Poems of Victor HugoH. Holt, 1906 - 358 sider |
Almindelige termer og sætninger
ailes airain âme amour ange aube Austerlitz azur beau blanche bois Booz bouche bruit brume Caïn chansons chante charmant chose ciel cieux clairons cœur contemple Corbus deuil Dieu dormez doux dromons enfants étoiles Éviradnus femme first flamme fleurs flots forêt frissonne front gouffre great Harfleur Hélas homme Hôtel des Invalides Hugo's immense j'ai Jersey Joss jour joyeux l'air l'âme l'aube l'enfant l'herbe l'homme l'œil l'ombre l'onde laissé Légende des siècles Louis Boulanger lueur lugubre Lusace Mahaud main mer Celtique mère Montlignon monts morne mort murmure Napoleon Narbonne noir nuit obscur œil oiseaux ombre orfraie Paestum pâle passe pauvre penche pensée pensif plaine plein pleurs poem poète profond rayon regard rêve rien rire rose ROUET D'OMPHALE royalist seuil seul soir soleil sombre songe sort souffle sourire spectre ténèbres terre tombe tombeau tremble triste vague vent Victor Hugo vieux Villequier voile voit voix work yeux Zéno
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Side 145 - Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Side 37 - Enfant, vous êtes l'aube, et mon âme est la plaine Qui des plus douces fleurs embaume son haleine Quand vous la respirez ; Mon âme est la forêt dont les sombres ramures S'emplissent pour vous seul de suaves murmures Et de rayons dorés...
Side 218 - BOOZ ENDORMI Booz s'était couché de fatigue accablé ; II avait tout le jour travaillé dans son aire ; Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ; Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.
Side 36 - L'ENFANT PARAÎT Le toit s' égayc et rit. A. Chanter. TORSQUE l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris; son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux.
Side 3 - Ainsi, quand Mazeppa, qui rugit et qui pleure, A vu ses bras, ses pieds, ses flancs qu'un sabre effleure, Tous ses membres liés Sur un fougueux cheval, nourri d'herbes marines, Qui fume, et fait jaillir le feu de ses narines Et le feu de ses pieds...
Side 221 - Les astres émaillaient le ciel profond et sombre; Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre Brillait à l'occident, et Ruth se demandait, Immobile, ouvrant l'œil à moitié sous ses voiles, Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été Avait, en s'en allant, négligemment jeté Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.
Side 185 - Tombaient, où se couchaient comme des épis mûrs Les hauts tambours-majors aux panaches énormes, Où l'on entrevoyait des blessures difformes! Carnage affreux! moment fatal! L'homme inquiet Sentit que la bataille entre ses mains pliait. Derrière un mamelon la garde était massée, La garde, espoir suprême et suprême pensée! — Allons! faites donner la garde...
Side 182 - L'âpre hiver fondait en avalanche. Après la plaine blanche une autre plaine blanche. On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau. Hier la grande armée et maintenant troupeau. On ne distinguait plus les ailes ni le centre.
Side 185 - L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme, La mêlée en hurlant grandit comme une flamme. La batterie anglaise écrasa nos carrés. La plaine où frissonnaient nos drapeaux déchirés Ne fut plus, dans les cris des mourants qu'on égorge...
Side 17 - Et mourant de l'exil, gêné dans Sainte-Hélène, Manque d'air dans la cage où l'exposent les rois ! Qu'il est grand à cette heure où, prêt à voir Dieu même, Son œil qui s'éteint roule une larme suprême...