XI. Les Satires d'Horace, traduites par M. Daru. XII. Euvres d'Horace, traduites par M. Binet. 84 XIII. Vie d' Agricola par Tacite, traduction XIV. Rhétorique de Quintilien. (6 avril 1811,) 114 XV. Preceptes de rhétorique, par M. Girard. qui entre dans le monde. (30 nivose an 11.) 123 XVII. Avis d'une mère à son fils, sur les XVIII. La Corbeille de fleurs et le Panier de XIX. Les Femmes Savantes. ( 14 prairial an 11.) 143 XXII. Correspondance 'inedite de madame de Châteauroux. (15 novembre 1807.), zie 157 XXIII. Mémoires de M. de Bezenvalds 1627 XXIV. Euvres du duc de Nivernois. ( 13 oc= XXV. Suite du même sujet. ( 22 octobre 1807.). "176 XXVI. Fin du même sujet. ( 28 octobre 1807.) 1821 XXVII. Mon séjour auprès de Voltaire, par Co- XXIX. Suite du même sujet. ( 26 août 1809.) XXX. Mélanges de M. Suard. ( 10 vendémiaire XXXI. Esprit de madame Necker. (30 août 1808.) 225 XXXII. Tableau de quelques circonstances de ma vie, par Chabanon. (-3 mars 1803.) XXXIII. Notice sur l'historiographe Moreau.( 25 THÉATRE DE VOLT AIR E. XXXYI. CEDIPE. Lettre de l'auteur au P. Porée sur cette pièce. (9. thermidor an 10.) XXXVII. Jugemens divers sur cette pièce. XXXVIII. Examen du style. ( 27 septembre 266 XXXIX. ZAÏRE. Fable de cette pièce. ( 9 messi- XL. Suite. ( 16 vendémiaire an 11.) XLI. Comparee à Bajazet. ( 8 nivose an 12.) 278 Examen de quelques passages de l'au- teur. Premier passage. (22 prairial an 11.) 282 XLIII. Second passage. ( 14 prairial an 12.) 285 XLIV. Dernier passage. (12 mars 1807.) 289 XLV. – Jugement de cette pièce, par l'auteur. XLVI. Passions du théâtre. ( 17 brumaire 300 XLVIII. ADELAÏDE DU GUESCLIN. (13 mai 1809.) 304 an I2. 1:329 337 XLIX. LA MORT DE CÉSAR. (7 messidor an 9.) 307 L. ALZIRE. ( 22 brumaire an 11.) LI. MAHOMET. (9 pluviose an 11.) 1 1316 LIV. SÉMIRAMIS. (12 thermidor an 10.) LV. Suite. ( 2 floréal an II.) LVI. - Détails historiques.(1er. pluviose an 11.): 345 LVII. ORESTE. (Ier. thermidor an 10.) 349 LVIII. L'ORPHÉLIN DELA CHINE. Plan de la pièce. ¿.. LIX. Style de l'Orphelin de la Chine. ( 4 frimaire LX. Details historiques. ( 12 fructidor an 11.) 366 LXI. Opinion de M. de La Harpe. (4 juin 1807.) 371 LXII. TANCRÈDE. Plan de cette tragédie. ( 30 LXIII. Dédicace de Tancrède. (6 thermidoran 12.) 379 LXIV. Details historiques. (30 messidor an 11.) 384 LXV. Opinion singulière de Condorcet. ( 4 octo- bre 1807.) LXVI. L'ENFANT PRODIGUE. ( 15 nivoše an 12.) 392 LXVII. NANINE. ( 17 vendémiaire 'an 13.) 397 LXVIII. Même sujet. (9 novembre 1811.) 404 FIN DE LA TABLE. IL n'ya point d'art ni de science qui offre tout ensemble une spéculation plus Vasté et une pratique plus épineuse que l'art de l'éducation ; l'expérience me le confirme tous les jours; et c'est urf sentiment pénible ef pour celui qui se fait une haute idée de ses devoirs, que la crainte continuelle de les mal remplir. Il n'y a point de père qui, vivarit au milieu de ses enfans , me' se surprenne mille fois en défaut avec toute sa XIe, année. I méthode ; on peut même assurer qu'il n'y a pas d'esprit si rare et si éclairé qu'il soit , qui, faute d'avoir tourné toutes ses vues de ce côté, ne se trouve bien souvent embarrassé dans sa conduite. C'est sur-tout dans cette partie que la philosophie nous avoit annoncé les plus grandes instructions, et c'est sur la foi de ses promesses que nous nous sommes hâtés d'abandonner l'ancienne doctrine. Mais elle nous a éclairés en cela comme dans tout le reste. Quelle instruction que celle où la première de toutes les sciences est oubliée ! Grâces à une étude profonde de la physique, les lois des corps seront assez connues; la grande loi, la loi des esprits sera seule ignorée! Ce qu'il y a de plus important est donc laissé à la prudence et à la sollicitude des pères; je parle de la première éducation, de cette éducation morale qui fait le coeur de l'homme. C'est un sujet digne de toute notre attention, et on n'y sauroit chercher la lumière de trop bonne foi. Je note ici quelques-uns des points qui m'ont le plus agité, et qui me paroissent ne pouvoir étre éclaircis que par des observations journalières : I. Distinguer toujours dans les enfans la nuance qui sépare la liberté du caprice, le chagrin ou le malaise de l'humeur, parce que de là se forme dans leur esprit la distinction entre l'autorité et la tyrannie, et conséquemment entre le respect et la crainte. C'est une de ces questions où la théorie abonde en conseils; mais il n'y a pas, dans la pratique, de, source plus féconde en abus. II. Dispenser la louange et le blâme avec une telle mesure, qu'il en résulte une qualité moyenne entre l'excès de la présomption et celui de la défiance. III. Assortir la peine et la récompense à l'action de manière à mettre, entre ces deux choses, la liaison |