L'Enéide, Bind 2

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Giguet et Michaud, 1804
 

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Side 163 - S'est-il laissé fléchir à mes cris douloureux ? » At-il au moins daigné tourner vers moi les yeux ? » Prosternée à ses pieds, plaintive, suppliante, » N'at-il pas d'un front calme écouté son amante ? » Le cruel ! quand pour lui j'ai tout sacrifié, » M'at-il, pour tant d'amour, rendu quelque pitié?
Side 14 - ... accessi, viridemque ab humo convellere silvam conatus, ramis tegerem ut frondentibus aras, 25 horrendum et dictu video mirabile monstrum. nam, quae prima solo ruptis radicibus arbos vellitur, huic atro liquuntur sanguine guttae, et terram tabo maculant.
Side 16 - Eloquar, an sileam ? — gemitus lacrimabilis imo Auditur tumulo, et vox reddita fertur ad aures : +» Quid miserum, Aenea, laceras ? jam parce sepulto ; Parce pias scelerare manus. Non me tibi Troja Externum tulit, aut cruor hie de stipite manat. Heu ! fuge crudeles terras, fuge litus avarum. Nam Polydorus ego. Hie confixum ferrea texit 45 Telorum seges et jaculis increvit acutis.
Side 181 - Qui du noir Achéron représentent les eaux; Exprime un lait impur d'une herbe empoisonnée , Au flambeau de la nuit par l'airain moissonnée. Enfin, pour rendre encor le charme plus puissant Elle y joint la tumeur que le coursier naissant Apporte sur son front , et que , pour ce mystère , On enlève aussitôt à son avide mère. La reine , sans ceinture , un pied sans brodequin , Déjà tient son offrande en sa tremblante main.
Side 54 - Haec loca vi quondam et vasta convulsa ruina (tantum aevi longinqua valet mutare vetustas) 415 dissiluisse ferunt, cum protinus utraque tellus una foret: venit medio vi pontus et undis Hesperium Siculo latus abscidit, arvaque et urbes litore diductas angusto interluit aestu.
Side 242 - C'est ainsi qu'en regrets sa douleur se déclare; Mais bientôt, de son art employant le secours, Pour rappeler l'objet de ses tristes amours, Elle invoque à grands cris tous les dieux du Ténare, Les Parques, Némésis, Cerbère, Phlégéton, Et l'inflexible Hécate, et l'horrible Alecton.
Side 17 - Fils d'Anchise, pourquoi, souillant des mains si pures, » Viens-tu troubler mon ombre, et rouvrir mes blessures? ,» Hélas ! respecte au moins l'asile du trépas : » D'un insensible bois ce sang ne coule pas. » Cette contrée a vu terminer ma misère ; » Mais celle où tu naquis ne m'est point étrangère : » Épargne donc ma cendre, ô généreux Troyen ! » Ma patrie est la tienne, et ce sang est le mien.
Side 186 - Dixit, vaginaque eripit ensem Fulmineum, strictoque ferit retinacula ferro. 580 Idem omnes simul ardor habet ; rapiuntque ruuntque ; Litora deseruere ; latet sub classibus aequor ; Adnixi torquent spumas, et caerula verrunt. Et jam prima novo spargebat lumine terras Tithoni croceum linquens Aurora cubile.
Side 163 - Je l'ai reçu, l'ingrat ! des fureurs de l'orage J'ai sauvé ses sujets , ses vaisseaux du naufrage. Je lui donne mon cœur, mon empire, ma main : O fureur ! et voilà que ce monstre inhumain Ose imputer aux dieux son horrible parjure, Me parle et d'Apollon et d'oracle el d'augure!
Side 33 - Au sortir de la mer nous offrent leurs asiles, Et, de loin dominant les flots Ioniens, Sur leurs tranquilles bords appellent les Troyens. Vain espoir ! Céléno , la reine des Harpies , Infecta ces beaux lieux de ses troupes impies : Depuis que...

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