seaux extra- utérins; l'autre, rémittent, perçu à la partie supérieure de l'abdomen, ne disparaissant pas, est produit par la circulation utérine.

Après une étude rapide mais bien faite du foetus et de ses annexes, M. Cazeaux termine la deuxième partie par un chapitre consacré 10 à la pathologie de la grossesse mais les bornes de son livre n'ont permis que des détails incomplets, souvent insuffisants; 2° aux déplacements de l'utérus; 3° à l'avortement. L'auteur a vu de nombreux succès des lavements opiacés à la dose de 20 à 60 gouttes, joints quelquefois à la saignée, contre les douleurs et même contre les contractions utérines, précurseurs de l'avortement. C'est une méthode anglaise introduite en France par M. P. Dubois.

Adoptant sous le point de vue du mécanisme de l'accouchement, les idées de MM. Naegele, Stoltz et P. Dubois, M. Cazeaux admet la classification des positions professée par ce dernier professeur, et c'est suivant la même doctrine, très fondée du reste, qu'il décrit le mécanisme de l'accouchement de ces diverses présentations et positions. -A l'étude de l'accouchement naturel est jointe celle de la dystocie, qui fait le sujet de la quatrième partie. Celle-ci, envisagée sous le rapport de ses causes, offre d'abord à étudier les vices de conformation du bassin. L'auteur a mis à profit toutes les recherches modernes, le bassin oblique de M. Naegele est heureusement apprécié, bien que nous n'admettions pas toutes les objections que lui adresse M. Ĉazeaux. Cette partie de son livre, jointe à celle qu'il consacre à l'hémorrhagie puerpérale et pour laquelle il s'est inspiré de toutes les recherches récentes, est l'une des plus complètes et des meilleures du livre. Nous n'avons rien à dire des chapitres consacrés au forceps, à la version, à l'accouchement prématuré artificiel, etc., sinon qu'ils sont écrits avec clarté et précision, bien que çà et là ́il y ait regretter trop peu de détails sur les manœuvres opératoires.

La cinquième et dernière partie traite de la délivrance et de ses accidents. Ici se retrouvent encore l'hémorrhagie utérine, l'hémorrhagie par le cordon, qui est appuyée de trop d'observations pour pouvoir être récusée, le renversement de l'utérus. Aux faits de résorption du placenta sans accidents consécutifs, nous devons ajouter qu'un fait de cette nature a été observé l'année dernière à la clinique d'accouchement, sur une femme qui avait avorté à quatre mois.

Comme on a pu le constater par cette rapide analyse, le livre de M. Cazeaux est complet et tout à fait à la hauteur de la science. C'est un excellent résumé bien fait, écrit avec clarté, et que consulteront avec fruit et l'élève, qui y trouvera un traité élémentaire complet, et le praticien, qui y rencontrera des donnés thérapeutiques intéressantes.

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III. XI.

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