La poésie bretonne contemporaineLe Dault, 1902 - 42 sider |
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... aimé Le soleil sa Tant que la grande mer furieuse — De sa clarté répandra -- vague l'enserrera , Je chanterai sur ma harpe retentissante du soleil et les bruits de la vague . - Les rayons Tant que Dieu , sur nos prairies - Le gazon ...
... aimé Le soleil sa Tant que la grande mer furieuse — De sa clarté répandra -- vague l'enserrera , Je chanterai sur ma harpe retentissante du soleil et les bruits de la vague . - Les rayons Tant que Dieu , sur nos prairies - Le gazon ...
Side 20
... aime , Le pays très chaste où nous sommes nés . N'est - ce pas que Paul Bourget a eu raison de dire : « Les vers de Le Goffic donnent une impression unique de grâce triste et souffrante . Cela est à la fois très simple et très savant ...
... aime , Le pays très chaste où nous sommes nés . N'est - ce pas que Paul Bourget a eu raison de dire : « Les vers de Le Goffic donnent une impression unique de grâce triste et souffrante . Cela est à la fois très simple et très savant ...
Side 24
... aime à se rappeler de pieux souvenirs de son en- fance : Autrefois , j'ai vu des éphèbes blonds Qui priaient la Vierge avec des mains blanches , Et mêlaient leur âme , aux soirs des dimanches , A l'âme de l'orgue et des violons . Ils ...
... aime à se rappeler de pieux souvenirs de son en- fance : Autrefois , j'ai vu des éphèbes blonds Qui priaient la Vierge avec des mains blanches , Et mêlaient leur âme , aux soirs des dimanches , A l'âme de l'orgue et des violons . Ils ...
Side 25
... aime ! Hélas ! la mort , déjà , a fait des vides dans les rangs de la vaillante pléiade de l'Hermine . Vous savez , Mes- dames , Messieurs , la fin tragique de René Leclerc qui , sous le pseudonyme de René de la Villoyo , fit paraître ...
... aime ! Hélas ! la mort , déjà , a fait des vides dans les rangs de la vaillante pléiade de l'Hermine . Vous savez , Mes- dames , Messieurs , la fin tragique de René Leclerc qui , sous le pseudonyme de René de la Villoyo , fit paraître ...
Side 26
Pierre Laurent. 1 Un bracelet de corail rose ... Nous nous sommes aimés deux mois ; La date ? C'était autrefois ! Baisers donnés , mémoire close ! ... Un éventail , trame subtile , Bijou d'ivoire et de satin ... Elle partit un beau matin ...
Pierre Laurent. 1 Un bracelet de corail rose ... Nous nous sommes aimés deux mois ; La date ? C'était autrefois ! Baisers donnés , mémoire close ! ... Un éventail , trame subtile , Bijou d'ivoire et de satin ... Elle partit un beau matin ...
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aimé âme Anatole Le Braz baisers Basse-Bretagne Biniou bleu blonde bruyère chanson bretonne Charles Charles Le Goffic chêne cheveux roux ciel Clocher Breton d'automne d'or Dieu dirons les gains douce économique et pittoresque Edouard Beaufils Eugène Le Mouël Fleuriot-Kérinou fleurs flots frisson genoux Goffic excelle Hubert de Launay j'ai Jaffrennou Jean Le Fustec Jos Parker l'âme bretonnes l'âme triste L'amour ne chante L'Hermine l'infini lande langue bretonne Leconte de Lisle Légende lèvres lieds de l'Intermezzo littérateur qui connaît Louis Tiercelin Lud Jan Luzel Mesdames Messieurs mieux nos matelots mort muette chanson nuit œuvres oiselet rose pâle Parker pâtouresse pâtre pays breton petits lieds pièces très brèves pieusement Pilven Le Sévellec pleurs POÉSIE BRETONNE CONTEMPORAINE Poésie Contemporaine 365 poètes poétique Premier Soir prière race rameau d'épine blanche Renan René Leclerc rêve rivage rochers Ropartz Salaün soleil sônes tagne terre TÊTUS vague vent vieille langue voix Yann Nibor yeux Yves Berthou
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Side 29 - Bretagne, dans celle qui mérite ce nom par la langue et la race, le plus brusque changement se fait sentir tout à coup. Un vent froid, plein de vague et de tristesse, s'élève et transporte l'âme vers d'autres pensées ; le sommet des arbres se dépouille et se tord ; la bruyère étend au loin sa teinte uniforme ; le granit perce à chaque pas un sol trop maigre pour le revêtir; une mer presque toujours sombre forme à l'horizon un cercle d'éternels gémissements.
Side 20 - Hélas! tu n'es plus une paysanne : Le mal des cités a pâli ton front, Mais tu peux aller de Paimpol à Vanne, Les gens du pays te reconnaîtront. Car ton corps n'a point de grâces serviles, Tu n'as pas changé ton pas nonchalent, Et ta voix rebelle au parler des villes A gardé son timbre augurai et lent.
Side 11 - Cette infinie délicatesse qui caractérise la race celtique est étroitement liée à son besoin de concentration; Les natures peu expansives sont presque toujours celles qui sentent avec le plus de profondeur, car plus le sentiment est profond, moins il tend à s'exprimer. De là cette charmante pudeur, ce quelque chose de voilé, de sobre, d'exquis, à égale distance de la rhétorique du sentiment trop familière aux races latines, et de la naïveté réfléchie de l'Allemand...
Side 13 - Traînent leur deuil sinistre au liane des vallons bas ; Et là-haut, les Menez semblent des ossuaires, De grands cairns entassés sur d'immenses trépas. Plus haut encor, les bras ouverts dans les ténèbres, Comme de grands oiseaux cloués en plein essor, Les Christs miment dans l'air, de leurs gestes funèbres, La désolation de la Terre d'Armor.
Side 11 - Ses chants de joie finissent en élégies; rien n'égale la délicieuse tristesse de ses mélodies nationales; on dirait des émanations d'en haut, qui, tombant goutte à goutte sur l'âme, la traversent comme des souvenirs d'un autre monde. Jamais on n'a savouré aussi longuement ces voluptés solitaires de la conscience, ces réminiscences poétiques où se croisent à la fois toutes les sensations de la vie, si vagues, si profondes, si pénétrantes, que, pour peu qu'elles vinssent à se prolonger,...
Side 12 - C'est le cadavre épars d'un pays effondré. Un fantôme de ciel erre dans la bruine, En quête du soleil qui s'est évaporé. Les rochers même, au bord des mers tristes, se meurent D'un mal mystérieux, nostalgique et fatal Et la lumière grise a dans ses yeux qui pleurent Le regard immolé d'une sœur d'hôpital. Des brumes, des linceuls moisis, de longs suaires Flottent, lessive morne, au flanc des vallons bas : Et là-haut, les Mène/ semblent des ossuaires, De grands cairns entassés sur d'immenses...
Side 37 - Dis-moi encore, oiselet rosé, dis-moi où tu chantes. » — Sur une branche d'épine noire (de prunellier), — c'est là que je chante mes douleurs. » Suivant la remarque d'un esthéticien, M. Basch, Le Braz a su allier la forme savante à l'inspiration populaire. L'étude des gwerziou et des soniou de nos campagnes lui a permis de créer des images hardies et nouvelles. « L'Océan promène avec lenteur sur son épaule les vieilles épaves ; le soleil renaissant agite ses poings d'or; les chênes...
Side 34 - C'est le moins qu'on la chante fort. Or, Le Braz croit que la Bretagne Va dans la mort s'assoupir, et il vient chanter aux portes Les derniers rêves cueillis Sur les lèvres presque mortes Du plus aimé des pays. Pour mourir, si nous en croyons le poète, la Bretagne n'attend que la proche disparition des noires Gwerziou, rudes comme l'histoire, des blanches Soniou, douces comme l'amour. ... Ah! quand vous serez morts, morte aussi la Bretagne S'étendra toute nue en son linceul d'hiver, Et les rochers...
Side 7 - N'est-ce pas Luzel qui s'écriait dans son Bepred Breizad, en 1865 : « Aussi longtemps qu'il y aura de la bruyère en Basse-Bretagne, — et sur le rivage de la mer bleue des rochers, — notre vieille langue ne saurait mourir... « Aussi longtemps qu'il y aura des rochers au rivage de la mer, — aussi longtemps le vieux barde chantera sur le seuil de sa porte, — et toujours dans la vieille langue d'Armor. » En 1892, Luzel renouvelait sa profession de foi celtique : « Rac te iez ker hor zent...
Side 18 - S'il ne valait mieux rester auprès d'elles. Nous leur parlerons de votre retour ; Nous dirons les gains d'une pêche heureuse, Et comment la nuit, et comment le jour. Comment votre cœur bat sous la vareuse. Et nous les ferons renaître à l'espoir, Tandis que les yeux tournés vers le pôle, Elles s'en viendront au tomber du soir, Pleurer deux à deux sur les bancs du môle.