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XI. Les Satires d'Horace, traduites par M. Daru.

(Ier, novembre 1810.)

XII. Œuvres d'Horace, traduites par M. Binet.
(10 janvier 1802.)

XIII. Vie d'Agricola par Tacite, traduction
nouvelle.

XIV. Rhétorique de Quintilien. (6 avril 1811.)
XV. Préceptes de rhétorique, par M. Girard.

(10 juillet 1811.)

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XXIV. Œuvres du duc de Nivernois. (13 oc-
tobre 1807. oholo che ved

XXV. Suite du même sujet. (22 octobre 1807.) "176

XXVI. Fin du même sujet. (28 octobre 1807.) 1821
XXVII. Mon séjour auprès de Voltaire, par Co-

lini. (août 1807.)

Làout r8og.)

LE SPECTATEUR

FRANÇAIS

AU XIX“. SIÈCLE,

ου

VARIÉTÉS MORALES

ET LITTÉRAIRES,

RECUEILLIES DES MEILLEURS ÉCRITS PÉRIODIQUES.

EDUCATION, LITTÉRATURE

ANCIENNE.

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De l'Education-Pratique.

IL n'y a point d'art ni de science qui offre tout ensemble une spéculation plus Vasfé et une pratique plus épineuse que l'art de l'éducation; l'expérience me le confirme tous les jours; et c'est un sentiment pénible pour celui qui se fait une haute idée de ses devoirs, que la crainte continuelle de les mal remplir. Il n'y a point de père quî, vivant au milieu de ses enfans ne se surprenne mille fois en défaut avec toute ja XI. année.

I

méthode ; on peut même assurer qu'il n'y a pas d'esprit si rare et si éclairé qu'il soit, qui, faute d'avoir tourné toutes ses vues de ce côté, ne se trouve bien souvent embarrassé dans sa conduite. C'est sur-tout dans cette partie que la philosophie nous avoit annoncé les plus grandes instructions, et c'est sur la foi de ses promesses que nous nous sommes hâtés d'abandonner l'ancienne doctrine. Mais elle nous a éclairés en cela comme dans tout le reste. Quelle instruction que celle où la première de toutes les sciences est oubliée! Grâces à une étude profonde de la physique, les lois des corps seront assez connues; la grande loi, la loi des esprits sera seule ignorée! Ce qu'il y a de plus important est donc laissé à la prudence et à la sollicitude des pères; je parle de la première éducation, de cette éducation morale qui fait le cœur de l'homme. C'est un sujet digne de toute notre attention, et on n'y sauroit chercher la lumière de trop bonne foi. Je note ici quelques-uns des points qui m'ont le plus agité, et qui me paroissent ne pouvoir être éclaircis que par des observations journalières:

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I. Distinguer toujours dans les enfans la nuance qui sépare la liberté du caprice, le chagrin ou le malaise de l'humeur, parce que de là se forme dans leur esprit la distinction entre l'autorité et la tyrannie, et conséquemment entre le respect et la crainte. C'est une de ces questions où la théorie abonde en conseils; mais il n'y a pas, dans la pratique, de source plus féconde en abus.

II. Dispenser la louange et le blâme avec une telle mesure, qu'il en résulte une, qualité moyenne entre l'excès de la présomption et celui de la défiance.

III. Assortir la peine et la récompense à l'action de manière à mettre, entre ces deux choses, la liaison

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