LE 14 JUILIYI. LA FORCH. 13. AIR A soixante ans il ne fautas remettre. Pour un captif, souvenir plein de charmes' chands, bourgeois, artisans couraie talis) Je vois pâlir et mere et femme et fille; Le canon gronde aux rappels la camboor. (bis.) Vetoire au peuple! il a pris 11 Un beau soleil a feté ce grand towe A fété ce grand jour. 26 bis. Enfants, vieillards, riche ou pauvre, on s'embrasse. LE 14 JUILLET. LA FORCE, 1829. AIR A soixante ans il ne faut pas remettre. Pour un captif, souvenir plein de charmes! Le canon gronde aux rappels du tambour. (bis.) Victoire au peuple! il a pris la Bastille! Un beau soleil a fêté ce grand jour, 26 A fêté ce grand jour. (bis.) bi bis. Enfants, vieillards, riche ou pauvre, on s'embrasse. Les femmes vont redisant mille exploits. Le nom du roi frappe alors mon oreille; La France est libre et ma raison s'éveille. Le lendemain un vieillard docte et grave Guida mes pas sur d'immenses débris. « Mon fils, dit-il, ici d'un peuple esclave, « Le despotisme étouffait tous les cris. << Mais des captifs pour y loger la foule, << Il creusa tant au pied de chaque tour, Qu'au premier choc le vieux château s'écroule. « Un beau soleil a fêté ce grand jour, « A fêté ce grand jour. « La Liberté, rebelle antique et sainte, Mon fils, s'armant des fers de nos aïeux, « A son triomphe appelle en cette enceinte L'Égalité, qui redescend des cieux. « De ces deux sœurs la foudre gronde et brille. « C'est Mirabeau tonnant contre la Cour. (( Sa voix nous crie: Encore une Bastille! « Un beau soleil a fêté ce grand jour, « A fêté ce grand jour. « Où nous semons chaque peuple moissonne. « Déja vingt rois, au bruit de nos débats, « Portent, tremblants, la main à leur couronne, « Et leurs sujets de nous parlent tout bas. «Des droits de l'homme, ici, l'ère féconde «S'ouvre et du globe accomplira le tour. « Sur ces débris, Dieu crée un nouveau monde. « Un beau soleil a fêté ce grand jour, « A fêté ce grand jour. » De ces leçons qu'un vieillard m'a données, |