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qui communique au cylindre de zinc du couple voltaïque.

NO, cadre de bois monté en flanelle, qui sert de filtre pour arrêter les impuretés qui se détachent du cuivre PQ, qui sert de cathode.

R ST, conducteur qui aboutit au cuivre après avoir traversé le galvanomètre T, à fil court.

U V W X, cylindre de terre glaise, faiblement cuite. -La caisse A B C D sert de réceptacle pour le sulfate de cuivre. Il est convenable que cette caisse soit construite en bois, et que ses parois soient revêtues en verre à vitres.

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A B C D, réceptacle en bois, bien calfaté.

E F, cloison de terre glaise cuite.

Z, plaque de zinc.

C', plaque de cuivre ou d'une autre substance, recouverte d'une surface métallique ou de graphite, et servant d'original.

G, crible qui contient des cristaux de sulfate ou de nitrate de cuivre.

HIKL, fil conjonctif qui traverse le galvanomètre. -On peut également se servir de caisses à plusieurs compartiments.

Études sur l'essence de térébenthine;

PAR M. DEVILLE.

Parmi les huiles essentielles déjà étudiées, il en existe un groupe nombreux dont les espèces toutes isomériques entre elles ont la composition CH*, la condensation des éléments pouvant varier de l'une à l'autre. L'identité de composition amène entre ces corps une analogie de propriétés chimiques qui a été déjà reconnue pour beaucoup d'entre eux, de telle sorte que c'est avancer l'histoire de toute cette classe que d'étudier en particulier l'une des substances qui la composent. Parmi elles l'essence de térébenthine doit être choisie pour être examinée la première, à cause de son abondance et de la netteté de ses réactions. C'est donc sur elle que j'ai dirigé mes recherches, dans l'espoir que l'on pourra, avec des modifications faciles à trouver pour chaque substance en particulier, en appliquer les résultats à toutes celles qui font partie du groupe dont je viens de parler.

Ce qui distingue d'une manière très nette les réactions de l'essence de térébenthine, et leur donne un caractère qui n'appartient jusqu'ici qu'à elles, c'est que les corps qui en résultent sont isomériques avec la substance mère elle-même, si je peux m'exprimer ainsi, et se combinent avec les acides de la même manière qu'elle.

Il faut excepter pourtant les actions destructrices exercées par quelques corps, l'acide nitrique par exemple,

et dans lesquelles il est bien difficile de saisir la relation qui lie à l'essence de térébenthine elle-même le composé auquel ces actions ont donné lieu.

Les combinaisons parfaitement définies qui échappent encore à cette règle, sont ceux que produit l'action des corps haloïdes sur l'essence et ses dérivés de même composition. Le chlore, par exemple, les altère dans leur composition élémentaire ; mais alors les combinaisons qui en résultent ont, pour se former, obéi à la loi des substitutions, et toutes les causes qui peuvent troubler l'équilibre de leurs molécules, l'application de la chaleur, par exemple, tendent à les ramener à l'état des corps qui rentrent dans la règle précédente.

par

Je trouve dans la science deux noms appliqués à l'essence de térébenthine, camphène et térébène; pour éviter les néologismes, je conviendrai d'appeler camphène, la base du camphre artificiel solide, et térébène celle du camphre liquide. Pour plusieurs auteurs le camphène serait identique avec l'essence elle-même, et le térébène serait le résultat d'une modification moléculaire subie celle-ci. C'est avec ces idées que j'ai travaillé, et quelle que soit la relation qui existe réellement entre les réactions de l'essence de térébenthine, je vais exposer les faits tels que je les ai observés, avec les idées théoriques qui m'ont guidé dans leur recherche, sans prétendre qu'elles soient leur expression certaine, et même qu'elles soient plus favorables que toute autre hypothèse à l'intelligence facile des expériences que j'ai faites.

TÉRÉBÈNE.

Le térébène se forme comme produit accidentel, lorsque l'on fait agir certains acides sur l'essence de térében

thine. Dans la préparation du camphre artificiel, il est combiné avec de l'acide hydrochlorique, et constitue à l'état d'hydrochlorate les résidus liquides de cette préparation.

Pour le préparer en abondance et facilement, il faut faire agir l'acide sulfurique concentré sur l'essence 'de térébenthine dans un appareil distillatoire. On mélange lentement les deux corps dont le contact donne lieu à une grande élévation de température. La chaleur dégagée suffit pour faire passer dans le récipient une portion assez considérable du térébène qui se forme ainsi, et elle est assez grande pour causer l'inflammation des vapeurs huileuses, si l'on agit sur des masses un peu fortes d'essence et d'acide. Quand cette distillation spontanée cesse, on chauffe la cornue et l'on recueille les produits qui se volatilisent au-dessous de 210° ou 220o. Passé cette limite ils seraient mélangés de colophène, corps dont je parlerai bientôt. Il se dégage de très grandes quantités d'acide sulfureux pendant l'opération; je reviendrai plus tard sur cette préparation et en donnerai la théorie.

Le produit huileux que l'on recueille dans le récipient, soumis de nouveau à plusieurs traitements par l'acide sulfurique qui détruit l'essence de térébenthine non encore altérée, doit être enfin dépouillé d'acide sulfureux par le carbonate de potasse, et d'eau par le chlorure de calcium. Aucun moyen chimique ne peut avertir du moment où dans cette série d'opérations, on a fait disparaître la totalité de l'essence de térébenthine. Le seul guide, en cette circonstance, est l'observation du pouvoir rotatoire de la substance obtenue. On s'arrête quand copouvoir est nul, d'autres actions ne le modifieraient plus.

Il y aurait un autre procédé pour obtenir le térébène,

si l'on pouvait compter sur la pureté des matières que l'on emploie, et ne pas craindre l'altération que les alcalis peuvent faire éprouver à ce corps, à de hautes températures, lorsqu'il est à l'état naissant (voyez article Térébilène). On pourrait, comme l'ont fait MM. Soubeiran et Capitaine, distiller sur la chaux les résidus de la préparation du camphre artificiel solide; mais on ne connaît pas de moyen de purifier ces résidus en les débarrassant du camphre solide qu'ils tiennent en dissolution. Quant à moi, j'ai employé des distillations ménagées avec soin, des mélanges réfrigérants pour séparer les deux corps; et toujours, après ces épreuves, il m'a été possible de démontrer dans mes résultats la présence du camphre solide. J'avais même été conduit à conclure de ces expériences, que le camphre liquide pouvait, au moins en partie, se transformer en camphre solide, tandis que c'est le contraire qui a lieu, et seulement dans certaines circonstances. De plus, l'influence de la chaux doit être la même sur la base du camphre artificiel liquide et sur celle du camphre solide. Or il est certain, comme MM. Soubeiran et Capitaine l'ont démontré, que celle-ci est altérée sous cette influence, dans sa constitution moléculaire, puisque son pouvoir rotatoire, qui a une certaine valeur négative lorsqu'elle est combinée avec l'acide chlorhydrique dans le camphre, devient nul lorsqu'on l'a isolée au moyen de la chaux. En outre, nous agissons sur des substances toutes isomériques entre elles, et l'on ne peut compter sur leur identité qu'autant qu'elles proviennent des mêmes sources influencées de la même manière. Donc pour être sûr d'avoir du térébène, c'està-dire le résultat d'une altération moléculaire directe de l'essence de térébenthine, il faut le recueillir comme ré

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