Victor Hugo, son oeuvre poétique

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Lecène, Oudin, 1894 - 238 sider
 

Almindelige termer og sætninger

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Side 124 - Regarde. Plus de feux, plus de bruit. Tout se tait. La lune tout à l'heure à l'horizon montait Tandis que tu parlais, sa lumière qui tremble Et ta voix...
Side 74 - Ainsi* quand Mazeppa, qui rugit et qui pleure, A vu ses bras, ses pieds, ses flancs qu'un sabre effleure, Tous ses membres liés Sur un fougueux cheval, nourri d'herbes marines, Qui fume, et fait jaillir le feu de ses narines Et le feu de ses pieds...
Side 61 - Il a donc pensé que si l'on plaçait le mouvement de l'Ode dans les idées plutôt que dans les mots...
Side 25 - Louis, quand vous irez, dans un de vos voyages, Voir Bordeaux, Pau, Bayonne et ses charmants rivages, Toulouse la romaine, où dans des jours meilleurs J'ai cueilli tout enfant la poésie en fleurs, Passez par Blois. — Et là, bien volontiers sans doute, Laissez dans le logis vos compagnons de route, Et tandis qu'ils joueront, riront ou dormiront, Vous, avec vos...
Side 83 - Alors, oh ! je maudis dans leur cour, dans leur antre, Ces rois dont les chevaux ont du sang jusqu'au ventre ! Je sens que le poète est leur juge ! je sens Que la muse indignée, avec ses poings puissants, Peut, comme au pilori, les lier sur leur trône...
Side 72 - C'est l'essaim des Djinns qui passe, Et tourbillonne en sifflant, Les ifs, que leur vol fracasse, Craquent comme un pin brûlant. Leur troupeau lourd et rapide, Volant dans l'espace vide, Semble un nuage livide Qui porte un éclair au flanc.
Side 75 - Un cri part, et soudain voilà que par la plaine Et l'homme et le cheval, emportés, hors d'haleine, Sur les sables mouvants, Seuls, emplissant de bruit un tourbillon de poudre Pareil au noir nuage où serpente la foudre, Volent avec les vents ! Ils vont. Dans les vallons comme un orage ils passent, Comme ces ouragans qui dans les monts s'entassent, Comme un globe de feu...
Side 105 - Toutes les passions s'éloignent avec l'âge, L'une emportant son masque et l'autre son couteau, Comme un essaim chantant d'histrions en voyage Dont le groupe décroît derrière le coteau.
Side 159 - C'est le moment crépusculaire. J'admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s'éclaire La dernière heure du travail. Dans les terres, de nuit baignées, Je contemple, ému, les haillons D'un vieillard qui jette à poignées La moisson future aux sillons.
Side 72 - Ils sont tout près! — Tenons fermée Cette salle où nous les narguons. Quel bruit dehors! Hideuse armée De vampires et de dragons! La poutre du toit descellée Ploie ainsi qu'une herbe mouillée, Et la vieille porte rouillée Tremble à déraciner ses gonds! Cris de l'enfer! voix qui hurle et qui pleure! L'horrible essaim, poussé par l'aquilon, Sans doute, ô ciel ! s'abat sur ma demeure.

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