Les métaphores et les comparaisons dans l'oeuvre de Victor Hugo, Bind 2

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Hachette, 1905
 

Almindelige termer og sætninger

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Side 120 - Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ; Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ; Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre Brillait à l'occident, et Ruth se demandait, Immobile, ouvrant l'œil à moitié sous ses voiles, Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été Avait, en s'en allant, négligemment jeté Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.
Side 255 - J'avais levé le store aux gothiques couleurs. Je regardais au loin les arbres et les fleurs. Le soleil se jouait sur la pelouse verte Dans les gouttes de pluie, et ma fenêtre ouverte Apportait du jardin à mon esprit heureux Un bruit d'enfants joueurs et d'oiseaux amoureux.
Side 326 - Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange, Tête sacrée! enfant aux cheveux blonds! bel ange A l'auréole d'or ! Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche. Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche, Vos ailes sont d'azur. Sans le comprendre encor vous regardez le monde. Double virginité! corps où rien n'est immonde, Ame où rien n'est impur!
Side 113 - L'hiver, quand ils sont noirs comme un linceul, l'été, Quand la nuit les brode d'étoiles.
Side 248 - ... elles ornaient bien. Des pariétaires à bouquets bizarres montraient leurs touffes à propos et avec goût. Toute la coquetterie possible à une caverne était là. La surprenante lumière édénique qui venait de dessous l'eau, à la fois pénombre marine et rayonnement paradisiaque, estompait tous les linéaments dans une sorte de diffusion visionnaire. Chaque vague était un prisme. Les contours des choses, sous ces ondoiements irisés, avaient le chromatisme des lentilles d'optique trop...
Side 29 - Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe, L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe, Belles, et toutes deux joyeuses, ô douceur! Voyez, la grande sœur et la petite sœur Sont assises au seuil du jardin, et sur elles Un bouquet d'œillets blancs aux longues tiges frêles, Dans une urne de marbre agité par le vent, Se penche, et les regarde, immobile et vivant, Et frissonne dans l'ombre, et semble, au bord du vase, Un vol de papillons arrêté dans l'extase.
Side 59 - L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme, La mêlée en hurlant grandit comme une flamme. La batterie anglaise écrasa nos carrés. La plaine où frissonnaient les drapeaux déchirés, Ne fut plus, dans les cris des mourants qu'on égorge...
Side 259 - Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe ! Qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe ! Qui sait combien de jours sa faim a combattu ! Quand le vent du malheur ébranlait leur vertu , Qui de nous n'a pas vu de ces femmes brisées S'y cramponner long-temps de leurs mains épuisées...
Side 223 - A des archipels de nuages. Oh! regardez le ciel! cent nuages mouvants, Amoncelés là-haut sous le souffle des vents, Groupent leurs formes inconnues; Sous leurs flots par moments flamboie un pâle éclair, Comme si tout à coup quelque géant de l'air Tirait son glaive dans les nues. Le soleil à travers leurs ombres brille encor...
Side 256 - Éclatait la rondeur du grand char radieux ; On distinguait le bras du dieu qui les dirige; Aquilon achevait d'atteler le quadrige; Les quatre ardents chevaux dressaient leur poitrail d'or; Faisant leurs premiers pas, ils se cabraient encor Entre la zone obscure et la zone enflammée ; De leurs crins, d'où semblait sortir une fumée De perles, de...

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