On éclairerait ta bonté. De tes maux quel serait le terme, Si quelques alliés sans foi Prétendaient que tu tiens à ferme Le trône que tu dis à toi ? De jour en jour leur ligue avar Augmenterait le prix des baux. Croyez-moi, prince de Navarre, Prince, faites-nous des sabots. Enfin pourrais-tu, sans scrupule. D'ailleurs ton métier Nos amis C'est pour que l'étranger la mange Me sied et m'enchante. Travailler serait un abus; J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus, Mes amis, la terre est à moi. J'ai de quoi Vivre en roi Si l'éclat me tente. Les honneurs me sont dévolus; J'ai cinquante écus J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus de rente. Pour user des droits d'un richard, Sans retard Sur un char De forme élégante, Fuyons mes créanciers confus. J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus de rente. Adieu Surène et ses coteaux ! Le Bordeaux, Le Mursaulx, L'Aï que l'on chante, Vont donc enfin m'être connus. J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus de rente. Le clinquant ne vous convient plus: J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus de rente. Pour mes hôtes, vous que je prends, Amis francs,' Vieux parents, Sœur jeune et fringante, Soyez logés, nourris, vêtus J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus de rente. ; Amis, bons vins, loisirs, amours Pour huit jours, Des plus courts, Comblez mon attente; Le fonds suivra les revenus. J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus, J'ai cinquante écus de rente. LE CARNAVAL DE 1818. AIR: A ma Margot, du bas en haut. ON crie à la ville, à la cour: Ah! qu'il est court! Ah! qu'il est court! Des veuves, des filles, des femmes, Dis-nous qui t'a fait si petit. Carnaval (bis), ah comment nos belles T'accueilleront-elles ? On crie à la ville, à la cour : Ah! qu'il est court! ah! qu'il est court.! Chez nous quand si peu tu demeures, Sont tout ce qu'on y gagnera. Carnaval (bis), ah! comment nos belles On crie à la ville, à la cour: Ah! qu'il est court! ah! qu'il est court ! {bis.. bis... |