Dieu, qui ne font venus, fe lon Saint Jean, ny de la corruption du fang, ny de la vo lonté de la chair, ny de la volonté de l'homme. Voilà, Monfieur, ce que je penfe fur la nature des Stryges, fi la relation, comme je le croy,en eft veritable; car cette vexation commune & ordinaire dans la Ruffic, & non ailleurs, n'eft point une maladie naturelle, & il y a quelque chofe de furnaturel qui y eft meflé. Ce n'est point auffi une poffeffion ou obfeffion du Demon, puifque les vexez n'ont point fait dè pacte avec luy. Et ce qui m'y confirme encore plus, c'eft que les remedes fpirituels de l'Eglife, ny tous les remedes ordinaires que la Medecine a inventez, & que l'on a pratiquez, n'ont jamais réuffi fur ce fait. Neanmoins comme les fecrets de la Juftice & de la Mifericorde divine font inconnus à l'homme, & que je n'ay jamais efté opiniâtre dans mes fentimens, je me foumets entierement à la doctrine de 1 Eglife, fur tout ce que j'ay dit, fans avoir aucun deffein d'y refifter, & je fuivray mefme tres-volontiers les efprits relevez qui éclairciront mieux la matiere que je n'ay fait. Tous les Ouvrages de M de Vin vous ont fait plaifir. C'est ce qui m'engage à vous en envoyer un nouveau, dont une copie m'est tombée entre les mains. 5252552 525 SSSSS22 L'HOMME DE PAROLE: vous avez raison, Tircis, De goufter la douceur tranquille Qu'offre Arcueil à vos vœux, & d'en faire un afile Contre les embarras & les cuifans foucis Que donnent la Cour & la Ville. Vous medite fans ceffe aux divers perjonnages Qu'est contraint de jouër un jeune ambitienx, Qui d'un Peuple feditieux Cherche, pour s'élever, à gagner les Suffrages. C'eft C'est là que remontant jusqu'aux fiedes paffez, Vous voyez que du Trône Herode trop avide, Par les chemins fecrets que fon Pere a tracez, Y court d'un pas fourbe & perfide; rang Qu'il doit à fon fer homicid, Il immole fa femme, & vit en fra tricide, Et que jusqu'à la fin, tigre alteré de Jang, Il expire en Infanticide. C'est là que ruminant au premier des Cefars, Vous riez de le voir facrifier fa gloire, Et de Claude oublier la scandaleufe biftoire, Fevrier 1694. L |