Oeuvres complètes, Bind 1Pillot, 1806 |
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Almindelige termer og sætninger
Adieu aimable aime airs alarmes Amans Amant âme amour assez baiser baisers beauté beaux jours bel âge BERTIN bois bonheur bords bras brillant bruit C'en C'est-là caresse Catilie cent Cérès champ de Mars chante char charmes cher cheveux ciel cieux Cocyte cœur couronne Cythère d'Eucharis délicieux desirs Dieu Dieux doigts douce douleur doux ÉLÉGIE VII embelli encens Eucharis fertile Feuillancour flâme fleurs flots fortuné foule frais front genoux girofle odorant gloire goût hélas heureux ivresse j'ai J'aime J'irai jaloux jardins jeune jeux Joigny jolie l'Amant l'Amour l'onde larmes lieux loin long-tems lyre main monsieur Montereau murmure myrte nectar nuit ombrages paisible Paphos Papier vélin PARN PETIT TRIANON peuple pieds plaire plaisir plaisirs pleurs premier presse printems raisins rivage rivaux sais séjour seul soin soir soleil solitaire soudain sur-tout tems tendre tendresse thyrse Tibulle tour-à-tour tremblante triste vallon Vénus verdure vois volage voluptés yeux Zirphé
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Side 149 - Tantôt comblé des soins de sa main caressante, Tantôt prêtant l'oreille à sa voix séduisante, Et cultivant l'amour, la nature et les arts. La fortune a détruit ma plus chère espérance. A mes dieux protecteurs il me faut recourir: Je n'ai plus, désormais étranger dans la France, De retraite où chanter, ni d'asile où mourir. O tristesse, ô regrets, ô jours de mon enfance!
Side 72 - Tout s'anime dans la nature; Doux Avril , tu descends des airs; Vénus détache sa ceinture ; Les fleurs émaillent la verdure, Et l'oiseau reprend ses concerts. Quittez le brouillard de la ville, Et ses embarras indiscrets : Paisible habitant du Marais, Courez, dans ce vallon fertile Qu'ont embelli Flore et Cérès , De la campagne renaissante Respirer les douces odeurs , Et sur l'épine blanchissante Cueillir ses premières faveurs.
Side 27 - Mêle à ce doux concert sa voix plus douce encore. Que de légèreté dans ses doigts délicats ! Tout l'instrument frémit sous ses deux mains errantes; Et le voile incertain des cordes transparentes, Même en les dérobant, embellit ses appas. . Tel brille un astre pur dans le mobile...
Side 144 - Dans ces détours secrets faut-il errer sans toi ? Vois ce ruisseau qui dans sa pente Mollement entraîné murmure à petit bruit, Se tait, murmure encor, se replie et serpente, Va, revient, disparaît, plus loin brille et s'enfuit ; Et se jouant dans la prairie Parmi le Trèfle et les roseaux, Sépare à chaque instant ces bouquets d'arbrisseaux Qu'un pont officieux à chaque instant marie. Quel art a rassemblé tous...
Side 15 - ... dents aiguisé par l'amour? Oui, je succombe à ma langueur extrême, Je suis contraint de hâter mon bonheur; Mais à tes pieds ton modeste vainqueur Veut t'obtenir aujourd'hui de toi-même. Viens, Eucharis, au nom de tous nos dieux,, A ton amant livre-toi tout entière : Dans ton alcôve un jour délicieux Répand sur nous et l'ombre et la lumière : Si tu rougis de céder la première, Dis... Ne dis rien, et détourne les yeux. » Elle se tut : ô fortuné présage ! L'Amour survint, la Pudeur...
Side 131 - Depuis que tu n'es plus , depuis que Je te pleure Le soleil a fini , recommencé son tour : Je puis enfin vers ta demeure Tourner mes tristes yeux lassés de voir le jour.
Side 64 - Qu'on vante tant, ne sont rien auprès d'elle ! « Mon Eucharis est surtout plus fidèle ; » Je suis bien sûr d'être toujours aimé ! » La nuit survint : asile humble et champêtre , Long corridor interdit aux jaloux , Tu protégeas mes larcins les plus doux. Combien de fois j'entrai par la fenêtre Quand sa pudeur m'opposait des verroux!
Side 34 - Ciel ! que le moment fuit ! que les plaisirs sont courts ! ! Déjà la lune errante, aux deux tiers de son cours. Sous des nuages noirs se perdait éclipsée : L'airain sonnait minuit, il fallut nous quitter.
Side 57 - Iu1, tout Paris sait ta noirceur, Tout Paris sait ta perfidie : Va chercher maintenant, impie, Quelque stupide adorateur Pour exercer ta dure tyrannie ! Je romps mes fers ; ingrate, je t'oublie, Le désespoir t'arrache de mon cœur. Une autre au rang de ma maîtresse Va monter, le front ceint d'un immortel feston : Une autre jouira du glorieux renom Que t'avoit promis ma tendresse.
Side 97 - ... sommeil avait fermé mes yeux. Elle qui n'est plus écolière Dans l'art qu'elle a sous moi naguère commencé , De sa bouche amoureuse entr'ouvrit ma paupière, Et d'un son de voix doux à l'oreille adressé : « Tu dors, paresseux? me dit-elle; • Regarde , il n'est pas encor jour. • Tu dors à l'heure la plus belle » Que le cercle des nuits ramène pour l'amour. » Laissons , laissons la diligente Aurore • S'arracher, sans pitié, du lit de son amant ; » Jouissons , nous mortels, profitons...