Œuvres complètes, Bind 2

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Perrotin, éditeur, 1834

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Almindelige termer og sætninger

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Side 200 - J'ai vu la Paix descendre sur la terre, Semant de l'or, des fleurs et des épis. L'air était calme , et du dieu de la guerre Elle étouffait les foudres assoupis. Ah ! disait-elle , égaux par la vaillance , Français, Anglais, Belge, Russe ou Germain, Peuples, formez une sainte alliance,
Side 80 - Vous vieillirez, ô ma belle maîtresse ! Vous vieillirez, et je ne serai plus. Pour moi le temps semble, dans sa vitesse, Compter deux fois les jours que j'ai perdus. Survivez-moi ; mais que l'âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons ; Et bonne vieille, au coin d'un feu paisible, De votre ami répétez les chansons. Lorsque les yeux chercheront sous vos rides Les...
Side 57 - M'at-on jamais vu dans une antichambre T'exposer au mépris d'un grand ? Pour des rubans, la France entière Fut en proie à de longs débats; La fleur des champs brille à ta boutonnière : Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Ne crains plus tant ces jours de courses vaines Où notre destin fut pareil ; Ces jours mêlés de plaisirs et de peines, Mêlés de pluie et de soleil. Je dois bientôt il me le semble, Mettre pour jamais habit bas. Attends un peu ; nous finirons ensemble : Mon vieil ami,...
Side 238 - C'était à qui le nourrirait . . . — Encore une étoile qui file, Qui file, file, et disparaît. — Mon enfant, quel éclair sinistre ! C'était l'astre d'un favori Qui se croyait un grand ministre Quand de nos maux il avait ri. Ceux qui servaient ce dieu fragile Ont déjà caché son portrait . . . — Encore une étoile qui file, Qui file, file, et disparaît.
Side 260 - J'ai mon drapeau dans ma chaumière. Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs ? II est caché sous l'humble paille Où je dors pauvre et mutilé, Lui, qui, sûr de vaincre, a volé Vingt ans de bataille en bataille ! Chargé de lauriers et de fleurs II brilla sur l'Europe entière. Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs ? Ce drapeau payait à la France Tout le sang qu'il nous a coûté.
Side 202 - Aucun épi n'est pur de sang humain : Peuples, formez une sainte alliance. Et donnez-vous la main. "Des potentats, dans vos cités en flammes, Osent, du bout de leur sceptre insolent Marquer, compter, et recompter les âmes Que leur adjuge un triomphe sanglant. Faibles troupeaux, vous passez, sans défense, D'un joug pesant sous un joug inhumain : Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez-vous la main.
Side 110 - Un conquérant, dans sa fortune altière, Se fit un jeu des sceptres et des lois, Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Side 56 - Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j'aime ! Ensemble nous devenons vieux. Depuis dix ans je te brosse moi-même, Et Socrate n'eût pas fait mieux. Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux combats, Imite-moi, résiste en philosophe : Mon viril ami, ne nous séparons pas.
Side 236 - Berger, tu dis que notre étoile Règle nos jours et brille aux cieux. —Oui, mon enfant; mais dans son voile La nuit la dérobe à nos yeux.
Side 214 - De tes grandeurs tu sus te faire absoudre, France, et ton nom triomphe des revers. Tu peux tomber, mais c'est comme la foudre, Qui se relève et gronde au haut des airs. Le Rhin aux bords ravis à ta puissance Porte à regret le tribut de ses eaux ; II crie au fond de ses roseaux ; " Honneur aux enfants de la France...

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