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BIOGRAPHIE

UNIVERSELLE.

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BIOGRAPHIE UNIVERSELLE

OU

DICTIONNAIRE HISTORIQUE

DES HOMMES QUI SE SONT FAIT UN NOM

PAR LEUR GÉNIE, LEURS TALENTS, LEURS VERTUS, LEURS ERREURS OU LEURS CRIMES;

PAR F.-X. DE FELLER.

Édition revue et continuée jusqu'en 1848.

SOUS LA DIRECTION

DE M. CH. WEISS,

CONSERVATEUR DE LA BIBLIOTHEQUE DE BESANÇON, MEMBRE DE PLUSIEURS ACADEMIES,

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J. LEROUX, JOUBY ET Ce, LIBRAIRES, GAUME FRERES, LIBRAIRES,

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GAAL, fils d'Obed, alla à Sichem, dans le dessein

de défendre et d'affranchir les habitants de cette ville, de l'oppression et de la tyrannie d'Abimélech; mais il se vit indignement trahi par un certain Zébul, qui, par les avis qu'il donna à Abimélech, fut cause que Gaal fut battu, mis en fuite, et ses troupes taillées en pièces. Gaal étant rentré dans Sichem, Zébul l'en chassa avec ses gens.

GABALIS. Voy. VILLARS (l'abbé de Montfaucon de). GABATO (Sébastien), surnommé le Nocher, Nauclerus, mérita ce titre par son habileté dans la navigation. Il était natif de Venise; il quitta sa patrie, et s'établit à Bristol en Angleterre. Il tenta le premier de suivre une route différente de celle que Christophe Colomb tenait pour aller en Amérique. Colomb faisait toujours voile vers les Canaries, de là vers les Açores, et arrivait en Amérique par le sud-ouest. Gabato au contraire crut qu'on arriverait plus tôt, et avec moins de peine, si l'on fisait voile toujours vers le nord-ouest; et il ne se tormpa point. Henri VII lui en donna en 1496 trois vaisseaux marchands, avec lesquels il découvrit la terre de Labrador. On peut voir, sur ce célèbre navigateur, la Vie de Henri VII, par le chancelier Bacon.

GABBARA, géant de 9 pieds 8 pouces de haut, dont Pline fait mention. On le mena d'Arabie à Rome, du temps de l'empereur Claude. On peut croire que la grandeur que Pline lui donne est exagérée, comme le sont la plupart de ses rapports c'est au reste à peu près la grandeur de Goliath.

GABINIEN, célèbre rhéteur, enseigna avec beaucoup de réputation la rhétorique dans les Gaules, pendant environ 20 ans, sous l'empire de Vespasien. C'était, selon saint Jérôme, un torrent d'éloquence. Ce Père renvoie au recueil des Discours de Gabinien, ceux qui aiment la délicatesse et l'élégance du style. Ces discours n'existent plus aujourd'hui.

GABINIUS (Aulius), consul romain 58 ans avant J.-C., ayant obtenu le gouvernement de Syrie et de Judée par les intrigues de Clodius, réduisit Alexandré, fils d'Aristobule, roi de Judée, à demander la paix, rétablit Hyrcan dans la dignité de grandpontife, et rendit la tranquillité à la Judée. Il tourna ensuite ses armes contre les Parthes; mais Ptolémée Aulètes lui ayant offert mille talents, TOME IV.

G

pour être rétabli sur le trône d'Egypte, il marcha vers ce royaume. La cupidité était l'âme de toutes ses entreprises. Il prolongea la guerre autant qu'il put; Archélaüs, ennemi de Ptolémée, payait chèrement ces retardements. Archélaüs ayant été tué dans un combat, Gabinius mit son rival en possession de son royaume. De retour à Rome, il fut accusé de concussion et banni. Cicéron, qui avait voulu le faire condamner pendant son absence, le défendit alors, et harangua vivement pour lui à la prière de Pompée. Gabinius mourut à Salone, vers l'an 40 avant J.-C.

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GABIOT (Jean-Louis), auteur dramatique, né en 1759, à Salins, mort à Paris le 12 septembre 1811, vint dans cette ville à 18 ans, et entra instituteur dans une maison d'éducation; il travailla ensuite pour le théâtre et donna plusieurs pièces à l'Ambigu-comique, jouées la plupart avec succès. Les principales sont : Esope aux boulevards, 1784, in-8; Le goûter, ou un bienfait n'est jamais perdu; Les deux neveux; Le baron de Trenck, etc. On lui doit encore une traduction du poème des Jardins du Père Rapin, Paris, 1782, in-8, préférable à celle de Gazon-Dourxigné. - GABIOT (Jean), jésuite, de la même famille, né et mort dans le xvIIe siècle, fut recteur du collége de Besançon, et a composé Mariæ pro acceptis a Deo in sacra et illibata conceptione beneficiis votiva congratulatio, Lyon, 1651, in-8.

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GABLER (Jean-Philippe), théologien, né en 1753, à Francfort-sur-le-Mein, fils d'un secrétaire du consistoire, suivit quelque temps, à léna, les leçons de Griesbach. Nommé professeur de théologie au gymnase de Dortmund, puis d'Altorf, il remplit enfin la chaire de son ancien maître à léna. Ses talents lui méritèrent l'estime du duc de Saxe-Weymar qui lui donna le titre de conseiller ecclésiastique. Il mourut le 17 février 1826. On a de lui: Essai sur le nouveau Testament, Altorf, 1788; Introduction historique et critique au nouveau Testament, 1789; Nouvel essai sur l'histoire de la création de Moise, ib., 1795; ces ouvrages sont estimés. Il a travaillé au Journal de théologie de 1796 à 1811, et a donné une édition de l'Histoire primitive d'Eichorn, qu'il a enrichie d'une préface et de notes savantes.

GABOR. Voy. BETLEM-GABOR.

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