La satire en France au moyen âgeHachette, 1883 - 437 sider |
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... farce mo- queuse avec ses contrastes heurtés , ses voix discordantes et ses costumes aux mille couleurs . Jamais peut - être , dans au- cun temps ni dans aucun pays , la satire n'a été plus univer- selle et plus variée . Elle revêt ...
... farce mo- queuse avec ses contrastes heurtés , ses voix discordantes et ses costumes aux mille couleurs . Jamais peut - être , dans au- cun temps ni dans aucun pays , la satire n'a été plus univer- selle et plus variée . Elle revêt ...
Side 80
... farce indécente comme celle du prêtre crucifié , qui n'échappe au traitement d'Abélard qu'en payant quarante écus ; tantôt un accident ridicule , comme celui du Curé qui mangeait des mûres . Ce curé s'en allait tranquil- lement monté ...
... farce indécente comme celle du prêtre crucifié , qui n'échappe au traitement d'Abélard qu'en payant quarante écus ; tantôt un accident ridicule , comme celui du Curé qui mangeait des mûres . Ce curé s'en allait tranquil- lement monté ...
Side 82
... farce , du ro- man au théâtre , et qui égayera des générations entières de père en fils , sans que les mœurs soient moins bonnes , ni les ménages plus malheureux . De loin en loin , pourtant , le mari fait acte d'autorité . Dans le ...
... farce , du ro- man au théâtre , et qui égayera des générations entières de père en fils , sans que les mœurs soient moins bonnes , ni les ménages plus malheureux . De loin en loin , pourtant , le mari fait acte d'autorité . Dans le ...
Side 102
... farce immortelle . A pareille école , le fils doit concevoir une assez médiocre idée de la vertu des femmes . Heureusement , le père , en homme prudent , a soin de tempérer l'effet de ces deux his- toires peu rassurantes par un conte ...
... farce immortelle . A pareille école , le fils doit concevoir une assez médiocre idée de la vertu des femmes . Heureusement , le père , en homme prudent , a soin de tempérer l'effet de ces deux his- toires peu rassurantes par un conte ...
Side 150
... farce intarissable de Renart , et ajoute au tronc primitif une branche de cinquante mille vers . Peu d'écrivains ont joui d'une réputation comparable à celle de Jean de Meung , de son vivant et après sa mort . Il est véritablement l ...
... farce intarissable de Renart , et ajoute au tronc primitif une branche de cinquante mille vers . Peu d'écrivains ont joui d'une réputation comparable à celle de Jean de Meung , de son vivant et après sa mort . Il est véritablement l ...
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Side 285 - II n'est cité que je préfère à Reims : C'est l'ornement et l'honneur de la France : Car, sans compter l'ampoule 2 et les bons vins, Charmants objets y sont en abondance.
Side 290 - Qui est plaisant et advenant ; Que faire n'ay du remenant, Mais du petit maistre Robert? Je les ayme, tout d'ung tenant, Ainsi...
Side 264 - Les Engloys ont faict desraison Aux compaignons du Vau de Vire Vous n'orrez plus dire chanson A ceulx qui les soulloient bien dire. Nous priron Dieu de bon cueur fin Et la doulce Vierge Marie Qu'il doint aux Engloys mâle fin.
Side 293 - La mort le faia frémir, pallir, Le nez courber, les veines tendre, Le col enfler, la chair mollir, Jointes et nerfs croistre et estendre.
Side 313 - Loire , transportaient la justice du roi , et le peuple effrayé la laissait passer. Maillard répondit : « Le roi est maître de faire de moi comme de tant d'autres; mais j'irai plus rapidement en paradis par eau , qu'il n'y arrivera avec ses chevaux de poste. » C'était une allusion à l'établissement récent des postes. La réponse est vive ; elle est ingénieuse ; c'est un acte de courage à l'appui d'un acte d'indépendance.
Side 276 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Side 104 - L'amour tient aussi une grande place dans ce long chapitre de morale 'féminine : il y est l'objet d'une interminable litanie, qui pouvait être gracieuse, mais qui n'a guère d'autre mérite que de nous rappeler le chœur délicieux d'Antigone dans Sophocle et celui d'Hippolyte dans Euripide : « Amour ! invincible amour ! tu reposes sur les joues de la jeune fille, tu règnes sur les mers et dans la cabane du berger1. »
Side 65 - J'ai toujours abusé du plus cher de nos biens; Les pensers amusants, les vagues entretiens, Vains enfants du loisir, délices chimériques, Les romans, et le jeu, peste des républiques, Par qui sont dévoyés les esprits les plus droits, Ridicule fureur qui se moque des lois, Cent autres passions, des sages condamnées, Ont pris comme à l'envi la fleur de mes années.
Side 289 - Si ne suis, bien le considère, filz d'ange, portant dyademe d'estoylle ne d'autre sydere. mon père est mort, dieu en ayt l'âme! quant est du corps, il gyst soubz lame, j'entends que ma mère mourra, et le sçait bien la povre femme, et le filz pas ne demourra.
Side 263 - Ces godons, panches l à poys, Car ung de nous en vault quatre, Au moins en vault-il bien troys '. Ces joyeuses bravades eurent une fin tragique.