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COLINS DE CALIFORNIE. - M. Victor Fleury, à la Drouétière (Loire-Inférieure).

Une des deux femelles de Colins de Californie est morte en quelques jours et l'on n'a pu soupçonner de quel mal.

Mais, d'un autre côté, notre confrère a la satisfaction de voir enfin, après deux années à peu près d'essais infructueux, ses efforts sur le point d'être couronnés de succès. L'autre femelle couve assidûment ses œufs et tout fait présager la réussite. En thèse générale, ajoute-t-il, il faut renoncer à faire couver les œufs de Colins par des petites poules, car les œufs sont presque tous cassés avant d'arriver à un résultat.

CYGNES NOIRS.-M. Dantu, à Steene (Nord).

Ces oiseaux ne montrent aucune envie de se reproduire ; le membre cheptelier craint qu'ils ne soient du même sexe. - M. Genesley, à Laval (Mayenne).

Ces oiseaux se portent bien; il n'y a pas eu une seconde ponte.

M. le baron de Trubessé, à Saint-Bertrand-de-Cominge (Haute-Garonne).

Les Cygnes noirs jouissent d'une parfaite santé. Cette année la femelle n'a pondu qu'un seul œuf qui a été infécond et qu'elle n'a pas même voulu couver. Notre confrère croit devoir attribuer cet insuccès à la température et aux temps qui ont été froids et toujours pluvieux.

FAISANS DE LADY AMHERST.-M. Prieur-Carré, à Gonnord (Maine-et-Loire).

Ces oiseaux se portent bien; il a fallu les séparer, parce que le mâle est fort méchant; malgré les précautions les plus étroites, la poule a eu la tête déplumée.

FAISANS DE MONGOLIE. (Pas-de-Calais).

M. Martel-Houzet, à Tatinghem

Les Faisans de Mongolie ont, comme l'année dernière, pondu quelques œufs, quatorze, qui ont été mis à incubation sous une petite poule négresse; mais il n'y a eu aucune éclosion, tous les œufs étant encore clairs; ces oiseaux sont très-bien portants; le mâle est très-vigoureux, la femelle aussi. Seulement, notre confrère attribue le manque de réussite à l'état

dans lequel la femelle lui est parvenue, c'est-à-dire boîteuse et avec un bout d'aile cassée: il a remarqué, dit-il, que chaque fois que le mâle a tenté de se rapprocher d'elle, elle lançait des cris plaintifs; il croit donc que, plutôt de rechercher les caresses du mâle, elle le fuyait pour éviter la douleur.

FAISANS DE SWINHOE. M. A. Derré, à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe).

Depuis le dernier compte rendu par le membre cheptelier, et qui constatait une situation excellente, la femelle a été atteinte d'une espèce de cancer dans les parois de la gorge et dans l'intérieur du bec. On s'apercevait depuis quelques semaines que sa vivacité n'était plus la même et que son appétit diminuait; on la fit voir au médecin-vétérinaire qui reconnut la présence de la maladie signalée plus haut et qui donna des instructions sur le régime à suivre, lequel n'est, du reste, que l'application de celui signalé dans le Bulletin de la Société. L'oiseau ne manque d'aucuns soins; mais on a peur qu'ils ne soient inutiles. Sa maigreur est devenue extrême et la maladie fait de grands progrès.

Cette Faisane avait pondu cinq œufs que l'on a fait couver; mais ces œufs se sont trouvés clairs, ce qui est dû, sans doute, à la trop grande jeunesse du mâle à l'époque de la ponte.

Le Faisan commence à être recouvert de tout son brillant plumage; il se porte parfaitement. De crainte que la maladie de la femelle ne se communiquât, on l'a mis dans un endroit séparé.

M. l'abbé Daviaud, curé de Joué-Etiau (Maine-et-Loire). Le père et la mère sont dans un état parfait; mais ils n'ont pas répondu à l'attente de notre confrère. La femelle a donné en tout onze œufs. Six se sont trouvés clairs; deux petits sont morts dans la coque; un a succombé deux jours après sa naissance; enfin, un quatrième est mort à l'âge de six semaines; on suppose qu'il a été tué par la couveuse. De sorte qu'il ne reste qu'un petit, que l'on croit être une femelle.

M. J. Burky, à Long-Praz-sur-Vevey (Suisse).

Ces oiseaux vont toujours on ne peut mieux, mais la femelle

n'a pas pondu. Cependant, jusqu'à maintenant, ils ont eu la nourriture la plus variée; outre le blé et la mie de pain, ils reçoivent chaque jour d'abondantes rations d'oeufs de fourmis et d'insectes, surtout des sauterelles dont ils sont extrêmement friands. Le mâle n'a pas encore achevé sa mue.

COQ ET POULES DE CRÈVECŒUR. M. Riban, à Louvignédu-Désert (Ille-et-Vilaine).

Le Coq et les deux Poules se portent bien; les Poules pondent de temps à autre, mais, par suite de diverses circonstances, le résultat a été très-mauvais; il n'y a eu qu'une seule éclosion.

PLANTES.

BAMBOUS. M. Ch. Gourraud, aux Brouzils (Vendée), rend un compte détaillé de son cheptel de Bambous, pendant les années 1873 à 1875. Il en résulte spécialement que les Bambous les plus gros sont les B. mitis, et ensuite les glaucescens; le nigra est plus menu, il trace presque autant que le glaucescens, et ces deux espèces de Bambous donnent un bien plus grand nombre de jets que le mitis; mais ce dernier a sur les deux autres l'avantage d'avoir les tiges bien plus grosses, 6 centimètres environ de circonférence.

M. Léo d'Ounous, à Saverdun (Ariége).

Les Bambusa nigra forment de très-belles touffes que notre confrère utilise pour fixer les sables des rivages effondrés. M. le docteur de Bonnefoy, à Marseillan (Aude).

Les Bambous ont poussé de très-belles tiges; elles atteignent de un à deux mètres.

M. de Sémallé, à Saint-Jean-d'Heurs (Puy-de-Dôme). Ces arbustes n'ont pas encore poussé, malgré les pluies qui ont été abondantes dans le département du Puy-de-Dôme. M. J. Burky, à Long-Praz-sur-Vevey (Suisse).

Le Thuiopsis Dolabrata a un peu bruni au commencement de l'été, malgré l'ombrage dont il a été entouré; sa végétation ne laisse présentement rien à désirer.

Les Bambous se portent bien; cependant, à part le Quilioi,

leur végétation est maigre, bien qu'ils aient été placés chacun dans de grands trous remplis de fumier décomposé et de terreau très-riche en matières nutritives. On pense que ces Bambous proviennent de marcottes faites avec des pousses aériennes trop faibles, genre de multiplication qui, selon notre confrère, ne vaudrait rien. D'après lui, les Bambous doivent être multipliés au moyen de marcottes ligaturées, faites avec des pousses souterraines, qu'il est facile d'obtenir en en exagérant l'inclinaison au moyen de crochets et de couvertures de terreau.

POMMES DE TERRE. M. le comte Drouol, au château de Buthégnemont, par Nancy (Meurthe-et-Moselle).

Le cheptel confié à notre confrère se composait de 400 gr., en dix tubercules, de la Pomme de terre blanche de famille, et de 330 grammes, en huit tubercules, du rognon de Raischam.

Ces Solanées, plantées dans les premiers jours de mai, dans un terrain argilo-calcaire, et arrachées le 2 août, ont donné: Pomme de terre de famille, 2 kil. 330 ou 5,82 pour 1. Rognons de Raischam, 2 kil. 150 ou 6,50 pour 1.

La sécheresse très grande que l'on a eue en Lorraine est probablement cause d'une production aussi faible. Les racines, dont on a goûté quelques échantillons, ont paru de bonne qualité.

FUCHSIAS. — M. Léo d'Ounous, à Saverdun (Ariége).

Les diverses variétés de Fuchsia ne se sont pas ressenties des rigueurs de l'hiver; ces plantes ont pu être multipliées. BEGONIAS. M. Partiot, à Bagnères-de-Bigorre (Hautes

Pyrénées).

Les Bégonias ont péri; le climat de Bigorre paraît trop rigoureux pour eux.

Après être restés stationnaires pendant deux ans, les Bambous, qui ont parfaitement résisté aux hivers de cette partie des Pyrénées; ont donné des pousses bien vertes et bien vigoureuses. Le Bambusa edulis a mieux réussi que le Bambou noir.

PANAIS FOURRAGER. — M. Bourrit, à Vandœuvre (Suisse). La plantation de Panais fourrager faite par le membre a été à peu près complétement détruite par un orage de grêle. Il a pu, néanmoins, constater que cette plante est très-rustique et trèsrésistante, que son fourrage est avidement recherché par les moutons, et sa racine par les chevaux.

M. Bourrit ajoute à son rapport des détails intéressants sur la trombe qui a ravagé, dans la nuit du 7 au 8 juillet dernier, la partie de la Suisse qu'il habite, et sur ses conséquences désastreuses relativement aux petits oiseaux. Nous avons transmis sa communication à notre dévoué confrère, M. Millet, secrétaire général de la Société protectrice des animaux.

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