Historie de la littérature française au xixe siècle

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Side 433 - flottant Se scelle Dans le bloc résistant. » II semblerait que pour lui la poésie existe en raison directe de la difficulté : « Oui, l'œuvre sort plus belle D'une forme au travail Rebelle : Vers, marbre, onyx, émail. » Le travail de l'ouvrier, de l'artiste si l'on veut, a bien des fois amoindri, rapetissé l'inspiration du poète. Dans le plus grand nombre de
Side 299 - entre lui et tous ses imitateurs et tous ses émules. Victor Hugo a quelquefois heureusement réussi dans sa tentative d'introduire dans le drame « un vers libre, franc, loyal, osant tout dire sans pruderie, tout exprimer sans recherche, passant d'une naturelle allure de la comédie à la tragédie, du sublime au grotesque.
Side 168 - sur l'indifférence pour se livrer, chacun selon l'impulsion de son esprit, à des études fortes et variées, qui toutes tendaient à un môme but, la reconstruction chrétienne de la société. Vers cette époque parurent plusieurs de ses ouvrages philosophiques : Des doctrines philosophiques sur la certitude dans leurs rapports avec les fondements de la théologie,
Side 381 - 1 ( Le soir tombait; la lutte était ardente et noire. Il avait l'offensive et presque la victoire ; II tenait Wellington acculé sur un bois. Sa lunette à la main, il observait parfois Le centre du combat, point obscur où tressaille La mêlée, effroyable et vivante broussaille, Et parfois
Side 382 - Sous les sombres canons crachant des jets de soufre, Voyait, l'un après l'autre, en cet horrible gouffre, Fondre ces régiments de granit et d'acier, Comme fond une cire au souffle d'un brasier. Ils allaient, l'arme au bras, front haut, graves, stoïques. Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques
Side 113 - avait dit, dans les Feuilles d'automne : « Après avoir chanté, j'écoute et je contemple, A l'Empereur touché dressant dans l'ombre un temple, Aimant la liberté pour ses fruits, pour ses fleurs, Le trône pour son droit, le roi pour ses malheurs; Fidèle enfin au sang qu'ont versé dans ma veine Mon père vieux
Side 417 - Ce matin, quand le jour a frappé ta paupière, Quel séraphin pensif, courbé sur ton chevet, Secouait des lilas dans sa robe légère, Et te contait tout bas les amours qu'il rêvait? Chanterons-nous l'espoir, la tristesse ou la joie ? Tremperons-nous de sang les bataillons
Side 365 - est à remarquer que le triomphe définitif reste à la harpe et que le poète proclame hautement vouloir substituer « aux couleurs usées et fausses de la mythologie païenne les couleurs neuves et vraies de la théogonie chrétienne ». En effet, les pièces qui suivent, particulièrement les poèmes sur l'ancienne Rome, révèlent un poète
Side 382 - confusément revenir son remords, Levant les mains au ciel, il dit : — « Mes soldats morts,. Moi vaincu; mon empire est brisé comme un verre. Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère? » — Alors, parmi les cris, les rumeurs, le canon, II entendit la voix qui lui répondait :
Side 417 - chanter comme un oiseau; Mais j'ai souffert un dur martyre, Et le moins que j'en pourrais dire. Si je l'essayais sur ma lyre, La briserait comme un roseau. » La Nuit d'août, composée en 1836, à un moment de verve extraordinaire et dans la plus délicieuse ivresse poétique, nous montre Alfred de Musset tout entier à des pensées sereines, l'esprit guéri, l'imagination pleine de sève.

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