Œuvres complètes de P.-J. de Béranger, Bind 2,Del 2Perrotin, 1847 |
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Side 164
... doux ; D'un fils Dieu le rendait père , Le rendait père . Quel beau jour pour vous , grand'mère ! Quel beau jour pour vous ! Mais , quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers , Lui , bravant tous les dangers , Semblait seul ...
... doux ; D'un fils Dieu le rendait père , Le rendait père . Quel beau jour pour vous , grand'mère ! Quel beau jour pour vous ! Mais , quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers , Lui , bravant tous les dangers , Semblait seul ...
Side 194
... doux . Ne souffrons point qu'elle bourdonne , Qu'elle bourdonne autour de nous . C'est la Raison ; gare à Lisette ! Son dard la menace toujours . Dieux ! il perce la collerette : Le sang coule ! accourez , Amours ! Amours , poursuivez ...
... doux . Ne souffrons point qu'elle bourdonne , Qu'elle bourdonne autour de nous . C'est la Raison ; gare à Lisette ! Son dard la menace toujours . Dieux ! il perce la collerette : Le sang coule ! accourez , Amours ! Amours , poursuivez ...
Side 201
... doux à votre mémoire : Je tends la main au plus humble denier . De Manuel pour consacrer la gloire , Prêtez secours au pauvre chansonnier . bis . LE FEU DU PRISONNIER . LA FORCE , 1829 . AIR du raudeville de Taconnet . Combien le feu ...
... doux à votre mémoire : Je tends la main au plus humble denier . De Manuel pour consacrer la gloire , Prêtez secours au pauvre chansonnier . bis . LE FEU DU PRISONNIER . LA FORCE , 1829 . AIR du raudeville de Taconnet . Combien le feu ...
Side 208
... doux feu cause votre émoi . Craignez que quelques étincelles N'arrivent de vous jusqu'à moi . Sous les murs d'une poudrière Par le temps presque renversés , La main devant votre lumière , Passez , jeunes filles , passez . LE CARDINAL ET ...
... doux feu cause votre émoi . Craignez que quelques étincelles N'arrivent de vous jusqu'à moi . Sous les murs d'une poudrière Par le temps presque renversés , La main devant votre lumière , Passez , jeunes filles , passez . LE CARDINAL ET ...
Side 209
... doux ? Vous vous signez sous la barrette ! Lise a vieilli ; rassurez - vous . Des jésuites elle raffole 29 ; Et priant Dieu tant bien que mal , Pour leurs enfants Lise tient une école . Qu'en dites - vous , monsieur le Cardinal ? A ...
... doux ? Vous vous signez sous la barrette ! Lise a vieilli ; rassurez - vous . Des jésuites elle raffole 29 ; Et priant Dieu tant bien que mal , Pour leurs enfants Lise tient une école . Qu'en dites - vous , monsieur le Cardinal ? A ...
Almindelige termer og sætninger
50 cent acier adieu amis amours assez vieux baisez bénir Béranger Bon ange bonheur et richesse carrosse Cauchois-Lemaire CENSEUR Cessez vos chants chansonnier CHANSONS DE BÉRANGER chante et ris Charles X Chypre ciel se frayant cœur Colibri COLLÉ cordon dansez diable en falbala dois rien doux Eaux de Saint-Ronan ÉMILE DEBRAUX enfants Fiancée de Lammermoor fleurs Follets gants et cours gloire Gotton gravures sur acier hélas HISTOIRE homme Ivanhoe j'ai Jacques jeune jour Juif ou chrétien LEMUD Lève-toi livraisons malheur ménétrier de Meudon Messieurs monde est assez monde est prié monsieur Nain noir noce NOSTRADAMUS Pape est marié papier de Chine par-ci par-là passé PAUL BOITEAU pauvre chansonnier Perrotin peuple est partout Peveril du Pic PIERRE LEROUX pleurs poëte Redgauntlet reprends ta couronne reviens rois saint SANDOZ soldat bleu SOUVENIRS DU PEUPLE tombeau Trala tralala trouver là-bas Vierge Vieux vagabond Voici venir l'huissier voix volumes in-8 WILHEM
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Side 164 - Quel beau jour pour vous ! Mais quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd'hui, J'entends frapper à la porte ; J'ouvre, bon Dieu! c'était lui, Suivi d'une faible escorte. Il s'asseoit où me voilà, S'écriant : oh ! quelle guerre ! Oh ! quelle guerre ! — Il s'est assis là, grand'mère ! Il s'est assis là ! J'ai faim, dit-il, et bien vite Je sers piquette et pain bis.
Side 164 - Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège. Chacun disait : quel beau temps ! Le ciel toujours le protège. Son sourire était bien doux : D'un fils Dieu le rendait père, Le rendait père.
Side 164 - Il s'est assis là ! J'ai faim, dit-il, et bien vite Je sers piquette et pain bis. Puis il sèche ses habits ; Même à dormir le feu l'invite, Au réveil, voyant mes pleurs, II me dit : Bonne espérance ! Je cours de tous ses malheurs Sous Paris venger la France.
Side 164 - Mes enfants, dans ce village, Suivi de rois, il passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais d'entrer en ménage. A pied grimpant le coteau Où pour voir je m'étais mise, Il avait petit chapeau Avec redingote grise. Près de lui je me troublai ; Il me dit : Bonjour, ma chère, Bonjour, ma chère.
Side 164 - J'ai depuis gardé son verre, Gardé son verre. — Vous l'avez encor, grand'mère Vous l'avez encor ! ' Le voici. Mais à sa perte Le héros fut entraîné. Lui, qu'un pape a couronné, Est mort dans une île déserte. Longtemps aucun ne l'a cru ; On disait : II va paraître. Par mer il est accouru ; L'étranger va voir son maître. Quand d'erreur on nous tira, Ma douleur fut bien amère, Fut bien amère. — Dieu vous bénira, grand'mère, Dieu vous bénira...
Side 274 - Chateaubriand, pourquoi fuir ta patrie, Fuir son amour, notre encens et nos soins? N'entends-tu pas la France qui s'écrie : Mon beau ciel pleure une étoile de moins?
Side 214 - Plus d'un pauvre vient implorer Le denier que je puis répandre, Qui n'a pas le temps de serrer La main qu'en passant j'aime à tendre.
Side 214 - Sans vieillir, accablé de jours, La fin du monde est mon seul rêve ; Chaque soir j'espère toujours, Mais toujours le soleil se lève. Toujours, toujours Tourne la terre où moi je cours, Toujours, toujours, toujours, toujours. Depuis dix-huit siècles, hélas ! Sur la cendre Grecque et Romaine, Sur les débris de mille états, L'affreux tourbillon me promène.
Side 243 - Viens, suis-nous, cède à tes nobles penchants. « Notre or, nos soins, l'étude, le théâtre, « T'auront bientôt fait oublier les champs. » Je suis venu ; mais voyez mon visage : Sous tant de feux mon printemps s'est fané. Ah! rendez-moi, rendez-moi mon village, Et la montagne où je suis né. La fièvre court, triste et froide, en mes veines; A vos désirs cependant j'obéis.
Side 164 - D'où nous venons? l'on n'en sait rien. Où nous irons, le sait-on bien? Sans pays, sans prince et sans lois, Notre vie Doit faire envie; Sans pays, sans prince et sans lois, L'homme est heureux un jour sur trois.