Victor Hugo

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Calmann Lévy, 1892 - 388 sider
 

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Side 3 - J'eus dans ma blonde enfance, hélas! trop éphémère, Trois maîtres : un jardin, un vieux prêtre et ma mère. Le jardin était grand, profond, mystérieux, Fermé par de hauts murs aux regards curieux; Semé de fleurs s'ouvrant ainsi que des paupières, Et d'insectes vermeils qui couraient sur les pierres; Plein de bourdonnements et de confuses voix; Au milieu, presque un champ; dans le fond, presque un bois. Le prêtre, tout nourri de Tacite et d'Homère, CE QUI SE PASSAIT AUX FEUILLANTINES.
Side 258 - Je l'avais saisi par la bride; Je tirais, les poings dans les nœuds, Ayant dans les sourcils la ride De cet effort vertigineux. C'était le grand cheval de gloire, Né de la mer comme Astarté, A qui l'aurore donne à boire Dans...
Side 205 - Nimico a' lupi che gli danno guerra ; Con altra voce omai, con altro vello Ritornerò poeta, ed in sul fonte Del mio battesmo prenderò...
Side 212 - Or, ce que je voyais, je doute que je puisse Vous le peindre. C'était comme un grand édifice Formé d'entassements de siècles et de lieux ; On n'en pouvait trouver les bords ni les milieux...
Side 234 - Tout à coup, — rien n'est plus formidable Que l'immobilité faisant un mouvement, Le farouche sépulcre est vivant par moment Et le profond sanglot de l'homme le secoue, — Le vieux héros sentit un frisson sur sa joue Que dans l'ombre, d'un geste auguste et souverain, Caressait doucement la grande main d'airain.
Side 264 - Il marche dans la plaine immense, Va, vient, lance la graine au loin, Rouvre sa main, et recommence, Et je médite, obscur témoin, Pendant que, déployant ses voiles, L'ombre, où se mêle une rumeur,1 Semble élargir jusqu'aux étoiles Le geste auguste du semeur.
Side 226 - Nos deux noms iront ensemble Jusqu'à nos derniers neveux. Souviens-t'en, si bon te semble ; N'y songe plus, si tu veux. Je baisse mes yeux, j'en ôte Tout regard audacieux ; Entrez sans peur, roi mon hôte ; Car il n'est qu'un astre aux cieux; Cet astre de la nuit noire, Roi, ce n'est pas le bonheur, Ni l'amour, ni la victoire, Ni la force ; c'est l'honneur. Et moi qui sur mon armure Ramasse mes blancs cheveux, Moi sur qui le soir murmure, Moi qui vais mourir, je veux Que, le jour où sous son voile...
Side 220 - Alors le roi sublime Cria : — Tu n'es qu'un gouffre, et je t'insulte, abîme ! Moi je suis le sommet. Lâche mer, souviens-t'en. Et donna trois cents coups de fouet à l'Océan. Et chacun de ces coups de fouet toucha Neptune. Alors ce dieu, qu'adore et que sert la Fortune, Mouvante comme lui, créa Léonidas, Et de ces trois cents coups il fit trois cents soldats , Gardiens des monts, gardiens des lois, gardiens des villes. Et Xercès les trouva debout aux Thermopyles.
Side 287 - T'eût chargé de défendre une porte d'Argos; Cinégyre t'eût dit : Nous sommes deux égaux! Et tu serais admis au rang des purs éphèbes Par Tyrtée à Messène et par Eschyle à Thèbes. On graverait ton nom sur des disques d'airain; Et tu serais de ceux qui, sous le ciel serein, S'ils passent près du puits ombragé par le saule. Font que la jeune fille ayant sur son épaule L'urne où s'abreuveront les buffles haletants, Pensive, se retourne et regarde longtemps.
Side 312 - ... monstres attendris venaient, baisant son aile, Des lions graciés, des tigres repentants, Nemrod sauvé, Néron en pleurs; et par instants A force d'être bonne elle paraissait folle. Et, tombant à genoux, sans dire une parole, Je l'adorai, croyant deviner qui c'était. Mais elle, — devant l'ange en vain l'homme se tait, — Vit ma pensée, et dit : Faut-il qu'on t'avertisse? Tu me crois la pitié; fils, je suis la justice.

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