Essais de Michel de Montaignechez Firmin Didot frères, 1854 - 648 sider |
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aprez aulcune aultre aureilles avecques avoient avoit aysé ayseement beaulté besoing bransle c'estoit celuy Cesar cettuy cy ceulx chascun cognoissance creance d'aultruy d'estre debvoir dequoy dict Dieu dieux DIODORE DE SICILE DIOGÈNE LAERCE disoit doibt doubte droict Énéide Epist estant esté estoient estoit estre eulx eust faict fantasie fault feit femmes feust feut fortune gents hault HÉRODOTE homme i'ay i'en iamais ie ne sçay iecte ieune iour iugement iusques iuste iustice l'adventure l'ame l'aultre l'ay loing loix LUCRÈCE maistre matiere medecine ment mesme mieulx Montaigne mort oultre OVIDE parmy peult philosophie plaisir Platon plustost PLUTARQUE poinct pourquoy premiere present prins publicque quæ quoy raison reigle reng sainct sçavoir SÉNÈQUE seroit seulement soing soubs subiect SUÉTONE suyvant tantost tion TITE-LIVE tousiours toutesfois traicts tres VALÈRE MAXIME veoid veoir veoy veoyons verité vertu veult veulx vifve VIRG voylà voysins vray yeulx
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Side 45 - , aussi souvent que par maladie, des femmes s'arrachent le poil, rongent leurs ongles, mangent des charbons et de la terre ; et, plus par coustume que par nature, les masles se meslent aux masles. Les loix de la conscience, que nous disons naistre de nature, naissent de la coustume...
Side 419 - Regardez un peu comment s'en porte nostre expérience : il n'est personne, s'il s'escoute, qui ne descouvre en soy une forme sienne, une forme maistresse, qui luicte contre l'institution, et contre la tempeste des passions qui luy sont contraires.
Side 80 - ... les bornes et limites de la volonté de Dieu et de la puissance de nostre mère nature...
Side 76 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Side 210 - II me semble que la vertu est chose aultre, et plus noble, que les inclinations à la bonté qui naissent en nous. Les âmes réglées d'elles mesmes et bien nées...
Side 41 - ... pratique des ministres de la religion se tire de nostre mort et de nos vices. Nul médecin ne prend plaisir à la santé de ses amis mesmes, dit l'ancien Comique Grec; ny soldat à la paix de sa ville; ainsi du reste.
Side 109 - Dès ma première enfance, la poésie a eu cela, de me transpercer et transporter. Mais ce ressentiment « bien vif qui est naturellement en moy, a esté diversement manié par diversité de formes, non tant plus...
Side 33 - Le long temps vivre, et le peu de temps vivre, est rendu tout un par la mort : car le long et le court n'est point aux choses qui ne sont plus.
Side 500 - ... souvent à corriger et y mettre un nouveau sens, pour avoir perdu le premier, qui valloit mieux.
Side 33 - Lectos, argentum : tollas licet. In manicis et Compedibus saevo te sub custode tenebo. Ipse deus, simul atque volam, me solvet.