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acide contenant H + HCl contient 40,2 pour cent d'acide anhydre. C'est donc l'acide le plus concentré que l'on connaisse à l'état liquide; sa densité est de 1,2.

L'acide H12 HЄl contenant 25,2 pour cent d'acide anhydre, est d'une densité de 1,125. C'est celui dont je me servi.

Mêlé à de l'eau cet acide dégage encore de la chaleur, que j'essayai de déterminer par l'expérience sui

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0,91 est la capacité du mélange.

L'augmentation de température fut de 2o, ce qui donne pour 1 atome 50,84.

Il est bien entendu que c'est toujours S1 qui est pris pour l'unité, ce qui porte l'atome de HCl à 0,908. 42. Pour l'ammoniaque :

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43. Trois expériences faites avec les mêmes quantités de substances, mais en mêlant à la fois l'acide et l'ammoniaque à l'eau, indiquèrent une augmentation de température de 13,15, 13,05 et 13,4; ce qui donne les nombres

367,7

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Augmentation de température 7°,4... 360.

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Observations sur le Diluvium scandinave, faites pendant un voyage dans le nord de l'Europe;

PAR M. DUROCHER,

Élève ingénieur des Mines.

(EXTRAIT.)

L'action du phénomène diluvien en Norwège, Suède et Finlande a laissé deux sortes de traces: les stries et sillons, ou cannelures creusées à la surface des rochers, et le dépôt arénacé où se trouvent les blocs erratiques. Jusqu'à présent cette dernière partie du phénomène a été la plus étudiée, l'importance en est évidente quant å l'observation des stries, elle peut faire connaître suivant quelle direction s'est exercée la force du transport, quelle a été son allure, et en plusieurs cas, quel a été son degré de violence.

Dans le nord du Finmarck, au 70° degré de latitude

on voit sur le sommet de beaucoup de rochers de Grünstein et Thonschiefer, des sillons et stries dirigés du N.-N.-O. au S.-S.-E. (moyennement au N. 15° 0.); en un endroit ils sont à la hauteur de 2500 pieds au-dessus du niveau de la mer. Quand on s'avance à l'intérieur de la Laponie, vers le sud, on trouve encore, de distance en distance, des affleurements de rochers où les stries sont visiblement du N.-N.-O. au S.-S.-E. On les voit encore sur le haut du vaste plateau de la Laponie norwégienne.Là leur direction est à peu près du nord au sud. A la surface de ce plateau est un dépôt de détritus et de blocs, dont la formation paraît se rapporter à l'époque diluvienne. Dans la partie méridionale de la Laponie, on ne voit que des traces imparfaites de polissage et de creusement, qui appartiennent probablement au diluvium, sans qu'on puisse les y attacher avec certitude.

La constitution géognostique de la Finlande consiste essentiellement en deux variétés de granite, l'une à gros grains, l'autre à grains fins on peut considérer cette contrée comme un plateau granitique dont la surface inégale et bosselée offre une multitude de petits accidents. Entre ces différents monticules s'étend un dépôt arénacé dont la surface générale est horizontale et qui présente des indices de stratification; on y trouve des blocs erratiques. Sur toutes les roches de la Finlande il y a des sillons et stries tracés dans une même direction, et dont l'observation offre cette règle générale que plus les roches sont dures, ont le grain fin et résistent à l'influence destructive des agents atmosphériques plus les sillons sont nets et régulièrement tracés. Quelquefois il arrive que sur des distances de 15 à 20 lieues on ne trouve que des stries imparfaitement tracées et

souvent pas du tout, quoique cependant on reconnaisse qu'il y en a eu autrefois; leur disparution est due à plusieurs causes, telles que la décomposition des éléments de la roche à l'air, la congélation. L'auteur donne ici une description détaillée de la forme et disposition des stries et de leurs directions en Finlande; d'où il résulte qu'elles sont très distinctement visibles depuis la latitude 64°+30′ jusqu'à celle de 60° et depuis le 20 jusqu'au 30° degré de longitude. A l'exception de deux ou trois localités, leur direction se maintient dans des limites très étroites de 15 à 20o; et en général, elle est comprise entre le N. 20o et le N. 30o O. (les angles étant comptés à partir du méridien magnétique ).

L'auteur décrit ensuite les caractères que présentent le dépôt arénacé et les blocs erratiques en Russie, Pologne et Allemagne; on ne peut rapporter, dans cet extrait, que très peu de remarques. Le caractère principal de la disposition des blocs dans toutes ces contrées, c'est la réunion en groupes sur les collines; ils y forment des digues ou remparts, comme des demi-anneaux dont le côté convexe est exposé au nord; souvent aussi ils sont rassemblés sur les hauteurs par bandes dirigées généralement du N. au S. Dans la partie orientale de l'Europe, les blocs ont été portés jusqu'au 39° degré de longitude (à Kostroma) et jusqu'au 56° degré de latitude (entre Tower et Moscou). On ne trouve en Russie et en Lithuanie jusqu'au Niémen, que des blocs apportés de la Finlande et des bords du lac Onéga. Ils ont été limités par les chaînes de collines qui séparent les sources de la Düna de celles du Dnieper, et plus loin, vers l'ouest, les sources du Niémen et de la Narrew de celle du Pipet et des marais de Pinsk.

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