LES OISEAUX. COUPLETS ADRESSÉS A M. ARNAULT, PARTANT POUR SON EXIL. AIR : (Janvier 1816.) L'HIVER redoublant ses ravages A l'exil le sort les condamne, L'écho redisait leurs chansons. Qu'ils aillent d'un bord plus tranquille Charmer les heureux habitans. Oiseaux fixés sur cette plage, Ils penseront à notre peine, Ils reviendront sur le vieux chêne Que tant de fuis il a frappé. Pour prédire au vallon fertile De beaux jours alors plus constans, Les oiseaux que l'hiver exile Reviendront avec le printemps. COMPLAINTE D'UNE DE CES DEMOISELLES, A L'OCCASION DES AFFAIRES DU TEMPS. (Février 1816.) AIR Faut d'la vertu, pas trop n'eu faut, ou La seule prom'nade qu'a du prix. FAUT qu❜lord Willain-ton (1) ait tout pris Du métier d'fille j'me dégoûte : Au bonbeur on fait semblant d'croire; (1) W........n bis. Si d'la cour je n'savais l'histoire, Nous servions d'maîtress' et d'modèles J'crois qu'à leux femm's y sont fidèles Quand n'y a pas l'moindr' profit-z-à faire Sur tant r'formés mécontens, Les juges p't-êtr' fraient not'affaire; Mais l'roi n'leux en laisse pas le temps. Faut qu'lord Villain-t-on ait tout pris, N'y a plus d'argent dans c'gueux d'Paris. Enfin, je n'trouvons plus not'compte 2. Heureusement qu'monsieur Laborie CE N'EST PLUS LISETTE. AIR: Eh! non, non, non, vous n'êtes pas Ninette. Quor! Lisette, est-ce vous ? Vous, en riche toilette! Vous, avec des bijoux ! Vous avec une aigrette ! Eh! non, non, non " Eh! non, non, non, Vos pieds, dans le satin, Où faites-vous emplette? |