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parée; nul:autré ne pouyait mieux exprimer la destinée de l'homme qui fut à la fois si germain par le caractère et si ro main par l'intelligencent29116 jup are poup sub rivolk 6 92297b6 -o-Charlemagne avait préparé l'avenir par ses institutions. Mais il fub fallait des hommes pour mettre en activité, les établissem mens qu'il avait fondés. Il ne les trouvait pas autour de lui: il les fitvenih do dehorsab Autour de lui se rassemblèrent tous edusi que tour! réputation de savoir lui désignait il les attifaitsùļ saccour ou les comblait deɔsés faveurs. On remarquait dans le nombre, Leirade, évêque de Lyon, né dans la Norique Pierre de Piso de Lombard Paul Warnfried, plus connu sous le nom de Paul Diaobey et surtout l'Anglo-Saxon Alcuind -Alquin estil’'homme qui, après Charlemagne, exerça la plus grande influence sur la renaissance des lettres!! Il fut en quelque sorte zlé› lieutenant de l'empereundaris bançampagne contre la barbaries Anglais de maissance,ildavait été élevé, à York dans la plus renommée des écoles d'Angleterre. On y enseignait à la fois des lettres ecclésiastiques et ce qu'on appelait les arts libér raux geoléstsà-dire les sciences profanes, la grammaire, la rhe borique, la jurisprudence yła, poétique et l'astronomie. Alcuin rencontras Charlemagne à Parme dans un voyage que celui-ci fitar Bomies Gette rencontre décida de sa destinée. Charlemagne děmělá bientôt le mérite d'Alouin, all'engage àɛle suivré dans la Gaule, et l'employa dès pré aux grandes réformes qu'il méditaitain of sunco giã.762 19 9dinias supinàloq endimen

Alcuin fixé à la cour de Charlemagne y joua tour à tour le rôle d'instituteur de la famille impériale et de l'empereur luiméine,acetiti ade controversiste dans les querelles théologiques auxquelles son souverain prenait une part active celui de représentant de l'empereuro datis des missions, diplomatiques', enfin, celui d'agent zélé di monarque dans l'œuvre de la restauration des lettres. Nommé abbé dans le monastère de SaintMarţin de Tours, il s'occupa particulièrement de l'école de Tours sur laquelle il répandit un grand éclat, Aleuin donnait

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unámseignement diverselon les dispositions, diverses, de ses élèvenɔia dôté de b, théologie il fondait la sciences l'antiquité huiqétaît familière il fite dans ses lettres Ovide, Horace, Tét rences Licéron. Cependant, chrétien rigide, il se montrait Bart fois sévère pour le paganisme; il ne voulait pas dans son école expliquer Virgile, qu'il ne se faisait pas toutefois scrupule de eiter.

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La copies des manuscrits, excitait, alors particulièrement la sollicitude de ceux qui s'appliquaient à faire revivre des lettrest Dans l'école de Tourmoily avait une salle destinée à per usage, eo dáns volte slable étaient placés des vers d'Alewin qui invitaient lescopistesɔà la plus minutieuse exactitude. La copie das mai rus drink jopaiq Searôle quia gové plius tard l'imprimeriegizell coun philologie des manusicpits sì le soir si minutieux [que des hommes commei Alcuipeout pris de les transmettre etido les coNBENİYEV dans leur intégrité la rendu aux lettres un immense servjedzɔ6 -Alouin encontra de grandes difficultés dans son entreprise pouf établiriayo régime scolaire générak; Charlemagne avait déz crutéill'instructionibuniversellesy mais il fallait bien deso effunts pour réaliser botte pensée d'un grand homme. Alcuini ne se rez burtu point devantples obstacles nés de la grossièreté des temps 5 et suspersévéranba daborieuse et patientes réussit à les vainerel Ses lettres et ses écrits nous initient à cette vie de travaux], de tentatives) denevers, deo succès. Nous y trouvons aussi dos détails curieux fubintimité de ses relations (avec le grand empe▾ revo; ¡ulons sapipirendys sehcores là yrconnaître de caractèheide Phomme di dusprotne et nous bel voyous par sa douceur et ba tolerance dans.cesatemps darbánés, parises remontrances cour rageuses à¿Charlemagne lui-même lorsqu'il s'écarte de l'esprit de l'Evangile dans ses missionsqguerrières et souille ses viet toires pár la cruauté, se montrer digne du mandat quile nendit dans les âges modernes iun restaurateur des lettres et un des pères de la civilisationobi 291 9976 trellisyon 92 sigoloòd) el 97 291 Après avoir décrit avec soir cette époque importante, qui se

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présenté comme le point capital de tout l'ouvrage, M. Ampère suit Pl'influence de la restauration littéraire carlovingiennes là travers les trois siècles qu'il étadie encore! I montre l'esprit littéraire annonçant au neuvième siècle, par un mouvement gé, neral dans tous les ordres d'idées de gvqib[subit qui Ea tiré de sa lethargie, subissant une éclipse au dixième réprenantļau onzième son essor, et préparant le grand développement littés raire du douzième, où l'auteur s'arrête après avoir atteint la limite du champ qu'il s'est prescrius'è imp zuɔɔ ob obuntisillo

MAmpère ne partage point l'opinion assez généralement admise', 'qui n'accorde guère à Charlemagne que la gloire d'une intention civilisatrice dont l'objet ne fut que médiocrement réat lisé. Il signale le neuvième siècle comme une sépoque fart remarquable dans l'histoire des lettres françaises comme une dre véritable de renaissance 3 qui renouvelle les idéesgiimprimeune activité puissante à l'esprit humain, en déploie tous les æresh sortsz et dont l'action se perpétue tongtemps et expliquo Kessop dés la littérature droid sidoles plus tard cain moyeniliges Nous indiquons ce point de vue nouveau sans le discuters La discus, sion seraitiicil/prématuréé. Nous devons qattendre elb:Stravail nouveau de Mr Ampère » C'est dans l'ouvrage qu'il préparo,sunla Intérature du moyen âge qufit exposera sans doute les preuves sur lesquelles il fonde cette assertionon e

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-Sans rien préjuger à covégarðymorís pouvons déjà obser+ veq qad l'anyetir prépare iles moyens deisaithes and' unei manidire quisdóío qraissamment serviry àślærendre aplausible et à lui; con¬ silier boawedupe diopinions. Le tableau quiib'offré duɔmowyë! nient littéraireosoneuvième siècle, mbas montre, comLeffaty Béos priphumbin sportinuaved unactivité proligiéûse vers/tous loj vsajets biv possession de le préoccuperà acettes époqué! ď lider aloing Hihfluenob dog instiations et des travauk dq Cháo, lemagno ne peut être nidissimtuée,ni méconnue.allous! morts tre la théologie se réveillant avec les idéeschardies et les entra prises réformagrives de Claude dooTuring `s/enfonçant dans les

discussions les plus épineuses et les plus abstraitos à Popcaq sion des controverses de Gothescalk sutauprédestination 3 enfantante des commentaires sur les livres saints Jades quvrages moraux des liturgies Nous y voyons la littérature : lél gendaire se développer encore accompagner lès3pas des miss sionnaires į s'enrichir d'une poésie nouvelle avec le culte cou jours croissant des reliques et les visions des saints toujours plus nombreuses et mieux accueillies par dan devotion popul taire. La philosophie renalt aved Scots Erigène, donible pan théisme hardi gidassociéiaux formes déi la! dialettique péripas téticiennep annonce set prépare Père de la soolastique:q b'hist toire recommence avec Charlemagnion Eginarde écrit ela vie intime de fempereur Paul Warnfried yce Lombard célébroj écrit l'histoire delsa patrie;ouLouis le Débonnairen trouve deux historiographes dans Theganeet Astronome! Nithard raconte le règne de Charles le Chaqve; le möinel del St.-Gall composé son récit poétique by Jemi-historique ( semi-fabuleux, des exploits de Charlemagne obnovoit hatroule genpo si fertile des chroniques et des mémoiresidAgobardieqéo la littérature pol litique dans ses écrits sur la hittende l'Eglise avecolės pouvoir temporel Hinemarerit spnatrané de laq politique sacrée. L'esprit poétiques enfante uno versification abondante qui unvahit non-seulement la dégende et la fable profanes, mais encore la théologie, la morale, T'administration on voit paraître dès poèmes historiques Charlemagneg‹ Louis de Débonnaire,; de viennent les héros des épopées du temps le cycle carlovin gien commence Los lettres anciennes continuent à être soultivées. Les arts mêmes se développent; l'architecture byzantine ou romaine (sert à décorer les églises, lesa pakais jb les édifices publics; la peinture, la calligraphie, la sculpture, ko musique, sont cultivées et encouragées. Ainsi, prosque tout le domaine de l'esprit humain est exploré tous les genres littéraires sont essayés et le génie de Charlemagne qui se reproduit dans ́ces résultats de ses libérales institutions, semble présager wh

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progrès toujours croissant d'où-devra sortir un civilisation complètesét nouvelle.

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-Cependant,au dixième siècle ce mouvement s'enraie, s'embarrasse, se suspendo Les institutions sé maintiennent, les écoles ng sont point fermées, quelques hommes instruits apparaissent encore pɔet toutefois, des ténèbres se répandent, l'ignorance s'accroit. Il y a là comme un temps d'arrêt. On en demande lex causes joet, on n'a pas de peine à les diseernen dans les mal, heurs des temps et dans Fétat des esprits. De grandes calamités pesaient sur la France; elle était envahie et entamée de toute part pau midi des Sarrasins à l'ouest et au nord-les Normands à l'est les Hongrois. Il fallait faire face à tant d'ennemis, En même temps le royaume était tourmenté par des déchire, mens ‹ intérieurs];) cette époque; est celle de l'agonie de l'empire carlovingiem, Aelle est remplie par la révolution qui fait monter la famille des Capets sur le trône, et constitue la société féodale. D'autre part, Eglise pesto opprimée; les biens ccclésiastiques sont pillés pardes hommes de guerra | Lignonance of la! ¡corruptions envahissent le macérdoce à la suite de des vexations; les plus scandaleux! désordres s'introduisent et sont tolérés ¿yles prêtres ne sont plus que des ignorans sans étude, ils ne savent plus écriregsouvent même ils ne savent pas dire; les abbés et les moines souillent les monastères de leurs dissolutions ; les chefs de l'Eglise donnent l'exemples einquante papes, ou antipapes se succèdent, et semblent riva liseride, vices et de crimes; a deso courtisanes disposent cau dire de Baronius de la chaines de Saint-Pierre. A travers des dissolutionsy BBglise se déchire encore elle-même par des dis ¿putės) on discute sur l'Eucharistie, sur Kanthropomorphisme, „surpla mortalité de l'âme. Enfin un bruit se répand, accueilli párdobréidulité populaire à la fois avec avidité et avec 'terreur;: c'est que la fin du monde approche. Le dixième siècle, verra eldre avec lui les destinées du monde. L'an mille sera l'époque du grand cataclyame qui doit, dissoudre la terre et replonger

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