divins, fans épargner Adam, Noé, les trois enfans, & leurs femmes, & plufieurs autres dont l'Ecriture parle. 25 Je vous ay rapporté, Monfieur, toutes ces particularitez, plûtoft pour fatisfaire à voftre curiofité, que pour vous perfuader, attendu les labytinthes tres obfcurs & facheux, dans lefquels tous ces Philofophes Hermetiques ont embaraffé leur science, ce qu'ils reconnoiffent affez bien en difant qu'il faut eftre inf ftruit par un fidelle Amy, ou par quelque revelation particuliere d'en haut, ou par une pafaite connoiffauce de la a Nature, & cela nous conduit une impoffibilité morale d'acquerir ce rrefor facré. Je finis en vous fupplianc d'excufer la foibleffe de mes penfées & de mes expreffions, a tépondant à celles de mon âge de ma fanté, & de ma main, dont je vous ay averty e dans le commencement de kao cette, Lettte, & fuis voftre, 1 &c. Je referve pour l'une de mes premieres Lettres, le fecond article de ce Traité, qui eft fur ce qui regarde les Stryges de Ruffic. · Vous avez appris par les Nouvelles publiques que Madame la Ducheffe de Chartres eftoit accouchée le mois paffé d'une Princeffe, qu'on appelle Mademoiselle de Valois. C'est ce qui a donné fujet à Mr Robinet de marquer fon zele à Leurs Alteffes Royales, par les Vers que je vous en voye, comme il a coutume. de le faire dans toutes les occafions qui fe prefentent. 25 22 22 525212.252* A SON ALTESSE ROYALE MONSIEUR LE DUCA DE CHARTRES, Sur la Naiffance de Mademoifelle de Valois JEune Heros, qui cherchez de Bel lonne Les dangereux Lauriers qu'en fes champs on moiffonne, Voffre gloire eft pleine en ce jour. Aux fameux exploits de la Guerre, Où vous cftes un vray Tonnerre, Vous avez joint ceux de l'amour. On en voit une Grace naiftre, Que vous eftes, tour à tour, En Guerre, en Amour déja Maistre. A Son Alteffe Royale Madame la Ducheffe de Chartres. JEune & charmante Princesse Les cœurs de joye y sont épanouis. Allume tous fes feux dés fes plus jeu nes jours. Par la fplendeur du Sang au plus hant rang conduite, On |