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premières pages du second. L'auteur a publié depuis, à Turin, deux fascicules
qui terminent ce deuxième tome, et qui conduisent l'histoire des médecins
piémontais depuis 1750 jusqu'à la mort de Vassalli-Eandi (5 juillet :825),
de Gius. Audiberti, en 1826. On y peut distinguer les articles de Vitaliano
Donati, Giam-Batt. Beccaria, Somis, Ambr. Bertrandi, Fr. Gius. Gardini,
Gian. Fr. Cigna, Carlo Allioni, Malacarne, Berthollet (né à Talloire près
d'Anęcy)..... Ces notices paroissent rédigées avec beaucoup d'exactitude;
elles attireront l'attention, non-seulement des médecins, mais aussi des per-
sonnes qui s'occupent d'histoire littéraire. Les dernières pages (601-625) du
second volume en contiennent la table. L'auteur annonce un supplément.
Dei Cavedi degli Atrj, et di alcuni altri principali membri nelle case degli

antichi Romani, con un nuovo commento sopra Vitruvio, da Giuseppe Riva,

Vicentino. Vicenza, dalla stamperia Picutti, 1828, in-4., 93 pag. con

9 tavole. Cet ouvrage éclaircit quelques chapitres de Vitruve, et plusieurs

détails de l'ancienne architecture.

ANGLETERRE. Illustrations of anglo-saxon poetry; Eclaircissemens sur
la poésie anglo-saxonne (notices, traductions, &c.), par J. Conybeare. Londres,
Harding, 1828, in-8. Pr. 18 sh.; in-4.o, 2 liv. st.

Dissertation on the pageant, c.; Dissertation de Thomas Sharp sur les
mystères païens anciennement représentés à Coventry par les compagnies de
marchands. Londres, 1828, in-4.o Pr. 3 l. 3 sh.

Pag. 131.

DES SAVANS.

AVRIL 1829.

A PARIS,

DE L'IMPRIMERIE ROYALE.

1829.

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Le prix de l'abonnement au Journal des Savans est de 36 francs par an et de 40 fr. par la poste, hors de Paris. On s'abonne, à la maison de librairie LEVRAULT, à Paris, rue de la Harpe, n.o 85; et à Strasbourg, rue des Juifs, n.o 33. Il faut affranchir les lettres et l'argent.

Les livres nouvEAUX, les lettres, avis, mémoires, &c., qui peuvent concerner LA RÉDACTION de ce journal, doivent être adressés au bureau du Journal des Savans, à Paris, rue de Ménil-montant, n.o 22.

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GRAMMATICA della lingua maltese, di Michel-Antonio Vassalli; seconda edizione. Grammaire de la langue maltaise,

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par Michel-Antoine Vassalli; seconde édition. Malte, 1827, vij et 146 pages in-8.o

Motti, aforismi e proverbj maltesi, raccolti, interpretati, e di note esplicative e filologiche corredati, da M. A. Vassalli. Dictons, maximes et proverbes maltais, recueillis, traduits, et enrichis de notes explicatives et philologiques, par M. A. Vassalli. Malte, 1828, vij et 92 pages in-8.o

Dès l'année 1791, M. Vassalli avoit publié à Rome, en langue

latine, une grammaire maltaișe, sous le titre de Mylsen Phanico-Punicum,

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sive Grammatica Melitensis, et cette grammaire avoit été suivie, en 1796, d'un dictionnaire maltais-latin et italien, dont il n'est point inutile de rapporter le titre latin en entier. Le voici: Liber dictionum melitensium, hoc est, M. A. Vassalli Lexicon Melitense latino-italicum, cui post Auctarium accedunt Appendix etymologica et comparativa, et duo Indices vocum latinarum ac italicarum Melitensibus numero respondentium. J'ignore si M. Vassalli a effectivement publié le supplément (Auctarium), le mémoire étymologique et comparatif (Appendix etymologica et comparativa), et les deux tables (duo Indices) qui devoient faire la fonction de dictionnaires latin-maltais et italien-maltais, et former un second volume. Dans son dictionnaire il renvoie souvent au mémoire étymologique et comparatif. Ce qui me porte à supposer que rien de cela n'a effectivement vu le jour, c'est que, dans la préface de la nouvelle Grammaire maltaise, M. Vassalli ne fait une mention expresse que de la grammaire publiée en 1791, et du dictionnaire donné en 1796.

Le titre seul de la grammaire dont je viens de parler pourroit faire deviner à quelle nation M. Vassalli faisoit remonter l'origine de la langue maltaise. Dans l'introduction placée à la tête de cet ouvrage, il s'attachoit à démontrer que le maltais n'est autre chose que l'ancienne langue des Phéniciens et de leurs colonies, altérée toutefois par un mélange très-nombreux de mots arabes. La même opinion se trouve encore exposée dans le discours préliminaire du dictionnaire publié en 1796. Mais aucune trace de ce système ne paroît dans sa nouvelle grammaire écrite en italien, et nous voyons avec plaisir qu'il renonce à assigner à un idiome qui visiblement n'est qu'un dialecte vulgaire de la langue des Arabes d'Afrique, une origine si ancienne. Certes, on ne doit point s'étonner qu'un dialecte de la langue arabe offre beaucoup de points de contact, dans sa nomenclature, avec le syriaque, l'éthiopien littéral, le chaldéen, l'hébreu même, et par conséquent le phénicien. Mais pour peu qu'on prenne la peine de comparer les formes grammaticales du maltais avec celles de l'arabe, on sera bientôt convaincu que l'idiome de Malte est une branche immédiate de cette langue, qui s'est introduite dans les îles de Malte et du Gozzo avec la domination musulmane; et si Fon'pouvoit encore en douter, l'alphabet mème de la langue maltaise, tel que M. Vassalli s'est vu contraint à le former pour indiquer et conserver les étymologies, déposeroit en faveur de cette vérité. Non que je veuille toutefois contester qu'il se trouve dans le maltais quelques expressions étrangères à la langue arabe, dont les unes peuvent être antérieures à la domination des

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