Annales de chimie et de physique

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Louis-Bernard Guyton de Morveau, Joseph Louis Gay-Lussac, François Arago, Michel Eugène Chevreul, Marcellin Berthelot, Éleuthère Élie Nicolas Mascart, Albin Haller
Masson., 1840

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Side 190 - A l'état de pureté, c'est un liquide incolore, doué d'une odeur aromatique assez agréable, insoluble dans l'eau, bouillant vers 102°, parfaitement neutre au papier de tournesol, et n'exerçant aucune action sur le nitrate d'argent. Si l'on en approche un corps en ignition, il s'enflamme , brûle avec une flamme bordée de vert, et le produit de la comhustion précipite alors abondamment le nitrate d'argent. Cette substance se comporte donc, comme on le voit, à la manière de l'éther hydrocblorique....
Side 223 - On pèsela fibrine sèche, et l'on connaît ainsi la quantité de fibrine que contient le caillot sur lequel on opère. On pèse le sérum après dessiccation complète, et l'on connaît ainsi sa composition en eau et en matériaux solides. On pèse enfin le caillot desséché : la quantité d'eau qu'il contenait, représentée par la perte éprouvée dans cette opération de dessiccation, permet de calculer la quantité...
Side 312 - Ainsi , l'altération fondamentale du sang dans la chlorose, c'est la diminution des globules , résultat déjà avance par M. Lecanu. Mais ce que l'on avait cru généralement jusqu'à ce jour, c'est qu'il y avait en même temps dans le sang diminution de la fibrine ; or nos recherches démontrent qu'il n'en est nullement ainsi : le sang des chlorotiques contient tout autant de fibrine que le sang de l'individu le mieux portant. Aussi ce sang présente en général un caillot de consistance...
Side 216 - ... excessivement dure.; sa cassure est nette, et l'on peut facilement la réduire en poudre en la triturant dans un mortier ; elle est alors d'une grande blancheur. Réduite sous forme de bougie , elle brûle avec une belle flamme blanche, comme la cire ou le spermacéti. Elle fond à 82° centig.
Side 223 - Ton connaît ainsi la quantité de fibrine que contient le caillot sur lequel on opère. On pèse le sérum après dessiccation complète, et l'on connaît ainsi sa composition en eau et en matériaux solides. On pèse enfin le caillot desséché : la quantité d'eau qu'il contenait, représentée par la perte éprouvée dans cette opération de dessiccation, permet de calculer la quantité de matériaux solides du sérum que contient le caillot desséché; en retranchant du poids du caillot sec,...
Side 9 - Nous pourrions ajouter que l'exactitude d'une analyse consiste bien plus dans la précision des instrumens et des méthodes qu'on emploie , que dans la quantité de matière sur laquelle on opère. L'analyse de l'air est plus exacte qu'aucune analyse de sels ; et cependant elle se fait sur a à 3oo fois moins de matière que celle-ci.
Side 324 - Observant tout ce qui se passait à chacun de ses mouvements , il vit que lorsqu'il approchait doucement le doigt du levier de la soupape , pendant que l'autre main recevait le jet de vapeur, il en sortait une étincelle. Cette observation étant faite , elle fut constatée vingt fois de suite et elle le fut par tous les témoins qui voulurent tirer l'étincelle eux-mêmes. Cet effet se reproduisait quelque fût le point de la chaudière qu'on touchât du doigt, si en même temps on recevait le jet...
Side 222 - Prevost et Dumas, et auquel M. Dumas nous a conseillé d'avoir recours pour ce genre de recherches. Le sang est reçu dans deux capsules d'égale capacité, et dont chacune peut contenir 180 grammes d'eau. Dans une des deux capsules on recueille les premier et quatrième quarts de la saignée ; on abandonne cette portion de sang à elle-même, pour la laisser se coaguler. Dans l'autre capsule on recueille les deuxième et troisième quarts de la saignée ; on bat immédiatement cette seconde portion...
Side 443 - RÉPONSE AUX PRINCIPALES OBJECTIONS dirigées contre les procédés suivis dans les analyses du sang et contre l'exactitude de leurs résultats. Paris, 1842, brochure in-8 2 fr.
Side 333 - Mémoire sur la constance de l'absorption calorifique exercée par le noir de fumée et par les métaux ; et sur 'l'existence d'un pouvoir diffusif qui, par ses variations, change la valeur du pouvoir absorbant chez les autres corps athermanes.

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