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Le protoxide de manganèse étant Mn'O2, le deutoxide de manganèse Mn'O3 devrait être formé, par analogie,

× 3,667

=

2,932 manganèse,

XX 1,060 = 1,272 oxigène;

4,204

ce qui se rapproche assez de l'expérience.

De même, en admettant le peroxide et lui attribuant la formule Mn'O*, il devrait être formé de

× 3,666 = 2,444 manganèse,

2 X X 1,060 1,413 oxigène.

=

3,857

La densité calculée 3,857 s'accorde assez bien avec l'expérience. Ainsi nous voyons que la constitution de trois séries de combinaisons de nature différente s'accorde. avec la loi énoncée.

Il suit de ce qui précède,

1°. Que lorsque deux corps se combinent en proportions multiples (la condensation restant la même dans ces

combinaisons), les quantités pondérales des éléments contenus sous le même volume par les deux combinaisons (et par conséquent l'état de condensation auquel se trouve chacun de ces corps dans le composé), sont en raison directe du nombre d'atomes simples contenus dans l'atome composé;

atomes du

2o. Lorsque la condensation varie, cet effet a toujours lieu de telle façon que son accroissement ou sa diminution est en raison inverse de l'accroissement ou de la diminution du nombre d'atomes simples contenus dans les atomes composés, avec cette modification que la première loi devient applicable à cette seconde classe de composés. Ainsi, supposons qu'un composé binaire contienne m corps A,et n atomes du corps B, en tout m+n atomes simples dans l'atome composé; soit la condensation=d; supposons que la condensation varie par l'admission d'un nombre d'ato du corps A, du corps A, l'atome composé se trouvant maintenant formé de m+p atomes de A et n atomes de B; alors la condensation sera en raison inverse du nombre d'atomes simples qui se sont ajoutés à l'atome composé. Or le nombre des atomes simples dans les atomes composés des deux combinaisons étant :: (m+n) : (m +n+p), il s'ensuit qu'en désignant la condensation nouvelle par d', on aura

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Mais comme, d'après la première loi, la condensation (c'està-dire la quantité pondérale sous le même volume) de A

dans la seconde combinaison doit être la (

m + p

ième

m

partie de la condensation de ce corps dans la première combinaison, cette condensation sera, pour A,

eux,

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détant la condensation de A dans la première combinaison. D'après le nombre des exemples concordants entre il me semble qu'on ne saurait douter de l'exactitude de cette loi. Si de nouvelles expériences viennent lui donner encore un nouveau degré d'exactitude, on aura obtenu par-là un moyen de conclure le nombre d'atomes élémentaires qui existe dans un atome composé de la seule détermination des densités des deux composés.

D'après les exemples 10, 11, 13, 14, 15, 16, l'hypothèse que l'on a faite en doublant les atomes de l'hydrogène, du chlore, du brome, arsenic, se trouverait justifiée.

D'autre part nous voyons, d'après les exemples no 1, 4, 9, 11, 12, 13, 14, 15, que les composés appelés jusqu'à présent protochlorure de soufre (CIS), protochlorure de mercure (HgCl), protochlorure d'étain (SnS), etc., sont représentés par des molécules à atomes doubles, le chlorure de soufre étant (Cl2 S2), le chlorure de mercure (Hg2Cl2), le sulfure d'étain (Sn2S2). Ces composés devront sans doute être nommés ainsi et être représentés par ces formules.

Avant tout, il est maintenant à desirer que des expériences soient entreprises pour déterminer la densité des matières chimiquement pures, afin de pouvoir admettre comme données positives les nombres de l'expérience, et les mettre ensuite en regard des résultats calculés d'après ces lois.

De telles recherches jetteraient quelque lumière sur des relations de densités dont la loi que nous venons de développer ne donne pas encore la clé. Il serait notamment digne d'intérêt de pénétrer la cause qui fait qu'en passant d'un degré de combinaison à l'autre (d'une première oxidation à une suroxidation), la condensation des deux corps tantôt reste la même, tantôt varie au contraire et en raison inverse du nombre d'atomes.

Ainsi la nouvelle loi rendra compte des rapports que l'on observe dans la condensation de deux corps qui forment entre eux une série de combinaisons, mais l'obscurité enveloppera encore la cause qui détermine la condensation d'un corps et ses variations, surtout dans ses combinaisons avec des corps de nature différente.

Note de M. Poggendorff..

Il ne sera pas superflu de remarquer que la loi établie par l'auteur peut recevoir une autre expresion qui peut faire apprécier facilement le degré de concordance des calculs avec l'expérience. La loi pourrait recevoir l'énoncé suivant: Les densités des combinaisons d'un radical avec un corps électro-négatif sont-elles comme les poids atomiques de ces composés ou comme des multiples de ces poids par certaines fonctions simples?

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La dernière colonne contient les densités du degré supérieur de la combinaison, calculé d'après les poids atomiques des deux combinaisons notées dans la première colonne et d'après la densité de la combinaison du degré inférieur. Comme cette dernière densité doit être en général considérée comme entachée d'erreurs, cette circonstance détermine déjà nécessairement une différence entre le calcul et l'expérience pour la densité du degré supérieur, lors même (ce qui est peu admissible) que celle-ci serait exempte d'erreurs.

Cependant cette concordance dans la plupart des cas est telle, qu'on peut considérer la loi énoncée au moins comme une approximation. Elle ne peut pas être rigou

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