Oui, ce siècle d'airain, à Vénus infidèle, Et dans les flots de sang la mort hâte le pas; L'or, d'éperons guerriers, arme la nef flottante, Et Cumes l'arrondit sur une roue agile. Hélas! hélas ! ce siècle aime le seul Plutus. gaze Où l'on voit l'or s'ouvrir un chemin éclatant; L'esclave que l'Indus noircit sur son rivage, Illi selectos certent præbere colores, Africa puniceum, purpureumque Tyros, Nota loquor; regnum ipse tenet, quem sæpe coëgit 1 Du climat afìicain les superbes toisons, M JAM ELEGIA SEPTIMA. AD NEMESIM. AM mala finissem letho; sed credula vitam Spes fovet, et melius cras fore semper ait. Spes alit agricolas, spes sulcis credit aratis Semina, quæ magno fœnore reddat ager. Hæc laqueo volucres, hæc captat arundine pisces, Cum tenues hamos abdidit ante cibus. Spes etiam valida solatur compede vinctum; Crura sonant ferro, sed canit inter opus. Spes facilem Nemesim spondet mihi ; sed negat illa. Hei mihi, ne vincas, dura puella, Deam! Parce, per immatura tuæ precor ossa sororis ; LA ELÉGIE SEPTIÈME. A NÉMÉSIS. A mort aurait déjà terminé mon malheur, Mais le crédule espoir échauffe encor mon cœur, Elle attend les oiseaux près d'un filet trompeur; Il souffre, mais espère, et chante au bruit des fers. L'espérance m'offrait Némésis plus facile; |