Le siècle de Victor Hugo raconté par son oeuvre

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Société Française d'Editions d'art, 1902 - 272 sider
 

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Side 191 - Exprimer l'humanité dans une espèce d'œuvre cyclique: la peindre successivement et simultanément sous tous ses aspects, histoire, fable, philosophie, religion, science, lesquels se résument en un seul et immense mouvement d'ascension vers la lumière; faire apparaître, dans une sorte de miroir sombre et clair — que l'interruption naturelle des travaux terrestres brisera probablement avant qu'il ait la dimension rêvée par l'auteur — cette grande figure une et multiple, lugubre et rayonnante,...
Side 253 - Il est si beau l'enfant, avec son doux sourire , Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés. Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune ârne à la vie, Et sa...
Side 166 - Tous ses livres ne forment qu'un livre, livre vivant, lumineux, profond, où l'on voit aller et venir et marcher et se mouvoir, avec je ne sais quoi d'effaré et de terrible mêlé au réel, toute notre civilisation contemporaine...
Side 123 - Sire, vous reviendrez dans votre capitale, Sans tocsin, sans combat, sans lutte et sans fureur , Traîné par huit chevaux sous l'arche triomphale , En habit d'empereur '. Par cette même porte, où Dieu vous accompagne, Sire, vous reviendrez sur un sublime char, Glorieux, couronné, saint comme Charlemagne Et grand comme César!
Side 72 - Le romantisme, tant de fois mal défini, n'est, à tout prendre, et c'est là sa définition réelle, si l'on ne l'envisage que sous son côté militant, que le libéralisme en littérature.
Side 94 - Comme ils parlaient, la nue éclatante et profonde S'entr'ouvrit, et l'on vit se dresser sur le monde L'homme prédestiné, Et les peuples béants ne purent que se taire, Car ses deux bras levés présentaient "à la terre Un enfant nouveau-né.
Side 52 - Pourquoi Ceux-ci toujours devant, ceux-là toujours derrière ? Et sur l'Académie, aïeule et douairière, Cachant sous ses jupons les tropes effarés, Et sur les bataillons d'alexandrins carrés, Je fis souffler un vent révolutionnaire. Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire. Plus de mot sénateur, plus de mot roturier! Je fis une tempête au fond de l'encrier...
Side 5 - Ce siècle avait deux ans! Rome remplaçait Sparte, Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, Et du premier consul déjà, par maint endroit, "Le front de l'empereur brisait le masque étroit. Alors dans Besançon, vieille ville espagnole, . , Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole, Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix: Si débile qu'il fut...
Side 19 - Mes souvenirs germaient dans mon âme échauffée; J'allais, chantant des vers d'une voix étouffée; Et ma mère, en secret observant tous mes pas, Pleurait et souriait, disant : C'est une fée Qui lui parle, et qu'on ne voit pas!
Side 121 - Par votre ange envolée ainsi qu'une colombe? Par ce royal enfant, doux et frêle roseau ! Grâce encore une fois ! grâce au nom de la tombe ! Grâce au nom du berceau ! 12 juillet.

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