors pauvre et mutilé, Lui qui, sûr de vaincre, a volé Vingt ans de bataille en bataille ! Chargé de lauriers et de fleurs, II brilla sur l'Europe entière. Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs ? Ce drapeau payait à la France Tout le sang qu'il nous a conté.
Side 82 - Vous vieillirez, ô ma belle maîtresse ! Vous vieillirez , et je ne serai plus. Pour moi le temps semble , dans sa vitesse , Compter deux fois les jours que j'ai perdus. Survivez-moi; mais que l'âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons ; Et bonne vieille, au coin d'un feu paisible, De votre ami répétez les chansons. Lorsque les yeux chercheront sous vos rides Les traits charmants qui m'auront inspiré, Des doux récits les jeunes gens avides Diront : Quel fut cet ami tant pleuré?
Side 204 - Des potentats, dans vos cités en flammes, Osent, du bout de leur sceptre insolent, Marquer, compter, et recompter les âmes Que leur adjuge un triomphe sanglant. Faibles troupeaux, vous passez, sans défense, D'un joug pesant sous un joug inhumain. Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez- vous la main.
Side 112 - Un conquérant, dans sa fortune altière, Se fit un jeu des sceptres et des lois, Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Side 166 - Salut à ma patrie ! Au bruit des transports d'allégresse, Enfin le navire entre au port. Dans cette barque, où l'on se presse , Hâtons-nous d'atteindre le bord. France adorée ! Douce contrée! Puissent tes fils te revoir ainsi tous ! Enfin j'arrive , Et sur la rive , Je rends au ciel , je rends grâce à genoux, Je t'embrasse , ô terre chérie ! Dieu! qu'un exilé doit souffrir. Moi, désormais, je puis mourir. Salut à ma patrie ! P.-J.
Side 203 - L'aquilon souffle, et vos toits sont brûlés ; « Et quand la terre est enfin refroidie, « Le soc languit sous des bras mutilés. « Près de la borne où chaque état commence, « Aucun épi n'est pur de sang humain. « Peuples, formez une sainte alliance,
Side 57 - Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j'aime ! Ensemble nous devenons vieux. Depuis dix ans je te brosse moi-même , Et Socrate n'eût pas fait mieux. Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux combats, Imite-moi, résiste en philosophe : Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Je me souviens, car j'ai bonne mémoire , Du premier jour où je te mis. C'était ma fête , et , pour comble de gloire , Tu fus chanté par mes amis. Ton indigence , qui m'honore , Ne m'a point banni de leurs bras.