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On éclairerait ta bonté.
Le roi qu'au Pont-neuf on répare
Parle en vain pour les huguenots.
Croyez-moi, prince de Navarue,
Prince, faites-nous des sabots.

De tes maux quel serait le terme, Si quelques alliés sans foi Prétendaient que tu tiens à ferme Le trône que tu dis à toi ?

De jour en jour leur ligue avar Augmenterait le prix des baux. Croyez-moi, prince de Navarre, Prince, faites-nous des sabots.

Enfin pourrais-tu, sans scrupule.
Graissant la patte au Saint-Espr
Faire un concordat ridicule
Avec ton père en Jésus-Carras
Pour lui redorer sa tiare,
Tu nous surchargerais
Croyez-moi, prince de Mag
Prince, faites-nous des a

D'ailleurs ton métier

Nos amis

C'est pour que l'étranger la mange
Que nous mettons la poule au pot.
De nos souliers même on s'empare
Après avoir pris nos manteaux. SAVO LA
Croyez-moi, prince de Navarre,
Prince, faites-nous des sabots.

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Me sied et m'enchante.

Travailler serait un abus;

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus,
J'ai cinquante écus de rente.

Mes amis, la terre est à moi.

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J'ai de quoi

Vivre en roi

Si l'éclat me tente.

Les honneurs me sont dévolus;

J'ai cinquante écus

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus de rente.

Pour user des droits d'un richard, Sans retard

Sur un char

De forme élégante, Fuyons mes créanciers confus.

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus de rente.

Adieu Surène et ses coteaux !

Le Bordeaux,

Le Mursaulx,

L'Aï que l'on chante,

Vont donc enfin m'être connus.

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus de rente.

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Le clinquant ne vous convient plus:

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus de rente.

Pour mes hôtes, vous que je prends, Amis francs,'

Vieux parents,

Sœur jeune et fringante,

Soyez logés, nourris, vêtus

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus de rente.

;

Amis, bons vins, loisirs, amours

Pour huit jours,

Des plus courts,

Comblez mon attente;

Le fonds suivra les revenus.

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus,

J'ai cinquante écus de rente.

LE CARNAVAL DE 1818.

AIR: A ma Margot, du bas en haut.

ON crie à la ville, à la cour:

Ah! qu'il est court! Ah! qu'il est court!

Des veuves, des filles, des femmes,
Tu dois craindre les épigrammes.
Carnaval, dont chacun pâtit,

Dis-nous qui t'a fait si petit.

Carnaval (bis), ah comment nos belles

T'accueilleront-elles ?

On crie à la ville, à la cour :

Ah! qu'il est court! ah! qu'il est court.!

Chez nous quand si peu tu demeures,
Des prières de quarante heures
Les heures qu'on retranchera

Sont tout ce qu'on y gagnera.

Carnaval (bis), ah! comment nos belles
T'accueilleront-elles?

On crie à la ville, à la cour:

Ah! qu'il est court! ah! qu'il est court !

{bis..

bis...

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