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Having finished this inquiry, which is called by the uncouth name of transcendental aesthetics, Professor Kant passes on to transcendental logic; and surely that logic must be of a transcendental description which is to demonstrate his propositions. This logic is subdivided into analytic and dialectic; and the analysis of ideas is undertaken, which are reduced under several categories, such as quantity, quality, relation, and modality. When he has familiarized by repetition a great variety of these abstract terms, the Professor at length plunges completely into the mud of unintelligibility. That we may not be accused of so mis-translating the German original, which lies before us, as purposely to favour this imputation, we will transcribe a page or two of the French version, which in this respect does no injustice to the philosopher of Königsberg.

Le premier principe du pur entendement sous la condition de l'unité synthétique, à priori, est le principe de la quantité (axiome de l'intuition).

Toutes les aperceptions sont, quant à leur intuition, des grandeurs extensives. Les grandeurs extensives sont celles où l'idée du tout devient possible par l'idée des parties, qui doit précéder. Mais toutes les aperceptions ne peuvent être perçues que par la synthèse successive des parties dans l'acte de percevoir. C'est là-dessus que se fondent les axiomes de la géométrie, qui sont généraux, et qui, par cette raison même, s'appellent axiomes; au lieu que les propositions évidentes, qui déterminent des rapports de nombre, sont bien aussi synthétiques, mais ne sont pas générales, et ne peuvent, en conséquence, point s'appeler des axiomes, mais ne doivent porter que le nom de formules numériques.

Le second principe est celui de la qualité (anticipation de l'aperception).

Dans toutes les aperceptions, le réel, qui, dans la sensation, correspond à l'objet, a une grandeur intensive, c'est-à-dire, un degré. Toute connaissance susceptible de faire déterminer ou connaître l'empirique, à priori, peut s'appeler anticipation. Ainsi, les pures déterminations des aperceptions, l'espace et le temps, sont des anticipations d'aperceptions. Mais, toute aperception exigeant aussi une matière fournie par la sensation, et devant être quelque chose qui soit reconnu à priori comme correspondant à la sensation en général, c'est là principalement ce qu'il faut appeler anticipation d'aperception. Cette anticipation consiste en ce que toute sensation doit avoir une grandeur intensive, qui n'est saisie que comme unité, et à l'égard de laquelle la pluralité ne peut être conçue que par l'approximation à la négation. La grandeur intensive, ou le degré de la sensation, peut présenter de très-grandes différences à cause de celles de son approximation à la négation; mais toute sensation doit avoir un degré quelconque. La plus petite partie de la grandeur (le simple) n'est pas apercevable: c'est pourquoi toute grandeur a de la continuité. Au reste, le degré de la sensation n'exprime qu'une chose réelle, en général, correspondante

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à l'objet ;

à l'objet; mais la nature ne peut point en être reconnue à priori, et il faut qu'elle le soit empiriquement.

Le troisième principe est celui de la rélation (principe des analogies de l'expérience).

Toutes les aperceptions sont, quant à leur présence, soumises à priori, aux règles de la détermination du rapport qui existe entr'elles dans un temps. Les aperceptions sont dans le temps. Le temps est à priori, et il a trois modes; fixité, succession, et simultanéité. C'est pourquoi il doit y avoir aussi trois règles à priori de la présence des aperceptions dans un temps. Ces trois règles sont, à leur tour, subordonnées à la condition de l'unité synthétique du multiple à priori dans le temps en général, et c'est là dessus que ce fonde leur principe supréme. Les règles elles-mêmes (analogies d'expérience) sont

1o. Toutes les aperceptions renferment le fixe comme l'objet lui-même, qui demeure semblable dans le temps, et le variable comme la détermination ou le mode de l'existence de cet objet (Principe de la fixité, Inhérence). Sans cette règle, nulle perception d'un phénomène dans un temps donné ne serait possible.

2°. Tout ce qui arrive suppose quelque chose à quoi il succède nécessairement (Principe de production, Conséquence). La série des phénomènes pourrait être purement successive, une succession qui n'exprimat qu'un enchaînement subjectif dans l'appréhension; mais on ne découvre point encore d'après cela si elle aurait aussi lieu objectivement dans la pluralité des phénomènes. Cependant, à chaque phénomène qui commence, on voit que l'état antérieur à ce commencement précède seulement, et ne peut suivre: il faut donc ici que l'enchaînement subjectif des aperceptions soit déterminé par l'enchaînement objectif des phénomènes. Le principe de la causalité rend donc possible la connaisance objective des phénomènes d'après leurs rapports dans la succession du temps.

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3°. Toutes les substances, en tant qu'elles existent ensemble, sont en communauté, ou agissent réciproquement les unes sur les autres. (Principe de communauté, Composition). Pour que les choses existent ensemble, il faut qu'elles occupent l'espace dans le même temps. On reconnaît qu'elles existent ensemble, à ce que l'ordre de la synthèse de l'appréhension du multiple est indifférent, et ne doit point nécessairement être successif. Mais la simultanéité des phénomènes ne pourrait être aperçue s'ils ne déterminaient pas réciproquement leur place dans le temps. Donc une substance doit renfermer la causalité des déterminations des autres, et les effets de la causalité de ces dernières; ou les substances doivent être en communauté les unes avec les autres.

Le quatrième principe est celui de la modalité: Toute chose connaissable en général doit être dans un rapport quelconque avec nos facultés intellectuelles (Principe des postulats de la pensée empirique en général). Les postulats sont

A. Ce qui s'accorde, d'après l'intuition, et les idées, avec les conditions formelles de l'expérience, est possible.

B. Ce qui s'accorde avec les conditions matérielles de l'expérience (par sensation) est réel.

C. Ce

C. Ce dont la liaison avec le réel est déterminé d'après les conditions générales de l'experience, existe nécessairement.

• Il est maintenant facile, à l'aide de ces quatre principes du pur entendement, d'expliquer, d'une manière satisfaisante, la possibilité des mathématiques et de la science de la nature à priori. Les mathématiques ont pour objets les différens états de l'espace et du temps, qui sont donnés comme formes de l'intuition à priori. L'entendement élabore ces différens états d'après les règles de la logique, et comme les apparitions doivent correspondre aux conditions de l'espace et du temps, qui sont toux deux les formes de leur intuition, il faut aussi que les rapports de l'espace et du temps se trouvent dans les apparitions. La possibilité des pures mathématiques repose donc sur ce que les objets n'en peuvent être conçus que sous la forme de l'espace et du temps, c'est-à-dire, comme apparitions. Mais, en même temps, il est clair d'après cela que l'emploi des mathématiques ne peut pas s'étendre au delà des apparitions dans l'espace et le temps.'

We can safely assure our readers that this is by no means the climax of obscurity to be found in this esoteric writer. If it be conceded to him that there are organic, instinctive, or innate ideas, and that such ideas constitute an à priori knowlege, or consciousness, common to the whole human race, still these ideas themselves have been derived from internal sensations so that the old axiom remains true, that there is nothing in the intellect which was not first in the sense; and, if this be established, the whole system of Kant falls to the ground, which is founded on the principle of arriving at knowlege independently of experience.

A concluding chapter traces the history of the Critical Philosophy in Germany, which had many eminent adherents. As, however, several populous universities exist in Germany, and all of them possess lecturers who are ever on the watch, or extraordinary professors who are ambitious or covetous of raising a class, it is common in that country to attach a sudden importance to philosophic novelties; and to give to Craniology, or to Kantism, or to Animal Magnetism, a fashion which enables such itinerant or unbeneficed lecturers to subsist, and often places them in permanent situations. To this local tendency we may in some degree ascribe the success of the Critical Philosophy. It also operated as a cypher of illuminism, (see our twenty-eighth volume, p. 65.) in which public discussions of the boldest nature might be carried on from the press, without alarming the prejudices of the people or exciting the precautions of the magistrate; and for this purpose many revolutionary writers favoured the acquirement of the dialect of Kant. We trust that it will not be suffered extensively to corrupt the literature of France, or of England.

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The work before us, of which we must now take leave, deserves high praise, and will form a convenient text-book for those lecturers in our public institutions who have chosen the history of philosophy for their topic. An entire translation, however, is not so much to be advised as a judicious abridgement, because much of the commentary on English writers would be superfluous here; and the admixture of the Kantian nomenclature should every where be expunged.

ART. II. Topographie de tous les Vignobles connus, &c.; i.e. A Topographical View of all the known Vine-districts, explaining their Geographical Position, the Kind and Qualities of the Products of each, the principal Wine-trading Stations, the Names and Capacities of the Casks and Measures in use, the ordinary Modes of conveying them, &c. &c. accompanied by a general Classification of Wines. By A. JULLIEN, Author of the Butler's Manual, and Inventor of the Æriferous Tubes, and other Instruments for decanting and filtrating Liquors. 8vo. pp. 590. Paris. 1816. Imported by De Boffe. Price 12s. sewed.

L

EST this high-sounding title should excite a suspicion of quackery, we must apprize our readers, in limine, that the work before us conveys a considerable portion of practical knowlege respecting the growth and commerce of wines, in correct and perspicuous language. As, moreover, in situations in which the temperature of the climate is inadequate to ripen the juice of the grape, or neglect or prejudice has prevented its culture, the inhabitants have usually had recourse to the more homely substitutes of cider, ale, palm-wine, &c., these accessories have also attracted M. JULLIEN'S notice: so that his book may thus be said to present us with a descriptive catalogue of those fermented liquors which, under all diversities of latitude, and the restraints of law or religion, continue to exhilarate our social hours. It must, perhaps, be granted that they contribute, at the same time, to deteriorate the physical and moral condition of our species: yet still the vine has so interwoven its branches with our civil institutions, and struck its roots so deeply into our systems of agriculture and commerce, that he would be deemed a most rigid reformer who, if he could, would cancel its existence. At all events, its fruit is not only innoxious but grateful to the palate, and highly nutritious; and, if it furnishes a beverage that is too often perverted to unworthy purposes, we should not forget that the same cordial has revived the frame when sinking under languor and disease; that it is a less baneful, and more elegant, article of luxury than ardent spirits; and that, with APP. REV. VOL. LXXXIII. Hh

the

the progress of civilization and refinement, its immoderate use becomes restrained by the sway of public opinion, and the influence of public manners.

The plan which M. JULLIEN proposes, and which, as far at least as France is concerned, he steadily pursues, is to define the geographical boundaries of the various tracts which he has had occasion to survey; to note the kinds and qualities of the wines for which they are distinguished; to assign to them their respective degrees of merit; to register the average annual quantity produced in each district; and to state the names and capacities of the vessels in which they are kept, the measures by which they are sold, and the depôts from which they are distributed by means of water or land-conveyance. It may, perhaps, be fairly alleged that the geographical indications are often unnecessarily minute; and, though the numerical returns of yearly crops, produced within particular boundaries, may approximate to the truth, and certainly are set down with apparent confidence, we are seldom informed of the authority on which they rest. We must also say that the writer's divisions of wines appear to us both unphilosophical and incommodious; genera being deduced from consistency and colour, although he is perfectly aware that wines which differ in colour may, nevertheless, be of the same genus in respect of consistency; and that dry, sweet, or mellow wines indifferently assume all tints.' Thus the two sources or principles of his generic distinctions are completely blended. Instances are also recorded, in the sequel, of the colour changing with age, while the virtue of the liquor remains unimpaired, or is even improved. His three principal species, again, are the fine, the ordinary, and the common epithets which are equally unsusceptible of any very definite or permanent meaning; and the author himself is too conversant with his subject not to be sensible that the intermediate shades are numerous beyond description, the varieties of the vine itself probably exceeding two thousand, while other countless circumstances more or less affect every process of fermentation. For the purposes of popular instruction, therefore, it might be advisable to reduce his aukward nomenclature to three great classes, the dry, the sweet, and the intermediate. We must add, however, in justice, that M. JULLIEN has explained the import of his different titles with so much clearness, as to obviate much ambiguity which might have otherwise ensued in the perusal of his work.

In his interesting exposition of the vineyards of France, the author might have spared his readers the formal delineations of those departments which either produce no wine, or

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