Victor Hugo

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Calmann Lévy, 1884 - 388 sider
 

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Almindelige termer og sætninger

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Side 3 - J'eus dans ma blonde enfance, hélas! trop éphémère, Trois maîtres : un jardin, un vieux prêtre et ma mère. Le jardin était grand, profond, mystérieux, Fermé par de hauts murs aux regards curieux; Semé de fleurs s'ouvrant ainsi que des paupières, Et d'insectes vermeils qui couraient sur les pierres; Plein de bourdonnements et de confuses voix; Au milieu, presque un champ; dans le fond, presque un bois. Le prêtre, tout nourri de Tacite et d'Homère, CE QUI SE PASSAIT AUX FEUILLANTINES.
Side 205 - ... agnello, nimico ai lupi che li danno guerra; con altra voce ornai, con altro vello ritornerò poeta; ed in sul fonte del mio battesmo prenderò '1 cappello; però che ne la fede, che fa conte l'anime a Dio, quivi intra' io, e poi Pietro per lei sì mi girò la fronte.
Side 258 - C'était le grand cheval de gloire, Né de la mer comme Astarté, A qui l'aurore donne à boire Dans...
Side 239 - Soudain le feu cessa, la nuit sembla moins noire. Et l'on criait: Victoire! et je criai : Victoire! J'aperçus des clartés qui s'approchaient de nous. Sanglant, sur une main et sur les deux genoux Je me traînai; je dis : — Voyons où nous en sommes.
Side 278 - Car les Cimbres sont là. Leurs victoires sont telles Qu'il en sort de la honte, et Paris fait de loin Signe aux princes qu'il prend les peuples à témoin. La lutte nous attend ; viens, ô mon fils étrange, Doublons-nous l'un par l'autre, et faisons un échange, Et mets, ô noir vengeur, combattant souverain, Ton bronze dans mon cœur, mon âme en ton airain.
Side 277 - ... L'occident était blanc, l'orient était noir, Comme si quelque bras sorti des ossuaires Dressait un catafalque aux colonnes du soir, Et sur le firmament déployait deux suaires. Et la nuit se fermait ainsi qu'une prison. L'oiseau mêlait sa plainte au frisson de la plante. J'allais. Quand je levai mes yeux vers l'horizon, Le couchant n'était plus qu'une lame sanglante. Cela faisait penser à quelque grand duel D'un monstre contre un dieu, tous deux de même taille; Et l'on eût dit l'épée...
Side 288 - T'eût chargé de défendre une porte d'Argos; Cinégyre t'eût dit : Nous sommes deux égaux! Et tu serais admis au rang des purs éphèbes Par Tyrtée à Messène et par Eschyle à Thèbes. On graverait ton nom sur des disques d'airain; Et tu serais de ceux qui, sous le ciel serein, S'ils passent près du puits ombragé par le saule. Font que la jeune fille ayant sur son épaule L'urne où s'abreuveront les buffles haletants, Pensive, se retourne et regarde longtemps.
Side 220 - Alors le roi sublime Cria : — Tu n'es qu'un gouffre, et je t'insulte, abîme ! Moi je suis le sommet. Lâche mer, souviens-t'en. Et donna trois cents coups de fouet à l'Océan. Et chacun de ces coups de fouet toucha Neptune. Alors ce dieu, qu'adore et que sert la Fortune, Mouvante comme lui, créa Léonidas, Et de ces trois cents coups il fit trois cents soldats , Gardiens des monts, gardiens des lois, gardiens des villes. Et Xercès les trouva debout aux Thermopyles.
Side 265 - Du lys pur, du nid doré, N'ôtent aucune démence Du cœur de l'homme effaré. Les carnages, les victoires, Voilà notre grand amour; Et les multitudes noires Ont pour grelot le tambour. La gloire, sous ses chimères Et sous ses chars triomphants, Met toutes les pauvres mères Et tous les petits enfants. Notre bonheur est farouche; C'est de dire : Allons! mourons! Et c'est d'avoir à la bouche La salivre des clairons.
Side 211 - J'eus un rêve : le mur des siècles m'apparut. C'était de la chair vive avec du granit brut, Une immobilité faite d'inquiétude, Un édifice ayant un bruit de multitude, Des trous noirs étoiles par de farouches yeux, Des évolutions de groupes monstrueux, De vastes bas-reliefs, des fresques colossales; Parfois le mur s'ouvrait et laissait voir des salles, Des antres où siégeaient des heureux, des puissants, Des vainqueurs abrutis de...

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