Sous les lois de la volupté. L'IVROGNE ET SA FEMME. AIR: Quand les bœufs vont deux à deux. TRINQUONS, et toc, et tin, tin, tin! Ta femme est une vertu : } bis. Tandis que dans sa mansarde Jeanne veille, et qu'il lui tarde De voir rentrer son mari, Chante son refrain chéri : Trinquons, et toc, et tin, tin, tin! Jean, tu bois depuis le matin. Ta femme est une vertu : Ce soir tu seras battu. Jeanne pour moi seul est tendre, Mais, maudissant son époux, La tendresse des matous. Trinquons, et toc, et tin, tin, Ta femme est une vertu : tin! Livrant sa femme au veuvage, Ta femme est une vertu: Sisi Pour allumer sa chandelle, Trinquons, et toc, et tin, tin, tin! Ta femme est une vertu ; En rajustant sa cornette, Ah! qu'on souffre, dit Jeannette, Il a bu plus de dix coups. Trinquons, et toc, et tin, tin, tia! Jean, tu bois depuis le matin. Ta femme est une vertu : Ce soir, tu seras battu. A demain ! se dit le couple L'époux rentre, et son dos souple Il s'écrie: amour fait rage! Demain, puisque Jeanne est sage, Répétons au cabaret : Trinquons, et toc, et tin, tin, tin! Jean, tu bois depuis le matin. Ta femme est une vertu : Ce soir, tu seras battu. PAILLASSE. (1) (DÉCEMBRE 1816.) AIR Amis, dépouillons nos pommiers, ou Mon père était pot. J'suis né paillasse, et mon papa, D'un coup d'pied qucuqu'part m'attrappa, En m'voyant prendr' ma course, M'habille avec son seul mat'las, M' disant ce fut ma r'source. (1) Allusion aux girouettes. La d'sous fais, mon fils, Pour gagner la pièc' ronde; N'saut' point-z-à-demi, Paillasse mon ami : Saute pour tout le monde! Content comme un gueux, j' m'en allais, Et m' donn' l'emploi dans son palais, J' surpasse le chien ; Plus d'un envieux en gronde : N' saut' point-z-à-demi, Paillasse mon ami : Saute pour tout le monde. J'buvais du bon, mais un hasard, Fi du dépouillé Qui m'a bien payé ! Fêtons l'autre à la ronde. N' saut' point-z-à-demi, |