Vous épurez l'azur des cieux: J'en crois ma Sylphide et ses charmes. Sylphes légers, soyez mes dieux. J'ai deviné son origine Lorsqu'au bal, ou dans un banquet, J'ai vu sa parure enfantine Plaire par ce qui lui manquait. Ruban perdu, boucle défaite; Elle était bien, la voilà mieux. Que de grace en elle font naître vu, sous un air de paresse, L'amour rêveur peint dans ses yeux. Vous qui protégez la tendresse, Mais son aimable enfantillage Du sein de vives étincelles Son vol m'élevait jusqu'aux cieux; Hélas! rapide météore, Trop vite elle a fui loin de nous. D'un empire mystérieux; Vers son trône un de vous m'entraîne. Sylphes légers, soyez mes dieux. LES CONSEILS DE LISE. CHAN SON ADRESSÉE A M. J. LAFFITTE, QUI M'AVAIT PROPOSÉ UN EMPLOI DANS SES BUREAUX POUR RÉPARER LA PERTE DE MA PLACE A L'UNIVERSITÉ. 1822. AIR de la Treille de sincérité. Lise à l'oreille Me conseille; Get oracle me dit tout bas: Chantez, monsieur, n'écrivez pas. (bis.) Un doux emploi pourrait vous plaire, Songez bien au poids du salaire, Même chez un vrai citoyen. (bis.) Quand l'Amour, afin de l'user, Vient remonter ce luth fragile Que Thémis a voulu briser. Lise à l'oreille Me conseille; Cet oracle me dit tout bas: Dans l'emploi qu'un ami vous offre, De vos chansons lui faire un crime, Lise à l'oreille |