Souvenirs d'enfance et de jeunesse, Oplag 572 |
Fra bogen
Resultater 1-5 af 33
Side xxii
... croire qu'on sert sa patrie en calomniant ceux qui l'ont fondée . Tous les siècles d'une nation sont les feuillets d'un même livre . Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé . Tout ...
... croire qu'on sert sa patrie en calomniant ceux qui l'ont fondée . Tous les siècles d'une nation sont les feuillets d'un même livre . Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé . Tout ...
Side 35
... croire néanmoins qu'elle en abusât . Bien rarement une femme pieuse ose se ser- vir de la confession pour une confidence d'amour . Elle y peut jouir beaucoup , elle risque de s'y abandonner à des sentiments qui ne sont pas sans danger ...
... croire néanmoins qu'elle en abusât . Bien rarement une femme pieuse ose se ser- vir de la confession pour une confidence d'amour . Elle y peut jouir beaucoup , elle risque de s'y abandonner à des sentiments qui ne sont pas sans danger ...
Side 41
... croire néanmoins qu'elle en abusât . Bien rarement une femme pieuse ose se ser- vir de la confession pour une confidence d'amour . Elle y peut jouir beaucoup , elle risque de s'y abandonner à des sentiments qui ne sont pas sans danger ...
... croire néanmoins qu'elle en abusât . Bien rarement une femme pieuse ose se ser- vir de la confession pour une confidence d'amour . Elle y peut jouir beaucoup , elle risque de s'y abandonner à des sentiments qui ne sont pas sans danger ...
Side 52
... croire que , la première fois qu'il revit Kermelle et sa fille , il éprouva quelque trouble . Il n'en fut rien . Il se rendit au manoir à l'heure où il savait devoir rencontrer le père et la fille . « Vous avez péché gravement , » dit ...
... croire que , la première fois qu'il revit Kermelle et sa fille , il éprouva quelque trouble . Il n'en fut rien . Il se rendit au manoir à l'heure où il savait devoir rencontrer le père et la fille . « Vous avez péché gravement , » dit ...
Side 70
... croire que le bien et le mal , le plaisir et la douleur , le beau et le laid , la raison et la folie se transforment les uns dans les autres par des nuances aussi indiscernables que celles du cou de la colombe . Ne rien aimer , ne rien ...
... croire que le bien et le mal , le plaisir et la douleur , le beau et le laid , la raison et la folie se transforment les uns dans les autres par des nuances aussi indiscernables que celles du cou de la colombe . Ne rien aimer , ne rien ...
Andre udgaver - Se alle
Almindelige termer og sætninger
aimait âme assez batailles du siècle Bourdoise Bretagne Breton broyeur de lin C'était catholicisme catholique cher chose chrétien christianisme clergé cléricale cœur collège de Tréguier compagnie de Saint-Sulpice devant Dieu dire directeur dogmes Dupanloup ecclésias ecclésiastique éducation Égypte élèves esprit études eût faisait femme fille fond gens Gosselin homme idées Issy j'ai j'aurais j'avais j'étais jamais Jean Climaque jeune jour Kermelle l'abbé l'Église l'esprit l'homme laïques laisser Lannion lectures spirituelles livre loppant m'apparaissaient maîtres manière ment mère monde morale mort mystique n'ai n'avait n'était nicolaïtes noble Olier orthodoxe panloup passé pauvre pensée personne petite philosophie piété Pinault presque raison règle religion respect reste rêves Révolution rien rieur rigord rue Saint-Victor saint Saint-Brieuc Saint-Nicolas du Chardonnet Saint-Sulpice savait scolastique séminaire sentiment serait sérieux seul siècle singulier sorte souvenirs souvent sulpicien talent théologie tion tique Tréguier trouve Tudwal vérité vicaire Victor Hugo vieille vieux prêtres vive vrai
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Side 47 - Le trait caractéristique de la race bretonne, à tous ses degrés, est l'idéalisme, la poursuite d'une fin morale ou intellectuelle, souvent erronée, toujours désintéressée. Jamais race ne fut plus impropre à l'industrie, au commerce. On obtient tout d'elle par le sentiment de l'honneur; ce qui est lucre lui...
Side 137 - Qui a connu ce rationabile obsequium n'en peut plus souffrir d'autre. Un ordre est une humiliation ; qui a obéi est un capitis minor, souillé dans le germe même de la vie noble. L'obéissance ecclésiastique n'abaisse pas ; car elle est volontaire, et on peut se séparer.
Side 41 - L'impression que me fit Athènes est de beaucoup la plus forte que j'aie jamais ressentie. Il ya un lieu où la perfection existe ; il n'y en a pas deux : c'est celui-là. Je n'avais jamais rien imaginé de pareil.
Side 43 - Le monde est plus grand que tu ne crois. Si tu avais vu les neiges du pôle et les mystères du ciel austral, ton front, ô déesse toujours calme, ne serait pas si serein, ta tête, plus large, embrasserait divers genres de béante.
Side 184 - C'est là que j'ai appris l'art de peindre la nature par des traits moraux. Jusqu'en 1863, je ne me suis figuré l'île de Chio que par ces trois mots de Fénelon, « l'île de Chio, fortunée patrie d'Homère. » Ces trois mots, harmonieux et rythmés, me semblaient une peinture accomplie...
Side 42 - Hippia, qu'ils descendent des cavaliers qui célèbrent là-haut, sur le marbre de ta frise, leur fête éternelle. J'arracherai de mon cœur toute fibre qui n'est pas raison et art pur. Je cesserai d'aimer mes maladies, de me complaire en ma fièvre.
Side 185 - La claire vue scientifique d'un univers où n'agit d'une façon appréciable aucune volonté libre supérieure à celle de l'homme devint, depuis les premiers mois de 1846, l'ancre inébranlable sur laquelle nous n'avons jamais chassé.
Side 41 - Démocratiei, toi dont le dogme fondamental est que tout bien vient du peuple, et que, partout où il n'ya pas de peuple pour nourrir et inspirer le génie, il n'ya rien, apprendsnous à extraire le diamant des foules impures.
Side 41 - Toute noblesse a disparu. Les Scythes ont conquis le monde. Il n'ya plus de république d'hommes libres; il n'ya plus que des rois issus d'un sang lourd, des majestés dont tu sourirais. De pesants Hyperboréens appellent légers ceux qui te servent . . . Une pambéotie redoutable, une ligue de toutes les sottises, étend sur le monde un couvercle de plomb, sous lequel on étouffe.
Side 6 - ... siècle qui y sont couchées; je n'étais à l'aise que dans la compagnie des morts, près de ces chevaliers, de ces nobles dames, dormant d'un sommeil calme, avec leur levrette à leurs pieds et un grand flambeau de pierre à la main. Les environs de la ville présentaient le même caractère religieux et idéal.